La Vie d'artiste

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Noémie est une artiste. Dès la maternelle. Et elle le restera – quel que soit le prix à payer. En équilibre parfait entre tendresse et humour, la grande Florence Cestac nous raconte comment un petit canard féminin, pas exactement semblable aux autres, réussit quand même son parcours.


La BD au féminin Profession : bédéiste Séries avec un unique avis

Ça commence à l'école. Pourquoi tant de règles, pourquoi tant de haine ? La petite Noémie ne comprend pas cette obligation qui lui est faite de ressembler aux autres. L'institutrice, papa, maman – qui ne sont pas méchants, pourtant – n'entendent pas la rebelle. Qu'est-ce qu'elle veut, la rebelle au fait ? Elle veut…Elle ne sait pas trop. On lui donne des conseils. Elle ne les écoute pas. Elle veut tout. Elle veut dire, faire, écrire, peindre… Elle a des rires plein la tête et elle veut les exprimer à sa manière unique. La bagarre continue donc et nous, lecteurs, tour à tour amusés, émus, nous suivons cette petite bonne femme têtue qui, malgré les creux, les bosses, les déprimes, avance sur le chemin d'une vie… unique et irremplaçable. Comme elles le sont toutes !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Novembre 2002
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Vie d'artiste © Dargaud 2002
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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14/02/2008 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Note approximative : 2.5/5 Une fois de plus, Florence Cestac raconte ici ce qui forme une partie de sa vie, sous un aspect maquillé pour ne pas rentrer vraiment dans l'autobiographie et s'accorder quelques libertés. Elle s'attarde ici sur la vocation d'artiste de son alter-ego de papier, son parcours scolaire puis sa vie d'étudiante en art, ses débuts plus ou moins professionnels et enfin la réussite grâce à un album qui rappellera bien sûr Le Démon de midi de la vraie Cestac. Tout ce qui forme la vie d'une illustratrice un peu autodidacte devenue ensuite auteure de BD. Ce récit ne m'a guère captivé. Il permet de découvrir un peu le monde de l'art et de la création BD de l'intérieur mais Florence Cestac elle-même avait déjà largement défriché la brèche avec d'autres de ses albums comme Comment faire de la bédé sans passer pour un Pied-Nickelé et bien sûr le récent La Véritable Histoire de Futuropolis. Ici, je n'ai pas appris grand chose. Alors j'ai eu droit aux classiques anecdotes et autres clichés caricaturaux dont Cestac est friande, mais une fois de plus ça ne m'a guère fait rire. Je n'accroche pas à son humour, j'ai toujours l'impression qu'elle s'adresse à un public de connivence avec elle mais dont je ne fais pas partie. La lecture de cette BD ne m'a pas été désagréable mais comme dit plus haut, elle ne m'a guère fait rire, à moitié intéressé seulement, et je n'ai pas été touché par les quelques moments d'émotions.

14/02/2008 (modifier)