Waldeck

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Waldeck est une vision romancée de la vie de Frédérick Waldeck, comédien, poète, portraitiste, ingénieur et explorateur, mort au XIXème siècle, alors âgé de plus de cent ans.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Immortels Mexique et mexicains

Avril 1833. Au fond de la jungle mexicaine, en plein milieu des ruines d'un temple aztèque, Waldeck découvre l'Eau Radicale, source sacrée de l'éternelle jeunesse. Devenu immortel, il est maintenant la proie de ses commanditaires qui se lancent à sa poursuite, bien décidés à lui faire la peau. Dans cette jungle étrange où des animaux parlant veillent sur lui, Waldeck devra déjouer de nombreux pièges pour échapper tant aux hommes qu'à ses hallucinations surnaturelles. Le deuxième tome de ses aventures nous plonge dans un univers déroutant, entre mythe et aventure.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1998
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Waldeck © Glénat 1998
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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16/10/2008 | Miranda
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L'avatar du posteur Agecanonix

De la vie mouvementée de ce personnage de Waldeck que je ne connaissais pas, les auteurs tentent de tirer un grand récit d'aventure mêlant exotisme et merveilleux, mais malheureusement, cette base qui semblait intéressante, n'est pas parvenue à me captiver. C'est dommage quand on songe à la richesse que ce personnage incroyable devait offrir avec tout ce qu'il a fait dans sa vie.. Il y aurait pu y avoir aussi un côté mystérieux, accentué par les ruines maya de Palenque, et cette recherche de trésor hypothétique, auxquelles Gioux donne une authenticité avec des décors superbes de ruines dans la jungle ; c'est d'ailleurs ce que je retiens de plus positif dans cette Bd : le très beau dessin de Gioux. Mais l'aspect fantastique et surnaturel avec ses animaux qui parlent et la folie hallucinatoire de Waldeck finissent par me désintéresser de cette lecture. Le récit m'a semblé décousu et maladroitement exploité, bref ça ne m'a pas plu...

29/11/2014 (modifier)

Curiosité ancienne, la BD d’aventure a connu de très jolis opus dans le passé souvent oubliés. Si cet album présente une illustration d’un personnage historique, le récit lui-même est composé d’aventure. Et de la bonne aventure ! Un homme comédien, poète, ingénieur, explorateur va vivre une aventure pleine de rebondissements au cœur d’une forêt mexicaine source de vie. Après diverses aventures qui ont comme point commun de se finir en queue de poisson notre aventurier aux multiples talents est envoyé par des gens dont il ne connait pas les buts explorer une zone au cœur de la forêt peuplée de traditions anciennes. Les premières aventures sont classiques agréables, les personnages suffisamment travaillés pour être crédibles même si les sorties de notre héros de situations peu enviables se font souvent par un « deus ex machina » bienvenu ! Les aventures ont comme avantage de nous présenter le bonhomme sous différentes facettes et de se familiariser avec lui. Mais une fois l’aventure commencée on se retrouve vraiment dans les lieux chargés d’histoire au cœur des civilisations anciennes d’Amérique. Les temples aux multiples trappes, les pièges et la proximité surnaturelle de notre héros avec ce roi animal de la jungle ajoutent un soupçon d’onirisme à l’aventure. Avec le sujet de la fontaine de Jouvence, l’idée est bienvenue ! Enfin notre héros comprend les forces qui le manipulent et va maintenant essayer de sortir de l’instrumentalisation dans une chasse à l’homme rythmée. Le dessin bien qu’ancien reste aujourd’hui très agréable à lire, je dirai même qu’il est un élément significatif du plaisir de lecture. Le scénario est agréable mais classique, le dessin lui donne une âme et en fait un moment d’aventure chaleureux. Les couleurs se jouent des multiples ambiances que nous allons croiser ! Intérieur d’opéra, de maisons bourgeoises, jungle, temples, de jour comme de nuit nous sont présentés comme un écrin, terre d’aventure pour un héro solitaire. Le format en 2 tomes est parfait pour développer l’histoire sans précipitation sans en faire une longue série s’enlisant en improbables révélations. Au final l’album est agréable et divertissant, bien sûr il ne faut pas chercher plus qu’un roman d’aventure, mais l’ensemble est ici subtil et frais lorsque nombre de productions contemporaines donnent dans du cliché et du commercial. Ici pas de femmes aventurières aux formes généreuses à moitié nues jouant à tee-shirt mouillé avec ses ennemis, pas de super héros anticipant tous les coups tordus pour se retrouver en situation idoine : notre héros se contente de fuir avec un opportunisme certain. Certaines vieilles productions ont décidément bien du charme avec le temps ! A lire et avoir pour ressortir des récits d’aventure d’avant l’industrie du 9ème art. (Quoique 98, çà n’est pas si loin finalement !)

15/10/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Jean-Frédéric Maximilien de Waldeck (Prague 1766-Paris 1875). En 1794 il s'engage dans l'armée française et prend part au siège de Toulon et à la campagne d'Égypte. Une fois la capitulation signée par Manou, il gagne la côte orientale de l'Afrique pour ne pas tomber entre les mains des Anglais, puis Madagascar et l'île de France avant de revenir à Paris. A bord du Surcouf, il explore les mers de l'Inde. Au début de la Restauration, il séjourne au Chili, au Guatemala et au Mexique. De retour en France il s'intéresse à la lithographie et s'adonne à la gravure et à la peinture. Les auteurs nous retracent donc ici un pan de sa vie, l'année 1832, pendant laquelle Waldeck va dessiner les monuments du site historique de Palenque au Mexique. De façon romancée et parce qu'une bonne part de mystère entoure la vie de ce personnage (mort à 110 ans, ce qui est un record pour l'époque), on nous présente ici un Waldeck légèrement fou mais lucide de l'être, avec une part de fantastique sortie tout droit de son de son imagination. On y retrouve aussi la recherche de "l'eau radicale", source de jeunesse éternelle, rêve tant convoité depuis des siècles. Le scénario est bien mené et ne dénature ni le personnage ni Palenque et ses habitants. Le deuxième est quant à lui plus mouvementé et l'action y prend une grande place. Le dessin de Gioux est fabuleux. Très détaillé, il fait revivre la jungle et les ruines de Palenque avec talent. Le trait est fin et les couleurs directes s'adaptent à chaque situation, les verts sont lumineux dans la jungle et les tons orangés sobres dans les villes ; c'est d'ailleurs la raison première qui m'a poussée à l'achat.

16/10/2008 (modifier)