Fille de rien

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 10 avis)

Le quotidien d'une famille en crise sous l'occupation.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale La Résistance Lyon

En 1944 près de Lyon. Dans une ferme cohabite les membres d'une famille. La mère, veuve, qui vit dans le souvenir de son mari est une pétainiste convaincue. Les trois grands fils et leurs femmes dont deux travaillent à la ferme et l'autre, Serge, qui "collabore" avec Jürgen, un allemand... La situation entre les 3 frères est tendue. Le quatrième frère a rejoint la résistance et la clandestrinité. En temps de guerre il est difficile de s'accomoder a tout ce que cela implique : manque de nourriture, méfiance, marché noir... Mais le plus dramatique pour cette famille est la cassure que la guerre a provoqué entre eux. Alors que la libération approche, les humeurs s'exacerbent...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Juin 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Fille de rien © Futuropolis 2007
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 10 avis)
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14/10/2007 | JJJ
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Par Tièri
Note: 3/5

eBonjour, Dessin intéressant, bonne colorisation, un sujet intéressant et ouvrant des portes dont certaines ne sont pas refermées à la fin...Interrogent le lecteur... Le sujet est vaste, et son historique est semé embûches...Et de poutres dans l’œil, parfois la même poutre dans les deux yeux... Un seul exemple : Tous les documentaires français parlant de la fin de la guerre 1944/45, pour illustrer la dénazification/épuration, montre à Cusset, un jour de marché, la foule pendant un collabo...Rien de plus faux cette pendaison à eu lieu en 1946 à Cusset, soit 1 an après la guerre, donc pas sur le coup de la colère dite légitime de la fin de la guerre...Et il s'agit d'un certain Pierre P....... , ancien flic de la répression à bordeaux puis dans la région de Vichy, et ce qui est "marrant", si l'on peut dire c'est que c'est un autre Pierre ..... qui entraîne la foule à aller le chercher en prison pour le lyncher et ainsi cacher lui-aussi sa collaboration; tandis qu'un autre Pierre ancien flic devenu administrateur et responsable éphémère en attendant nouvelle affectation, donc responsable de la prison et des prisonniers laisse faire et le livre à la foule qui va le lyncher par les pieds après moult bastonnades...Il est intéressant de savoir que des 3 Pierre le pendu et décédé était "le moins coupable des 3"...Et que la colère de la foule de ce jour de marché est une colère sourde exacerbée par le fait que les prisonniers français ont du mal à rentrer en France et ne rentrent au pays qu'au compte-goutte, en plus de la colère et de la tâche de cette région qui aura eu l'honneur d'avoir le régime de Vichy transformé alors en déshonneur...L'histoire n'est pas que des mots et de l'encre; c'est aussi des sentiments et des ressentiments en accords ou pas avec leurs temps ainsi que l'information comme la désinformation, croyances et espoirs aussi de leur époque, ect. Souvent l'histoire est fille de rien...Ou de si peu, prise en compte de son époque...On peut tout lui faire dire à cette fille de rien, la cantonner, la violer, la trousser, la tondre à la libération...en faire une Pun-up pour GI venus avec des livres expliquant aux soldat que la France est un pays de gouailleurs, d'alcool et de sexe...Et après s'étonner du nombre de viols en Normandie après le débarquement du 6 juin 44; ensuite vient la fille de rien de la justice qui condamne 29 GI à la pendaison sur plus de 580 procès pour plus de 3000 viols...Et ensuite s'abat le bras de la fille sentence qui pends 25 noirs pour 4 blancs sur les 29 GI...C'est aussi cela la fille de l'histoire courdialemen

31/01/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

L’album se lit vite et agréablement, sur un sujet dramatique – et généralement tabou dans l’histoire de France : l’épuration, et en particulier la tonte de femmes accusées de « collaboration horizontale ». Tout l’album tend vers cette conclusion que l’on devine aisément, cette montée en tension qui mène vers l’inéluctable et l’horreur, l’épuration sauvage, sans procès. Le mérite de cet album est de laisser planer certaines ambiguïtés. L’homme et la femme qui vont être « épurés » ont-ils « collaboré » ? (la femme a-t-elle couché avec le chercheur allemand – ceci est-il un crime d’ailleurs ? L’homme en travaillant sur la recherche médicale avec un Allemand a-t-il collaboré ?). Les tensions de la seconde moitié de l’année 1944 sont exacerbées, chaque membre de la famille que nous suivons ayant choisi des attitudes différentes face à l’occupant. On peut juste reprocher aux auteurs de ne pas avoir plus développé personnalités et histoires des personnages (certaines choses s’éclairent un peu, tardivement, dans les dernières cases), cela aurait donné plus de force au récit. De la même manière, la haine et la soif d’épuration des FFI aurait été plus facile à comprendre en montrant les exactions nazies qui les ont motivées, mais aussi les résistants de la 25ème heure fiers de donner des gages d’engagement. Mais le récit est simple à suivre, le dessin est correct, en tout cas très lisible. C’est un album intéressant.

15/09/2023 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue boy

Pour ce qui est de la forme, le découpage confère rythme et fluidité au récit. Le dessin est agréable sans être exceptionnel et les couleurs restent sobres, dans des teintes sombres qui collent au contexte. Toutefois, un seul tome n’a peut-être pas été suffisant pour approfondir la psychologie des personnages et développer un thème complexe et toujours un brin sensible aujourd’hui. Du coup, le sujet semble avoir été survolé et presque caricaturé, comme si pour montrer leur compassion (légitime) envers ces femmes, les auteurs avaient dû faire passer les FFI pour des ordures… Cependant, on leur saura gré d’avoir abordé un chapitre souvent ignoré et peu glorieux de l’Histoire de France (tout comme la Collaboration), celui des femmes tondues à la Libération. Cette pratique machiste et lâche qui permit aux soi-disant « bons français » de trouver un exutoire facile aura laissé des traces chez les victimes, qui n’auront même pas eu le droit de se défendre dans le cadre d’un procès en règle et furent contraintes de fuir la région où elles vivaient, souvent avec un enfant dans les bras.

30/12/2011 (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Fille de rien met en lumière un moment peu glorieux de l’histoire de France : l’épuration. Sitôt le pays libéré des Allemands, une énorme purge sauvage s’abat sur tout le territoire pour punir les « collabos » avec tous les excès et la sauvagerie qu'expliquent 4 ans d'occupation. Les auteurs centrent leur intrigue sur une famille où chacun des enfants a fait un choix de vie différent (résistance, marché noir, obéissance). Jusqu’au drame annoncé, on observe cette famille française ordinaire progressivement se déchirer à cause des opinions et des principes de chacun de ses membres. L’album est bien fait et instructif, le sujet est intéressant et les dessins réalistes. A découvrir.

03/11/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai beaucoup apprécié cette lecture d'une période historique que notre pays a su vite oublier pour ne garder que les exaltations de la victoire. Sitôt la France libérée, ses habitants se sont livrés à des exactions de la pire espèce sans aucune forme de procès légitime. Il n'y a rien de pire que la vindicte populaire ! Certes, il y aura toujours des gens pour reprocher qu'ils n'ont pas eu également de procès face à l'envahisseur allemand. Bref, on se laisse gagner par la haine et la vengeance au point d'en devenir totalement aveugle. J'ose un jugement de valeur même si je suis né bien après cette guerre. Est-ce déplacé ? Je ne le pense pas. Cependant, une situation n'est jamais simple surtout en temps de guerre. En cette époque troublée, l'amalgame était vite fait. Je ne suis pas certain que cela recommencerait aujourd'hui car j'ose espérer que le peuple a fait preuve de maturité depuis cette époque. Quoique j'en doute quelques fois... Je félicite les auteurs d'avoir osé nous montrer une certaine vérité et nous donner des éclaircissements sur cette période où les femmes étaient tondues et les hommes fusillés sans aucun ménagement pour avoir collaboré avec l'ennemi. Quand on sait que 90% de l'administration française sous Pétain est restée en place sous de Gaulle, il y a quand même de quoi s'interroger. Bref, ce ne sont pas toujours les mauvais qui doivent payer l'addition en reprenant une expression employée par un résistant dans l'album en question. Une lecture en tout cas utile pour ceux qui veulent sortir de la pensée unique ou de toute forme de manichéisme. Comme le souligne l'auteur au niveau de sa narration, c'est un drame qui n'est peut-être pas grand chose au regard de celui des familles de déportés mais cela demeure un grand gâchis quand même.

05/09/2010 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Voici un album à l'intrigue réussie. Il s'agit de l'histoire d'une famille lors de l'occupation allemande. L'un des fils est résistant alors qu'un autre travaille dans un laboratoire de recherches avec un collègue allemand. Il est mal vu pour cela, on le perçoit comme collabo qui préfère mener ses travaux que d'aider des français à se nourrir à une période où on manque de tout. Le récit est bien construit, on prend le temps de comprendre les différents personnages, et le dessin est de bon niveau. Arrive la libération et la vengeance aveugle envers tout ceux que l'on juge sans aucune forme de procès comme ayant pactisé avec l'ennemi... Bref on ressent toute la rancœur des villageois et une sorte de fatalité de ceux qui en subissent le feu. Sans être renversant d'émotion ou d'inventivité, ce one-shot mérite le coup d'œil.

25/04/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Note affinée : 3.5/5 Le sujet traité dans cette BD est complexe. Les auteurs s'en sortent bien même si en 64 pages il faut prendre des raccourcis. Les relations entre Français lors de l'occupation devaient être tendues. Entre les collabos et les résistants il fallait choisir. Ceux qui ne le faisaient pas se trouvaient parfois catalogués à tort ou à travers. C'est l'histoire de Serge dans ce one-shot ainsi que celle de sa femme. Son travail lui tenait à coeur et l'amena à travailler avec un Allemand. Le contexte est d'autant plus complexe que l'histoire de sa famille résume bien les différentes tragédies que cela entraînait. Cette BD mérite d'être lue car elle traite intelligemment cette période de l'occupation et la bascule qui s'opéra avec la libération des Alliés. A découvrir.

05/04/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Il est des amitiés qu’il vaut mieux éviter par temps de guerre. Et lorsque la paix revient, il est des animosités stupidement exacerbées par des rancœurs aveugles. Des erreurs ont été commises, sans aucun doute. Et « Fille de rien » en illustre une. Devoir de mémoire ? Récit opportuniste ? Qu’importe, l’œuvre est de qualité, et mérite d’être lue. Son scénario est plus complexe qu’il n’y parait et laisse, à bon escient, planer plusieurs zones d’ombres. L’intrigue est néanmoins classique et utilise les personnages habituels pour ce type de récit (le prétendu collabo, sa femme enceinte, son ami allemand, et son frère résistant). Les informations nous parviennent au compte-goutte (logique, dans ce milieu scientifique) et, si les rebondissements sont peu nombreux, l’ambiance devient de plus en plus oppressante au fil des pages. Chaque personnage voit son profil psychologique s’enrichir au fur et à mesure, au regard d’anecdotes révélatrices. La qualité narrative est indiscutable, et constitue le point fort de et album. Le dessin est très lisible et précis. Sans être un spécialiste, je le sens inspiré par les comics américains. Toutefois, alors que ces derniers me rebutent fréquemment, ici je n’ai ressenti aucun problème, même si ce n’est pas le style que je préfère. Il me parait utile de préciser que j’ai fait lire le présent album à ma mère. Celle-ci a connu la guerre, ses privations et l’exécution par les allemands (dans son petit village de pêcheurs flamands) de 14 victimes innocentes en représailles à des actes de résistance. Dans les derniers mois du conflit, elle dut se cacher avec ses parents (mon grand-père commit quelques actions résistantes) dans une meule de foin aménagée. Elle a vu des femmes se faire tondre après guerre. Et pour elle la sanction est sans appel : toute collaboration avec l’ennemi, sous quelque forme que ce soit, était à cette époque absolument inadmissible. Il est facile de juger des excès 50 ans après, mais au moment même, des mois de frustration se sont déversés sur toutes ces personnes, quel que fut leur niveau de collaboration. Comme quoi, certaines rancœurs restent tenaces. Mais, n'ayant pas connu cette époque, je m'abstiendrai de tout jugement.

01/04/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
L'avatar du posteur iannick

Oui, je sais, la couverture de « Fille de rien » ne laisse planer aucun doute sur le thème de la collaboration et des relations franco-allemands pendant la seconde guerre mondiale. Oui, je sais, ce thème a été maintes fois diffusé dans les médias. Il n'empêche, ça reste toujours un sujet assez tabou qui laisse les gens silencieux et qui nous gêne. Alors, à mon avis, ça ne fait pas de mal qu’une histoire de ce genre soit remise sur le devant de la scène surtout de nos jours où le patriotisme pur et dur est en train de rejaillir dans la tête d’une bonne partie de la population de notre pays (mais bon, je m’égare là...). Le scénario de cette bd est bien plus complexe qu’une simple histoire de relation dite « interdite » pendant une guerre. « Fille de rien » m’est apparue comme un témoignage, comme une mise en garde contre la bêtise humaine. Cette bêtise humaine, à mon avis, est traduite dans cet album sous la forme de fausses rumeurs, de zizanie, de mensonges, de ruptures au sein même d’une famille, de jalousie et aussi... et hélas... de grande méchanceté qui vont se décupler le jour de la libération. En gros, le sentiment de la population est le suivant : peu importent les raisons qui ont conduit certaines gens à se comporter ainsi, seuls les résultats comptent ! Pas la peine de chercher à comprendre ! Cet homme a parlé avec un Allemand, c’est mal, qu’on le fusille ! Le point fort de cette bd est de nous mettre dans la même situation que les protagonistes (c’est à dire la population) de cette histoire : le lecteur ne sait rien de Lucienne, la malheureuse héroïne, il ne sait rien non plus du type de recherches qu’effectuent Jürgen et Serge dans un laboratoire de médecine, il ne sait rien ou presque du passé non plus des principaux personnages. A mon avis, le lecteur ne peut lire ce récit que comme un spectateur actif, comme une personne étrangère à la guerre qui débarque un jour dans ce village, qui découvre l’absurdité de cette situation malsaine et dont il ne peut rien faire face à tant de rancœurs ! Bref, ce scénario m’est vraiment apparu comme intelligent, touchant et qui m’a secoué, interrogé sur le type de comportement que j’aurais eu dans ce genre de situation. J’ai beaucoup apprécié le graphisme d’Arnü West au trait épais et la mise en couleurs aux tons assez sombres mais agréable malgré tout à contempler d’Albertine Ralenti. Le tout m’est apparu bien adapté au scénario de Sylvain Ricard, les ambiances sont réussies et les différents protagonistes sont assez faciles à identifier au premier coup d’œil. Les décors sont suffisamment détaillés. La narration est correcte, elle est aidée par un découpage et des cadrages simples. « Fille de rien » est une bd qui m’est apparue intéressante à lire. C’est un album qui m’a captivé par son thème. « Fille de rien » m’a également séduit par le parti-pris des auteurs de placer les lecteurs en témoins privilégiés du comportement de la population et des principaux protagonistes, et non en tant que simple spectateur. En tout cas, à mon avis, c’est une bd qui ne peut que secouer le lecteur, notamment en le forçant à s’interroger sur la façon dont il aurait réagir s’il avait vécu cette période difficile de fin de seconde guerre mondiale. A lire...

18/10/2007 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Un collaborateur c'est quoi? Comment peut-on juger qui mérite châtiment pour avoir aidé l'ennemi? Hommes torturés et fusillés, femmes à qui l'on a rasé les cheveux, frappées et humiliés... Combien y en a-t'il eu? Etaient-ils tous coupables? Pour la plupart certainement, quoi que l'on pense ensuite du sort qui a été réservé aux « collabos » - là n'est pas le sujet - mais que ce passe-t-il quand la situation est incertaine? Doit-on châtier ceux que l'on soupçonne? A la libération tant attendue, les passions s'embrasent, les gens perdent la tête, le sang coule... Tous retrouvent un courage perdu depuis bien longtemps, un peuple hurlant avivé par le souffle exacerbé d'un patriotisme qui peut enfin renaître et qui exulte. Et tant pis, si dans les rangs des justiciers de cette nouvelle nation libérée, certains n'ont pas les mains si propres ni l'âme si pure, tant pis si certains futés échappent au juste courroux populaire. D'autres n'auront pas cette chance... Ceux que l'on a vus en compagnie de sales boches paieront pour les crimes commis par l'envahisseur nazi, peu importe les raisons pour lesquelles ces gens ont fréquentés les allemands, ils paieront tout de même, leur sang coulera pour laver l'étendard tricolore... Les auteurs racontent une histoire bien sombre, l'histoire de Serge et ses proches, sa mère Pétainiste, ses frères Henri et Marc, frustres et sans courage, son frangin Roland résistant, sa femme Lucienne, son ami Jürgen. Serge est un homme passionné par sa tâche, dévoué à son travail de chercheur, il ne voit pas à quel point sa vie est au bord du chaos. Sa femme Lucienne est difficile à cerner, beaucoup pensent que le bébé qu'elle porte est de Jürgen. Jürgen est un chercheur allemand, un homme qui ne se fait plus d'illusions, depuis bien longtemps, quand l’heure de la libération approche il sait ce qui l'attend. Et quand l’ennemi est enfin défait tout vole en éclat, les non-dits n’ont plus lieux d’être, les rancœurs ressurgissent dans la famille. Filles perdues aborde un sujet délicat, loin de la ligne de front, cette histoire se concentre sur les effets collatéraux importants provoqués par les guerres. La cohabitation, la collaboration, les cas de conscience… Sans chercher à juger, les auteurs exposent des situations délicates à vivre en période de crise. Cet album soulève des questions, en lisant on peut se demander comment nous aurions réagit dans telle situation. En espérant ne jamais être confronté à de tels cas de figure. Malheureusement si le fond de cette BD est intéressant, si la reproduction d’une célèbre photo de Capa utilisée pour illustrer une scène dramatique (page 48 ) est une bonne idée… de manière plus générale, cette BD ne parvient pas à passionner, le traitement trop longuet de certains points, des révélations que l’on sent trop évidentes sur d’autres suffisent à gâcher le plaisir de lecture. Et le trait soigné des dessins d’Arnü West ne parvient pas à totalement combler les lacunes narratives. Un album plein de bonnes intentions, plombé par un traitement maladroit, vraiment dommage. JJJ

14/10/2007 (modifier)