Dracurella

Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)

La fille de Dracula -avec "tout ce qu'il faut où il faut"- dans des aventures "fantasticomiques".


Auteurs espagnols Pilote

Dracurella est une demoiselle heureuse. Elle vit dans une grotte qu'elle a aménagé en appartement dernier cri. Elle a pour copain et confidant son dragon Gri-Grill, une bébête écologique qui ne supporte que les produits frais. Elle passe ses journées à visionner des "séries d'amour" sur son écran dernier modèle. Tout cela ne serait qu'un long fleuve tranquille s'il n'y avait sa marâtre, une horrible jalouse. Heureusement, papa Dracula veille au bien-être de sa fille, qu 'il n'hésite d'ailleurs jamais à faire sauter "à dada" sur ses genoux !...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1976
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Dracurella © Dargaud 1976
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)
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24/10/2006 | L'Ymagier
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'ai lu les deux premiers tomes. J'ai lu cette série parce que j'adore le trait de Ribera et je ne fus pas déçu. Son dessin est excellent et j'adore les couleurs quoique je comprennes qu'un lecteur habitué aux styles plus modernes trouve cela ringard. Malheureusement, j'ai trouvé que Ribera était meilleurs comme dessinateur que comme scénariste. Les deux premiers tomes sont vraiment moyen et je doute que la suite soit de qualité supérieur. Déjà j'étais un peu surpris de ne pas retrouver de scènes de nues parce que vu de la manière dont est habillé Dracurella et l'époque de publication, je pensais tombé sur une série avec de l"érotisme soft du genre qu'on retrouve dans Little Annie Fanny. Ensuite, l'humour est plutôt potache. L'auteur détourne plusieurs personnages célèbre (Dracula, la belle-mère de Blanche-Neige, Frankenstein et son monstre, etc) et le ton parodique reste gentillet alors que j'aurais aimé un truc plus destructeur. J'ai parfois souris, mais je n'ai jamais vraiment rigolé et les histoires m'ont semblé décousu, surtout le deuxième tome qui est une longue histoire qui ressemble plus à une suite de sketchs misent ensemble. Une curiosité à lire si on aime Ribera, mais pas un indispensable à mes yeux.

25/06/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai pas découvert Dracurella dans Pilote, car en 1973, je ne lisais plus cette nouvelle formule mensuelle. J'ai acheté le 1er album qui m'avait paru intéressant par sa couverture semblant parodier Dracula. Et j'eus raison. Car cette création de Julio Ribera se révèle être un excellent pastiche des films d'épouvante. Dracurella est la fille adoptive du Maître des Ténèbres, le comte Dracula en personne, qui vit dans son château poussiéreux en compagnie de la maléfique reine du conte Blanche-Neige, du docteur Frankenstein et de Basile, intendant bossu et difforme qui rappelle le Igor des vieux films Universal. Jusqu'ici, rien d'anormal, mais Dracurella s'avère être en réalité une jolie fille naïve au coeur de midinette qui refuse de vivre auprès de son père, en s'adonnant au métier de vampire; elle préfère habiter une grotte encombrée de gadgets ménagers, en ne ratant aucun des feuilletons sentimentaux que diffuse sa télé et qu'elle regarde assidûment en soupirant, auprès de son dragon Gri-Grill. Ribera se livre donc dans son style réaliste à une amusante parodie des mythes fantastiques, et multiplie les gags clins-d'oeil, tel celui de la marâtre excessivement jalouse de Dracurella, qui interroge sans cesse son miroir magique. Hélas, cette attachante bande ne connaîtra qu'une demi-douzaine de courts récits entre 1973 et 1979 dans Pilote, trop vite sacrifiée au profit de Le Vagabond des Limbes. Elle aurait mérité à coup sûr une prolongation, car elle possédait un potentiel qui n'a été exploité qu'à moitié. Le peu d'albums permet leur achat si on est fan de fantastique à l'ancienne.

19/07/2013 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5

Une Bande dessinée publiée pour la première en 1976 et rééditée en 1990, l’âge se fait sentir. Le dessin et surtout les couleurs font vieillottes, et sont plutôt ternes. Bref, des couleurs de 1976… Coté scénario, c’est du délire du début à la fin. Une comédie, une vraie où Dracula est tournée en dérision dans son incapacité à comprendre pourquoi sa fille (si sexy) ne parvient à s’accommoder de son statut de futur reine de la nuit (pas des discos hein ?!, ne confondons pas tout !!!). Et où cette jeune fille innocente découvre les plaisirs quotidiens d’une vie presque classique. C’est agréable à lire, mais le style est souvent décousu, et le scénario au final est plus une succession de scénettes qu’une histoire à part entière. Il ne faut pas s’attendre à grand-chose en entamant la lecture. Ca part dans tous les sens, ça fait sourire, mais la BD a 30 ans, et ça se voit.

22/01/2007 (modifier)
Par fonch001
Note: 2/5

"Dracurella"... J'avais totalement oublié cette BD, jusqu'à ce que je lise l'avis de L'Ymagier. Cette BD n'a, il faut dire, rien de bien mémorable : l'humour potache est sympathique mais trop peu finaud, et la plastique de la donzelle est un peu trop mise en avant (comme quoi les Japonais n'ont rien inventé). "Dracurella" est une BD qui fait sourire plus que rire, qui détend plus qu'elle n'amuse et que l'on oublie bien vite. Les dessins et couleurs totalement surannés ne donnent pas envie de s'y replonger non plus. Cette BD des années 70 possède peu d'éléments plaidant en sa faveur. Une héroïne et son dragon relativement attachants et un humour correct bien que coquin peut-être ? "Dracurella" est une BD trop typée années 70 et ayant trop peu d'attraits pour retenir mon attention plus longtemps.

31/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Complètement loufoque !... J'ai découvert cette héroïne -avec un franc rire- dès le n° 734, du 29 Novembre 1973, de l'hebdo Pilote. Dracurella ?... une véritable parodie des meilleures références du genre qui paraissait par épisodes complets. Véritablement délirant par moments, on y trouve un "hommage" à Blanche Neige ; mais la maison des nains est devenue un hôtel, et les 7 gnomes sont ici des zombies !... Décapant par le texte, lequel sert bien le dessin tout en finesse, lisible, aérien parfois, de Ribero. Dracurella est un personnage attachant. Jolie, c'est une véritable midinette qui n'a absolument rien à voir avec sa lointaine cousine Vampirella. J'ai pris un véritable plaisir à suivre ses aventures à (légers) rebondissements qui font la part belle à une "fantasy fantaisiste" la plus débridée. Accaparé par sa grande série Le Vagabond des Limbes, Ribero délaissera pourtant assez rapidement cette héroïne qui trotte encore dans l'esprit de nombreux lecteurs. Tonique et réjouissant.

24/10/2006 (modifier)