Rocketeer

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

Le prototype d'une fusée dorsale va mettre les services secrets de nombreux pays en émoi. Surtout que nous sommes en 1938 et que les nazis le veulent...


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Aviation Dieselpunk IDW Publishing

L'action se déroule en 1938... Cliff Secord est un pilote cascadeur, un as de l'aéronautique. Malheureusement pour lui, il entre un jour -et bien involontairement- en possession d'un prototype d'une fusée dorsale révolutionnaire... Pas de chance pour lui, car les nazis vont chercher par tous les moyens à s'emparer de l'engin. Les nazis seulement ?... ben non, le FBI et le milliardaire Howard Hugues sont aussi sur les rangs. Clif va ainsi se retrouver mêlé à une sale histoire où espions de tous bords ne se font pas de cadeaux. Seulement voilà : c'est lui la cible ! Et s'il n'y avait que ça !... Alors qu'il a d'abord à penser à sauver sa peau, Cliff a également de gros problèmes de coeur avec sa fiancée, la pulpeuse Betty ; laquelle pose pour des revues érotiques...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1985
Statut histoire Série terminée (rééditée en 1 tome) 2 tomes parus

Couverture de la série Rocketeer © Delcourt 1985
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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12/09/2007 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai hésité entre deux et trois étoiles pour ma notation, j’arrondis finalement au supérieur. En grande partie grâce au dessin de Stevens, plutôt léché, en tout cas très agréable. La remarque est valable pour les décors, les engins (certains engins, avions, ont des airs rétro agréables), mais aussi les personnages. En particulier la copine du héros Cliff, une pin-up exhibée sous toutes les coutures, et dans toutes les positions (du moment que les poses sont lascives, sexy) : Betty est une caricature de la femme objet (de désir) et Stevens use et abuse de son potentiel érotique. Les aventures quant à elles se laissent lire, mais là je trouve ça quand même moins réussi. En tout cas ça n’est pas très original, mis à part le fait que Cliff, avec sa fusée dorsale n’est pas le super-héros que je pensais qu’il était avant de lire la série. Il n’y a pas le manichéisme et une certaine naïveté que l’on retrouve dans pas mal de bandes de super-héros, mais du coup les aventures sont un peu quelconques, mélangeant allègrement action, espionnages, polar (cela se passe à la fin des années 1930, avec de méchants nazis), le héros n’ayant rien de charismatique. Note réelle 2,5/5.

28/02/2024 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 5/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Un Comic que je ne possède plus ! À qui donc l'ai-je prêté, celui-là, encore ?! Je ne me souviens même pas comment il est entré en ma possession, d'ailleurs. Probablement un achat impulsif dans un festival de BD : des avions et une pin-up, ça n'est pas moi, ça, m'enfin ! Mais j'avais déjà vu des images dans "The Comics Journal" ou "Comics Scene" ; et flashé sur le look du casque -et la mise en scène très cinématographique des accroches promotionnelles. Ça a dû être ça, l'argument. C'est qu'il était drôlement doué, le Dave Stevens. J'aurais bien aimé posséder la moitié de son adresse à manier le crayon et le pinceau : quelle élégance, ce trait...! C'est super propre et incroyablement délié et, fatalement, ça donne un sentiment de facilité d'exécution GNNN ! Ah ! Tu parles ! Et la mise en page, comme un excellent story-board très fouillé mais sans insistance sur les décors : c'est idéalement équilibré. Tu m'étonnes qu'Hollywood ait acheté les droits : C'EST un film, ce Comic. Ils n'ont pas eu à trop se fouler, pour le réaliser : on leur avait déjà mâché tout le travail. L'histoire est sympa : un hommage plein de clins d’œils (pas des clichés !) à un genre et une époque révolus, avec nobles sentiments et moult rebondissements. Les bons sont gentils et l'ennemi est méchant et Cliff Secord, en anti-héros impétueux, est l'exemple-type du modèle à suivre pour les garçons en devenir, et que l'Amérique va vendre au monde entier après la guerre. Ah, flûte : je me suis manqué, alors... Tant pis ! Un Comic/bijoux d'exécution graphique, mais à lire sans se prendre la tête. Très Américain, ça aussi : un de leurs meilleurs côtés, même.

06/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'avais vu le film en 1990 tiré de cette Bd (avec Bill Campbell, Jennifer Connelly et Timothy Dalton, réalisé par Joe Johnston, futur réal de Captain America); j'avais trouvé ça très bon, et un jour à Paris en glanant dans les boutiques BD, je vois l'édition Albin Michel de 1985 à bon prix. La lecture s'est faite très rapidement, car vraiment c'est distrayant et fort bien dessiné. Créée en 1982, cette bande de Dave Stevens verse plutôt dans la parodie des super-héros, sans en approcher trop l'univers. Son succès tient au dessin soigné et fluide de Stevens qui rappelle les grandes bandes américaines des années 40 au ton glamour, ainsi qu'au mélange de personnages réels et fictifs (Howard Hughes, Betty Page) et à la re-création d'une époque où abondent les clins d'oeil, car l'action se déroule en 1938, soit juste avant la guerre et mélange les genres avec astuce (action, espionnage, policier, humour, soupçon d'érotisme). Aux péripéties drôlatiques de Cliff Secord et de sa fusée dorsale, s'ajoutent les déboires sentimentaux avec sa fiancée qui n'est autre que Betty Page, célèbre pin-up de l'époque qui pose pour des revues coquines. Les situations tordues liées à l'engin volant de Cliff, sont remplies de rebondissements dignes des pulps, et typiques des sérials des années 30 (héroïnes ligotées, poursuites effrénées, voitures fonçant dans des précipices, brutes épaisses, bagarres en plein ciel...). Friand de ces sujets remuants dans le Los Angeles d'avant-guerre où rodent de perfides nazis, Hollywood a vite repéré ce potentiel pour produire le film très réussi de 1990.

21/06/2013 (modifier)
Par jurin
Note: 3/5

Rocketeer est point de vue graphique une petite merveille, l’auteur par son dessin nous plonge avec beaucoup de réalisme dans la période d’avant guerre. C’est le coté rétro du dessin que j’ai le plus apprécié, la mise en couleur est excellente et Dave Steven n’a pas son pareil pour représenter les jolies pin-up. Pour le scénario pas beaucoup de surprise, une histoire banale d’espionnage pour la première partie et une histoire de vengeance pour la seconde partie, un type de scénario que l'on rencontre assez souvent dans les BD des années 60. Le héros ne parvient pas à séduire, incohérent , brouillon et maladroit, il a plutôt le profil d’un second rôle, d’un faire valoir. Une BD bien amusante qui vaut le détour pour son très beau graphisme . A noter aussi le très bon travail des éditions Delcourt.

02/10/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je me souviens quand le film Rocketeer est paru au cinéma, j'avais été intrigué mais je ne l'avais finalement pas vu. J'ai donc découvert l'histoire par le biais du premier tome des éditions Glénat. Finalement, Rocketeer n'a pas grand chose du super-héros que j'imaginais. C'est même plutôt un idiot impulsif qui cause plus de catastrophes qu'il n'en résout. Sa fusée dorsale, il l'a presque volée, il l'utilise à des fins égoïstes et assez immatures et il met en fait pas mal de bâtons dans les roues des vrais gentils de l'histoire. Certes c'est réaliste en définitive... mais je ne trouve pas le personnage attachant ni drôle. Et ses aventures me paraissent assez plates, pas très bien menées et bourrées de facilités et de raccourcis scénaristiques. Je suis finalement assez surpris que ce comics ait pu avoir assez de succès pour être adapté en film. Par contre, le dessin est de belle qualité. Le style est la plupart du temps semi-réaliste. Mais il y a certains moments où il tend vers le caricatural et m'a un peu rappelé certaines planches de MAD. Le mélange est assez étonnant. Et puis il y a la copine du héros ! Son métier : pin-up posant dénudée devant les photographes. L'auteur lui donne un rôle de gentille femme fatale un peu cruche, à moitié amoureuse du héros, et il n'hésite pas à offrir aux spectateurs la vision récurrente de son corps sculptural comme des cadeaux racoleurs mais... pas moches du tout. Il faut dire que les illustrations de pin-up sont la spécialité de Dave Stevens, et ça se voit. Bon, mais ce n'est quand même pas l'essentiel de ce comics. En définitive, Rocketeer se laisse lire, ce n'est pas désagréable et parfois plutôt amusant, mais le récit m'a quand même paru assez plat et doté d'un peu trop de clichés et de facilités. Pas passionnant...

22/01/2010 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Dave Stevens n'est plus. Dave Stevens était un artiste ayant travaillé dans divers domaines parmi lesquels le cinéma et l'animation. Il a aussi dessiné de nombreuses couvertures pour DC et Marvel. Dave Stevens est connu pour ses illustrations de magnifiques pin-up. Des femmes sexy qui ont inspiré plus d'un dessinateur. Je pense notamment à Frank Cho et sa Jungle Girl... Mais ce qu'il reste de Dave Stevens est sa série Rocketeer, pas mal de gens doivent se souvenir du film qui en a été tiré, dans lequel Billy Campbell volait équipé d'un Réacteur Dorsal et d'un costume rétro. Rocketeer la BD offre un scénario dans lequel les péripéties s'enchaînent à une vitesse supersonique. Nous sommes en 1938, Cliff Secord en pleine poisse découvre un Jet pack, se créé un costume de héros, prend le nom de Rocketeer. Il aura fort à faire entre les nazis, le FBI, Howard Hugues et... sa fiancée Betty. Des poursuites, de la bagarre, de l'action, de la romance, le tout dans une ambiance 1930 qui semble parfaitement retranscrite. Une BD d'aventure finalement classique qui offre un univers teinté de Rétro SF grâce à son héros : Le Rocketeer. Un héros au look parfaitement réussi qui se détache de l'imagerie classique du genre super-héros (à ce titre quand je vois Mitchell Hundred le très original héros de Ex Machina dans son costume de cuir équipé d'un Jet pack et d'un casque surdimensionné, je ne peux m'empêcher d'y voir un hommage au Rocketeer). Rocketeer n'est pas un immense chef-d’œuvre, c'est juste une BD divertissante et assez originale pour être encore aujourd'hui fort agréable à lire. Si vous en avez l'occasion il serait dommage de s'en priver. JJJ

30/03/2008 (MAJ le 30/03/2008) (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Un postulat et des développements amusants dans cette série qui ne se prend pas au sérieux. Et c'est vrai qu'à sa lecture, j'ai découvert pas mal de clins d'oeil. Passionné de "Doc Savage" (des romans écrits par Kenneth Robeson dans les années 30), j'ai été étonné -entre autres- de retrouver deux de ses équipiers (Monk et Ham) croiser notre "Rocketeer". Le dessin ?... ben , je reconnais que c'est vraiment soigné. Un beau graphisme qui met en évidence le gros travail de documentation effectué par l'auteur. Par son style, j'ai plongé dans la fin de ces années 30 et de la montée du nazisme. Le scénario ?... assez linéaire quand même mais à part de la "mouvance" super-héros. Car Rocketeer n'en n'est pas un. C'est simplement un gars qui va utiliser une roquette dorsale -bien qu'il va se vêtir d'un costume- dans des situations qui lui permettront de s'échapper de la chasse organisée contre lui. Bien aussi cette histoire de "fiancée" complètement impudique qui n'a cesse de mettre le brave Cliff dans les embrouilles. Je pense que les gens se souviendront plus (et encore) du film réalisé en 1991 que de la BD -laquelle date de 1981- mais ça n'enlève rien aux mérites de celle-ci et je m'en suis amusé à sa lecture. (oubliez le n°2 de chez Glénat en 1996).

12/09/2007 (modifier)