Roco Vargas

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Série de science fiction sur la conquête du voyage interplanétaire dans le système solaire. 4 tomes parus chez Casterman et 3 chez Norma éditions.


Les années (A SUIVRE) Style Atome

Rocco Vargas, ancien héros galactique se consacre maintenant à l’écriture et surtout à son héros Sam Norton. Son passé va bientôt le rattraper lorsqu’il croise la route du détective Archi Cuper qui doit essayer d'infiltrer un groupuscule Vénusien… A suivre...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1985
Statut histoire Une histoire par tome 8 tomes parus

Couverture de la série Roco Vargas © Casterman/Norma 1985
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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28/02/2006 | klechko
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L'avatar du posteur Noirdésir

Avis mitigé au sortir de la lecture de cette série – du moins des seuls trois premiers tomes que j'ai eu l'occasion de lire (l’intrigue se suit globalement, même s’ils peuvent quasiment se lire indépendamment les uns des autres). Commençons par les qualités, du moins ce qui est à même de séduire certains lecteurs. Le dessin de Torrès tout d’abord. Il est très esthétisant, surjoue une ligne claire revisitée (style atome), en donnant aux habits, décors, une patine rétro pas désagréable : si c’est bien de l’aventure SF, de longs passages (une bonne partie du deuxième tome par exemple) nous donne presque l’impression d’être dans un polar américain des années 1950-60, auquel Jacobs aurait ajouté une touche SF. Mais je n’ai pas franchement accroché aux proportions et perspectives parfois bizarres (corps des personnages), ni aux visages parfois trop anguleux. Quant aux histoires, le mélange de polar rétro et de SF vaguement située dans les années 1980 (là aussi j’ai été surpris de ces dates, hautement improbables par rapport à ce qui nous est montré) est surprenant, mais donne un cachet amusant (un peu d’humour dans les dialogues, dans les relations entre Roco et son pote Panama pimentent un peu le récit). Mais là aussi le ramage survend le plumage, décevant. Je n’ai en effet pas été captivé par les intrigues, vaguement parodiques et souvent développées comme si le scénario était en partie improvisé (je ne sais pas ce que la parution en revue a pu avoir à faire avec cette construction décousue et un peu fourre-tout). D’ailleurs, les traducteurs semblent changer pour chaque album (ce qui est étonnant), et ça semble montrer des récits traduits au compte-goutte sans rechercher à tout prix l’unité. Bon, une lecture qui m’a laissé sur ma faim, mais je peux concevoir que certains aspects un peu parodiques, « surjoués », le côté esthétique marqué, peuvent intéresser des lecteurs curieux de ce genre de production.

03/03/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai eu l'occasion de lire dans les années 80, les 3 premiers albums de cette série, et je n'en suis pas ressorti admiratif ; intéressante oui, par sa vision d'une parodie d' anticipation un peu décalée, surprenante aussi, car elle brasse plusieurs genres, sans oublier l'humour, étonnante encore par son graphisme très marqué par les années 80 et ses représentants de la Ligne Claire, tels Serge Clerc, Yves Chaland, Ted Benoît ou même Hergé par endroits. Le dessin un peu anguleux se rapproche un peu plus de Serge Clerc. Le héros est un séducteur au physique latino de beau ténébreux à la fine moustache, un peu comme d'autres personnages de l'époque, tel Ray Banana, vêtu dans le style zazou, de même que les femmes adoptent un look et des coiffures très années 40. Tout ceci rapproche cette bande des auteurs d'après-guerre. Conçue par l'Espagnol Daniel Torrès, elle se fait connaître en France en 1983 dans le mensuel A Suivre, mais reste peu connue ; peut-être en raison d'un style justement trop formaté, et d'une vraie personnalité, il ne lui manque en effet pas grand chose pour capter l'attention du lecteur ; en tout cas, je n'ai pas trouvé le déclic, faudrait peut-être que je la relise, qui sait ?

06/12/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas mal du tout !... C'est dès Janvier 1983 que Vargas fait ses débuts -en Espagne- dans la revue "Cairo" n° 12. Vargas ?... un ex pilote intergalactique qui s'est "retiré" de ses aventures et a entrepris une carrière d'écrivain. Seul ?... non... il vit entouré de son fidèle serviteur martien -Janson- et de sa belle secrétaire Rubi. Mais ses antécédents, parfois, ressurgissent et notre héros se doit de renouer avec ses anciennes activités. Spéciale, cette série : réaliste d'une part, et complètement débridée de l'autre. Une vraie parodie de la SF, servie par un graphisme élégant qui n'est pas sans rappeler le trait de Jacobs (Blake et Mortimer). Daniel Torres fait en effet montre d'un dessin élégant, esthétisant même, qui embellit des scénarios souvent surprenants, novateurs. Une bonne série, moderne dans son style et son graphisme, mais peu connue. Dommage, vous passeriez un bon moment...

13/10/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 4/5

Je voulais vous parler d’une série peu à la mode mais qui a bercé une partie de mon adolescence, et de ce dessinateur Espagnol : Daniel Torres qui n’a pas le vent en poupe en France. C’est avec une certaine émotion et un peu de déception (puisque visiblement peu de personnes s’intéressent à cette série que beaucoup jugent ‘mauvaise’) que je tenais à y apporter mon petit bémol. Rocco vargas est un personnage qui a entamé avec succès une deuxième vie d’écrivain de séries B pour oublier la déception de ne jamais pouvoir atteindre les étoiles par le voyage dans l’espace dont il était dans sa jeunesse un des pionniers. Cette BD raconte surtout les aventures de cet ancien pilote de la conquête du voyage interplanétaire dans le système solaire dans lequel toutes les planètes sont habitées et qui se fera rattraper par son passé qu'il tente d'oublier. Cette série est pour moi très riche puisque l’on y retrouve de nombreux thèmes qui jalonnent la vie du héros comme les guerres interplanétaires, l’amitié, l’aventure, les luttes de pouvoir et d’intérêts, les trahisons, les trafics de drogue, la bêtise, l’amour, la réconciliation…etc. tout cela dans un scénario habilement construit et sans aucun temps mort. Oui le dessin de Torres est particulier avec une ambiance très proche de celle des vieilles BD des années 50 (que je trouve personnellement magnifique) mais c’est surtout un style bien à lui qui mérite que l’on s’y intéresse. J’ai passé de très bons moments avec cette série, enfin avec les 4 premiers tomes (Triton, L’homme qui murmurait, Saxxon, L’étoile lointaine) puisque je n’ai pas lu les 3 suivants assez difficiles à trouver. Alors peut-être après avoir lu ces BD, si vous en avez l’occasion, donnerez-vous vous aussi votre avis !

28/02/2006 (modifier)