Gazoline

Largué par Tramber après Kebra, le rat le plus destroy de la BD, Jano lance tout seul en 1983 cette héroïne sexy dans un fanzine où sévissent à l'époque Margerin, Sire, Ben Radis, Vuillemin et toute la bande des potes de Métal Hurlant. En 1989, pour l'Echo des Savanes, Jano envoie Gazoline vers des aventures pétaradantes dans l'espace au cours d'un récit long qui fait l'objet de cet album. L'héroïne navigue en effet dans la galaxie autour de la planète Mars et rencontre une faune hétéroclite et étonnante. Son look de loute sexy et aguicheuse, constitué d'une tenue vestimentaire minimaliste qui cache des formes attirantes, ne manque pas d'exciter tous les trafiquants, maraudeurs solitaires et autres aventuriers de l'espace avec qui elle s'adonne aux joies du sexe. Jano adopte un graphisme semi-réaliste à peu près semblable à celui de Kebra version Le Zonard des étoiles, et aussi un univers animalier où les personnages ont les mêmes travers que les humains. Qu'importe l' histoire sans consistance, j'ai bien aimé l'humour déjanté et le sexe cohabitant joyeusement dans ce récit distrayant, enrichi par de très belles couleurs.

02/09/2013 (modifier)

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Une bonne bd de Jano. J'adore ses dessins (je conseille également son album Carnet d'Afrique moins connu que ses aventures de " Kebra"). C'est plutôt punk dans l'esprit, Gazoline étant une sorte de guerrière des étoiles "madmaxienne". L'histoire n'est pas renversante et mérite uniquement un petit **. On suit les mésaventures de cette gonzesse harcelée par des hordes de barbares qui veulent l'enfiler (je m'excuse pour le terme cru, mais c'est dans l'esprit de cette bd). Ils y parviendront ces bâtards de leur races et à plusieurs en plus. Mais il en faut plus pour traumatiser cette Gazoline qui leur fera payer à ces fils de rien (enfin je ne sais plus mais ce n'est pas très important dans l'intrigue). Puis elle se trouvera un mec. Ils baiseront gaiement en fumant des "oinj" . Puis il y a des combats avec des pistolets laser. Voilà. Donc c'est une bd pas prise de tête ,avec beaucoup de sexe. Très agréable à l'oeil (le sexe + les dessins et les couleurs) qui ne s’embarrasse pas d'un super scénario. A rapprocher de Dodo et Ben Radis et de pierre Ouin (Le kepon Bloody héroinomane). La grande époque SF rock and roll de Metal Hurlant et de Psychopat ). **** pour les dessins et ** pour le scénario donc ***

16/02/2013 (modifier)

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Ro parle très bien de cette bd dans son avis, je le rejoins totalement mais je serai plus sévère, une étoile et c'est déjà trop payé. Graphiquement j'aime bien le style de Jano, avec ses personnages animaliers très colorés et son univers très déjanté. Mais voilà c'est tout ce qui m'a plu, et encore, comment apprécier vraiment un dessin lorsque le scénario vous laisse de glace ? L'histoire est plate et sans intérêt, mais surtout je l'ai trouvée parfois trop vulgaire, il m'a été impossible de la finir, je me suis contentée de "regarder les images". En conclusion : rien, y'a rien à dire.

09/07/2009 (modifier)

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Savez-vous que cette BD a reçu le grand prix d'Angoulême du meilleur album en 1990 ? Quand on la lit, on a vraiment de quoi être surpris car cela ressemble plus à une petite BD de série B à base de SF, de porno, de trash et d'anarchie tant dans les personnages que dans le scénario. Le dessin de Jano me plaît bien quand il s'agit des décors. Les couleurs de cette BD sont en outre très jolies et originales. Par contre, le dessin des personnages est nettement plus moyen et je n'aime carrément pas leurs visages animaliers. Jano a toujours la mauvaise habitude de dessiner ses visages avec le même rictus que je trouve exaspérant dès la deuxième case de l'album. Bref, impression mitigée concernant le graphisme de ces planches, même si la colorisation est suffisamment bonne à mes yeux pour compenser les défauts. Mais des défauts, le scénario en est également plein. Déjà, je n'accroche pas à la thématique trash, un peu punk, de ce récit de SF où violence et porno se mêlent à un humour assez basique. L'intrigue, ensuite, est banale et sans intérêt. Les personnages sont superficiels et plus instinctifs qu'attachants. Et surtout, le rythme et la narration ne sont vraiment pas bons à mes yeux. Je n'arrive pas à cerner le problème mais la lecture manque complètement de fluidité à mes yeux, presque pénible par moment tant je n'arrive pas à y accrocher. Bref, c'est un récit dans la lignée des BDs adulte-humour-trash-sexe des années 80, une BD de série B dont seule la colorisation vaut le coup à mes yeux. 1990, très petite année pour le Festival d'Angoulême, manifestement.

20/09/2006 (modifier)

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