Ouvert la nuit (Life sucks)
Quand on est végétarien, le pire en devenant un vampire, ce n'est pas d'avoir à se nourrir de sang, c'est de savoir que c'est pour toute l'éternité !
La BD au féminin Los Angeles Séries avec un unique avis Vampires
C'est ce que se dit Dave, jeune vampire de Los Angeles qui est dans ce cas, il y a plus grave encore. Pour payer son loyer (il faut bien non-vivre), il est maintenant l'employé de celui qui l'a transformé en vampire et est donc son maître : Radu. Dave travaille dans le magasin qui fournit les vampires en sang et autres produits spéciaux, 24 heures sur 24. Bien entendu, c'est lui qui assure le tour de nuit, et voit défiler la plus étrange des faunes. Mais sa vie de loser éternel change enfin quand il tombe amoureux d'une jolie mortelle gothique, Rosa...
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Mars 2008 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Ouvert la nuit est une BD qui nous raconte une histoire de vampire, une de plus serais-je tenter d'ajouter... Mais quelques bonnes idées et une certaine légèreté dans le traitement donne un peu de sang frais à la thématique abordée. Les auteurs retranscrivent les relations compliquées, parfois conflictuelles, d'un groupe un peu particulier, un groupe composé de mortels et de vampires. Les éléments sont simples, amour, amitié, rivalités... Rien de bien original jusque là. Le plus apporté par les vampires : Leur société est bien différente de la notre, ils ont des liens particuliers entre Maîtres et esclaves (qui transforme un mortel en vampire est son maître pour l'éternité), ils sont inconscients, puissants, imbus de leurs personnes et ils ont beaucoup d'humour. Sauf Dave, pauvre héros, végétarien condamné à boire un simulacre de sang pour pouvoir supporter l'éternité, personnage effacé, il semble bien palot et faible comparé a ceux de son espèce. Cette histoire montre donc les aventures de Dave, des aventures qui se résument à une transformation de son caractère, pour assurer sa « non vie » il devra affirmer sa personnalité. On peut y voir une métaphore de la difficulté du passage à l'âge adulte au travers d'une histoire fantastique, mais il n'y a pas que ça. Cette histoire est traitée avec humour, presque avec une certaine douceur, malgré les scènes gores. Les vampires y sont originaux, surfers, bikers ou encore épiciers, ils vivent leur mort de manière bien différente de l'iconique Dracula. Pas mal dans le traitement, mais au final ce n'est pas le point le plus important. Ce qui compte pour une histoire est qu'elle fonctionne, pour Ouvert la nuit c'est le cas. Quand aux dessins de Warren Pleece, ils sont forts réussis, ils retranscrivent bien l'ambiance et sont joliment mis en couleurs, que demander de plus ? Life sucks (Que ça fait du bien d'appeler les choses par leur noms parfois !) est une BD agréable, emballée en un album presque carré. La couverture est très « affiche ciné ». Sympa et original ! JJJ
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