Vies blanches

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Un personnage énigmatique, chauve et tatoué, observe la vie d'un jeune homme nommé Perry. Ce dernier vit avec sa soeur Alice, paralysée depuis son enfance par une grave maladie.


Auteurs italiens La BD au féminin Séries avec un unique avis

Un personnage énigmatique, chauve et tatoué, observe la vie d'un jeune homme nommé Perry. Ce dernier vit avec sa soeur Alice, paralysée depuis son enfance par une grave maladie. Il entretient toujours une correspondance nostalgique avec son ex-femme, Anna, remariée et mère de deux enfants. Perry vivote, assume mal l'handicap d'Alice et hésite à répondre positivement à la proposition de son employeur de reprendre le magasin. Au retour d'une soirée, peut-être sous le coup de l'alcool et la drogue, Perry, désespéré, tente de tuer sa soeur.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vies blanches © Seuil 1997
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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16/06/2007 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Drôle de récit, assez décousu, plutôt pessimiste, que le lecteur tout comme l'auteur semblent observer de manière passive tandis qu'il se déroule lentement et sans passion. Le dessin est typé, légèrement minimaliste et épuré, d'un noir et blanc austère au trait un peu rigide. Je n'aime pas trop. L'intrigue nous amène à suivre quelques moments de vie d'un homme et d'une femme. Anna, mariée et mère de deux enfants, qui s'ennuie un peu dans sa vie et s'y sent mal à l'aise. Et Perry, qui vit avec sa soeur handicapée et dépendante de lui, qui était, semble-t-il, amoureux d'Anna dans leur jeunesse et maintient avec elle une relation épistolaire. Ces deux êtres sont observés par un personnage étrange, un peu irréel, comme une sorte d'ange qui se contente de regarder sans agir (à noter que j'ai remarqué qu'il s'agit du même personnage que dans Sous les feuilles, autre BD de Giandelli). Comme le lecteur, cet "ange" est témoin de leur mal de vivre, de leur indicible malheur. Comme le lecteur, il est témoin de leurs petites tranches de vie, de moments dont la symbolique parait assez absconse, un renard écrasé, un rêve étrange, une rencontre avec un homme défiguré dans la rue... Difficile franchement de déchiffrer le message de cette BD. J'ai dû la relire directement une 2e fois tant j'ai eu l'impression d'avoir manqué quelque chose. C'est un récit morne, décousu, mélancolique, sans doute empli de symbolisme, qui ne mène pas à grand chose même si on échappe de peu au drame. J'y suis resté hermétique.

16/06/2007 (modifier)