Tous les défauts microscopiques des filles
Tous les "défauts" que les filles n'osent pas avouer!
École européenne supérieure de l'image
Fredman et Jim se sont régalés à titiller les mecs et à exposer leurs défauts ! Et s'ils passaient à la vitesse supérieure ? Car à vouloir jouer les galants, on en oublierait peut-être le principal : Et les filles, elles en auraient pas un petit peu beaucoup, des défauts ? Et là, Fredman et Jim s'en donnent à coeur joie ! Ils croquent les portraits de trentenaires bien dans leur époque et tellement vraies, de la speedée au réveil à la folle des anges (vous savez, ces objets en plâtre représentant des créatures asexuées pleines de cellulite avec deux ailes de pigeon dans le dos), celle qui ne suppôôôôrte pas qu'on ramène un copain chez elle sans qu'elle ait nettoyé tout l'appartement au vaporetto, et l'hystérique qui brûle feux rouges sur feux rouges pour ne surtout pas louper son 24e épisode de Grey's Anatomy... Les filles sont formidables et irrésistibles ! Il fallait bien un album sur leurs petits défauts pour les aimer davantage ! (commentaire: Vents d'ouest)
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| Date de parution | Août 2008 |
| Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu l'une de ces BD de Jim et Fredman qu'on voyait partout dans les supermarchés il y a une vingtaine d'années. On les retrouve ici dans une formule qu'ils maîtrisaient bien, même si elle tournait un peu en rond et n'a jamais fait l'unanimité chez les lecteurs les plus exigeants. En le redécouvrant après tout ce temps, j'ai pu apprécier le dessin de Fredman : un trait généreux, pas avare en détails et en mises en scène, des couleurs vives, une gestuelle élastique, et des personnages expressifs. C'est propre, dynamique, et ça fonctionne bien. Côté scénario, Jim reprend le principe éprouvé de ses albums consacrés aux défauts des mecs, mais appliqué cette fois aux travers féminins, volontairement caricaturés. L'introduction est amusante : il explique avoir eu besoin d'une femme pour éviter la misogynie et, surtout, de lui faire décrire les défauts de ses copines plutôt que les siens. Par la suite, certaines idées fonctionnent, quelques portraits sont bien vus, mais l'ensemble repose largement sur des clichés déjà lus ailleurs. Rien de honteux, rien d'hilarant non plus, juste de quoi esquisser un sourire. A noter d'ailleurs que plusieurs personnalités et défauts évoqués pourraient tout aussi bien s'appliquer à des hommes. On retrouve la patte habituelle du duo : une qualité régulière, agréable, mais sans grande audace. Sur un album entier, la répétition se fait sentir et les gags reposent souvent sur des comportements volontairement exagérés. C'est un album qui se lit sans déplaisir, mais qui laisse une impression de déjà-vu.
Le Fredman/Jim nouveau est arrivé! Il était temps, leur précédente collaboration datant d'il y a maintenant 3 ans. Avec "Tous les défauts microscopiques des filles", les deux auteurs se proposent de continuer dans la même lancée, avec sans doute la volonté de revenir à un "modèle" qui fit leur succès. Tout d'abord, remarquons que le dessin de Fredman n'a que peu évolué ces dernières années. Nous sommes certes loin du Fredman "des origines": "colorisation informatique vive", "apparente élasticité du dessin" et "rajeunissement de l'apparence physique des personnages" restent les maîtres mots de son graphisme dans la droite ligne des précédents opus. Scénaristiquement, il s'agit ici de prendre le contre-pied de Tous les défauts des mecs. A l'instar de l'album sus-cité, chaque page présente et développe en un gag, un défaut prétendument attribué à la gent féminine. Dans les albums humoristiques faits en solo ces dernières années, Jim nous avait habitués au pire (Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça) comme au meilleur (Le bébé et les gazou gazou arheu arheu qui vont avec). Mais les albums réalisés conjointement avec Fredman se distinguent par une qualité constante et moyenne. Cet album-ci continue de s'inscrire dans cette veine: les gags, loin d'être exceptionnels voire même vraiment "bateau", se laissent lire d'agréable manière. Pourtant, on reste dans la simple exploitation de "clichés", alors que Jim, par le passé, a su faire preuve de plus créativité. On serait alors en droit (vu le prix demandé) d'attendre un peu mieux de la part du duo, même si l'ensemble ne démérite pas.
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