Troubadour

Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)

A partir de 1991, Michel Crespin ,qui se définissait comme un « raconteur d’histoires dessinées » explore le moyen-Age avec « Troubadour », série en trois « brins », publiés chez Vent d’Ouest.


987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Les Alpes

A partir de 1991, Michel Crespin ,qui se définissait comme un « raconteur d’histoires dessinées » explore le moyen-Age avec « Troubadour », série en trois « brins », publiés chez Vent d’Ouest. Là encore apparaissent ses thèmes de prédilection : sur fond de lutte fratricide, c’est le passage d’un monde ancien où la nature délivrait ses secrets aux hommes attentifs, à un nouvel ordre sourd et brutal, obsédé par le pouvoir temporel. Et là encore, le décor des aventures est tout proche, puisque le château où se noue et se dénoue le drame est le château de St Firmin en Valgaudemar …

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1991
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Troubadour © Vents d'Ouest 1991
Les notes
Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)
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10/11/2007 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

En 1991, Michel Crespin se lance dans cette oeuvre hors norme qui parait directement en album. Il y décrit un Moyen Age pour le moins étrange et très atypique, sans doute que c'est un récit initiatique, mais je n'ai pas réussi à comprendre où Crespin voulait en venir. Ce n'est pas le dialogue médiéval qui me dérange, j'y suis plus ou moins habitué, j'ai lu d'autres Bd comme Le Ruistre qui possède un dialogue encore plus ancien et parfois difficile à comprendre. C'est plutôt le sens profond du récit ou son interprétation qui m'échappe, car Crespin a sans aucun doute voulu dire quelque chose, il ne s'y est peut-être pas pris de façon aisée. En fait, c'est une Bd qui a dû servir surtout à l'auteur pour exprimer son talent d'aquarelliste ; bon, faut aimer ce style, certaines planches sont peu esthétiques, mais d'autres sont vraiment belles. C'est dommage que son propos reste hermétique.

11/03/2023 (modifier)
Par Bastien
Note: 1/5

Bon ... je n’ai absolument rien compris. Je ne doute pas que le travail du dialecte a dû être fastidieux à poser sur papier et le dessin, bien que déroutant, montre une maîtrise non négligeable de son auteur ... MAIS ! Je n’ai absolument pas le courage de me tuer l’œil à déchiffrer des textes d'un dialecte ancien (au vu de la purge je comprends qu’il ait disparu...) accompagné de dessins ( certes beaux selon mon avis) enchevêtré de manière bordélique pour accélérer à un scénario déjà pauvre à la base (du moins du peu que j ai compris) Cette Bande dessinée trouvera sûrement son public mais je n’en ferai pas partie !

21/06/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

C'est toujours triste de noter une oeuvre d'un auteur décédé un peu méconnu. Alors, juste un peu de biographie à la mémoire de l'auteur : Michel Crespin est originaire des Hautes Alpes. Après les cours des Beaux-Arts de Nice, il débute dans Métal Hurlant où il publie ses premiers courts récits. Scénariste et dessinateur, il publie de 1979 à 1987 aux Humanoïdes Associés ; Marseil, Armalite Seize, Lune Blanche, Dorianne, Les Infernets et Attentes. Au début des années 90, il se lance dans la série "Troubadour" (éditions Vents d'Ouest). Cette Bd en 3 tomes a pour cadre le Moyen-âge. Les couleurs sont totalement directes ce qui peut dérouter un peu. La lecture n'est absolument pas facile au premier abord via un dialecte moyenâgeux d'époque. C'est un univers libre de tout code qui ne ressemble à aucun autre. Certainement, il y avait du talent. Mais celui-ci m'est totalement imperméable. Au final des ces trois brins, je n'ai retenu que des élucubrations stériles.

10/11/2007 (MAJ le 23/04/2008) (modifier)