Boskovich

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Fin du 21ème siècle... un univers robotisé où l'homme n'a plus sa place...


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Journal Spirou

L'histoire se passe vers la fin du 21ème siècle... Après un conflit mondial meurtrier, la paix semble être revenue entre les différents "grands"... La Terre aussi semble se remettre -doucement- de ses blessures... En ce temp-là, un état policier -et surtout informatique- régit la planète. Au centre d'une immense cité, une assemblée de vieux "dirigeants" grabataires -les Vénérables- a décidé la construction du Molosse Museum... un endroit, un lieu privilégié, où vont s'entasser les oeuvres d'art les plus représentatives du génie humain... Roger-Joseph Broskovich y est un magasinier-gestionnaire. Il a pour amie Marie-Martine, une chercheuse compétente. Mais aussi un directeur tyrannique... Mais bientôt, à l'arrivée d'étranges objets, l'ordre -ô combien établi- va se mettre à se dérégler, à la grande hire de la hiérarchie...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1988
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Boskovich © Dupuis 1988
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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09/10/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Noirdésir

Les deux albums que j’ai lus étant numérotés 2 & 3, ils semblent pourtant être les seuls parus (en tout cas sont les seuls référencés) : petite bizarrerie. Bizarre, étrange, c’est aussi le ressenti global après la lecture de ces histoires, inégales en intérêt et en longueur (certaines sont vraiment très – trop – courtes, comme la dernière du premier tome, le deuxième album n’en comportant qu’une longue). Plus que Boskovitch, qui donne son nom à la série, mais qui n’apparaît même pas dans toutes les intrigues (2 se passent sans lui dans le premier tome), ce qui fait le lien entre ces histoires, c’est un assemblage de fantastique, d’une sorte de SF soft, d’un foutraque (qui aurait pu être plus poétique je pense), avec des intrigues assez légères et un peu naïves. Le dessin n’est pas inintéressant, mais je ne l’ai pas non plus trouvé extraordinaire. Il est en tout cas inégal, comme les histoires. Une série qui ne m’a pas réellement captivé. Note réelle 2,5/5.

16/03/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai découvert Cossu sur Le Marchand d'Idées où il faisait équipe avec Berthet, et si j'avais moyennement apprécié le récit, j'avais bien accroché à ce type de dessin. Ici, il est l'auteur à part entière de cette Bd où il crée un univers fantastique futuriste étonnant, un monde robotisé et un état policier et informatique qui va se trouver déréglé. La série installe une atmosphère onirique et impose son originalité par ses qualités inventives en renouvelant la BD juvénile. Lorsque la série créée furtivement en 1979 a rallié le journal Spirou en 1983, elle s'est en effet démarqué du reste de la production du journal, rompant avec la tradition classique qui y règnait, sans pour autant se détourner du lectorat habituel. Avec ces curieuses aventures, Cossu a réussi à faire de ce personnage de Boskovich, petit besogneux discret, un héros très différent des autres personnages de chez Spirou. Certains auteurs comme Foerster par exemple, ont apporté dans l'hebdo une écriture nouvelle et un graphisme moins académique, c'est le cas pour Cossu, j'aime bien ce dessin très expressif, qui privilégie les à-plats noirs, et aux cases assez remplies. En plus, l'univers est original, dommage que la Bd n'aie pas continué.

23/12/2018 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Après avoir replongé dans ses Histoires alarmantes, je me suis laissé tenter par une autre lecture de Cossu. Je précise que je n’ai lu que le premier opus Boskovich et la Porte du Grand Mhoï qui est constitué de 3 histoires complètes dont la première (et la plus conséquente) a donné le titre à l’album. J’ai bien apprécié l’univers de l’auteur mais j’avoue que le sens de l’histoire m’a complètement échappé. Bref, j’ai pas tout compris, ‘faudra qu’on m’explique. Par contre, les deux autres courts récits, dans la lignée des Histoires alarmantes, m’ont davantage parlé. Le trait de cossu a quelque chose de plaisant à l’œil mais les couleurs sont passées. Bref, un premier tome qui ne me donne pas envie de lire le second, ce qui est aussi un signe …

01/05/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Quelle heureuse surprise que cette (trop courte) série !... La première apparition de Boskovich est quasi introuvable : on le découvre dans le troisième recueil du "9è Rêve" ; qui regroupe les travaux d'une section d'une école de dessin (l'Institut Saint-Luc) de Bruxelles ou Cossu y est alors étudiant (fascicule n° 3 daté du 30 Novembre 1979). C'est en 1983, alors collaborateur à l'hebdo Spirou, qu'il décide de reprendre son personnage. Boskovich ?... Une très heureuse découverte, un jour, chez un libraire. Une série fort attirante, tant par le concept novateur que par le graphisme de Cossu. J'ai apprécié ce véritable climat onirique qu'il instaure, invitant le lecteur à suivre les pas du "héros" ; c'est à dire le postulat pensé et décrit par l'auteur. Et ça marche !... Je me suis laissé prendre par l'originalité de cette série qui renouvelle fort bien le style de cette bande dessinée dite "juvénile", mais qui a de "jeune" un ton nouveau. Beau dessin, créatif, aérien souvent, qui embellit la mise en pages. Un climat très sombre règne pourtant, au gré des pages, bien représenté par une colorisation aux effets "froids". Une très bonne série, prometteuse, mais qui s'arrêtera au bout de seulement deux albums édités chez Dupuis. Dommage. C'était nouveau, dans un certain sens charmeur, et très agréable de lecture. A (re)découvrir. Vite !...

09/10/2006 (modifier)