John Eigrutel

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Deux petits albums au format à l’italienne dont le personnage est le grand (pour la notoriété et non pour la taille) John Eigrutel lui-même.


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Format à l’italienne

Deux petits albums au format à l’italienne dont le personnage est le grand (pour la notoriété et non pour la taille) John Eigrutel lui-même. C’est un producteur de cinéma qui a constamment un cigare à la bouche. Il ne l’allume jamais car il ne fume pas. Il a la quarantaine, des sourcils proéminents, un bel enthousiasme et une grande dose d’opportunisme. Ces deux albums racontent les démêlés que ce producteur sans scrupule a avec les héros des deux albums Nicolas Polstar, personnage joué par un certain Simon Léturgie, et Bob Steel, interprété paresseusement par monsieur Frank Isard. Quand la bande dessinée rejoint le cinéma... Un dessin dynamique, précis et rapide, un découpage cinématographique, de l’aventure et de l’humour bien noir : autant d’ingrédients savamment dosés pour des albums que l’on a plaisir à lire.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1996
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série John Eigrutel © John Eigrutel Productions 1996
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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20/01/2007 | Ro
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Par Pierig
Note: 4/5
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En règle générale, je suis plutôt amateur de ce que font Léturgie père et fils (Polstar, Spoon & White) et je dois dire que "le contrat Bob Steel" (le seul de lu) est franchement une bonne surprise. Cet album met en images le fameux John Eigrutel, producteur de cinéma grand par le talent mais petit par la taille, qui a fort à faire avec Franck Isard qui doit incarner Bob Steel dans son prochain film. Mais voilà, Franck vient de gagner à la loterie et s’est réfugié aux Bahamas. Mais c’est sans compter sur la ténacité de John qui compte bien terminer le tournage de "Bob Steel"... Je trouve l’idée de ces albums géniale en parodiant ainsi des séries avec l’Editeur comme personnage central. Le côté autodérision est bien présent. Je m’attendais à quelque chose de lourd et "private joke" mais il n’en est rien. Le tout reste en effet très accessible, même pour celui qui n’a pas lu les séries auxquelles font référence ces albums. Côté dessins, le trait de Simon Léturgie est très proche dans le style à celui de Conrad. Je complèterai ma note dès que j’aurai trouvé le premier opus.

30/05/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'aime bien le style des Léturgie, j'aime bien le dessin de Simon Léturgie que je trouve dynamique et agréable à lire (et qui me fait toujours penser au dessin de Conrad que j'aime aussi beaucoup), bref c'est avec le sourire que j'ai entamé les deux albums de John Eigrutel, sans trop savoir à quoi m'attendre. John Eigrutel est le nom de la boite de production créée par les frères Léturgie. C'est donc un personnage imaginaire (enfin je pense) sensé être le producteur de leurs BD. Et il est représenté dans cette série comme un producteur de cinéma, dont les films sont leurs futures BDs et les acteurs leurs personnages. Ainsi, les albums de John Eigrutel prennent un peu la forme d'albums promotionnels, le premier concernant la série Polstar et le second concernant la série "Bob Steel". John Eigrutel est un petit nabot au gros nez, un physique proche de celui de Polstar d'ailleurs dont le personnage est ici le fils turbulent du producteur. Mais c'est aussi un producteur un peu détestable qui doit jouer les Picsou acariâtre et sournois pour ramener ses acteurs dans le droit chemin. Ca aurait pu être sympa mais... bof... Bof parce que le scénario du premier tome se borne à une suite de gags assez lourds et prévisibles, tandis que le second tome joue un peu plus sur la carte de l'aventure mais sans grande surprise ni amusement. Bof parce que le dessin est assez basique, au trait et aux décors assez peu soignés. Bref, une lecture rapide parce que les albums sont courts, mais qui m'a presque ennuyé. Cette série est une petite curiosité mais, à mes yeux, sa lecture n'a rien d'indispensable.

20/01/2007 (modifier)