Les Champs d'honneur

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

C'est une famille du pays nantais. Une famille sur laquelle le sort s'acharne obstinément.


Adaptations de romans en BD Casterman : Un monde Pays de la Loire

C'est une famille du pays nantais. Une famille sur laquelle le sort s'acharne obstinément. Après le père, la tante, la grand-mère, voilà que le grand-père s'éteint sans crier gare. A partir d'infimes indices, les auteurs font revivre ces morts et, à travers eux, remontent le temps, jusqu'à la Première Guerre mondiale, qu'ils évoquent avec une rare intensité. Adaptation du roman éponyme qui reçut le prix Goncourt en 1990.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Champs d'honneur © Casterman 2005
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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15/02/2006 | Mr Georges
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Pas terrible comme adaptation. Et, à mon avis, le roman à la base ne m’aurait pas plu non plus. J’ai lu l’album d’un trait, non parce que je l’ai apprécié, mais pour pouvoir passer à autre chose le plus vite possible. Le problème, c’est que la tranche de vie de cette famille ne m’a pas intéressé. Mais alors pas du tout ! Au-delà du récit, le dessin de Denis Deprez m’a vraiment déçu. Autant le style de l’auteur m’avait semblé inspiré et original sur Moby Dick, par exemple, autant il m’a paru flou et brouillon en l’occurrence. Bref, à éviter.

25/05/2010 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Au départ c’est un roman. Et pas n’importe lequel : Prix Goncourt en 1990. Le récit a été retravaillé par l’auteur. Il en résulte ainsi une histoire, faite par petites touches prises ci et là dans la vie quotidienne d’une famille –la sienne- ; laquelle aura vécu les affres de la Première Guerre Mondiale. C’est aussi un excellent graphisme de Deprez, où chaque case s’apparente à une peinture. La rencontre du narratif et du dessin offre une BD assez complexe au premier abord, faite d’impressions, développant une émotion vraie qui vous tient. Assez étonnant positivement. Des collaborations comme celle-là, j’en connais peu. Et ça fait vraiment du bien à une certaine normalité de la BD, une « standardisation » à laquelle je commençais –doucement- à m’habituer.

05/02/2008 (modifier)
Par Bidoo
Note: 1/5

Un véritable supplice que la lecture de ce volume, vite achevée heureusement. Le style graphique très vaporeux, dilué, sans contour précis lasse rapidement, l'histoire est sans grand intérêt et les personnages tout sauf attachants. Autre point négatif, s'il est nécessaire d'en rajouter : le texte des bulles est non manuscrit et contrairement à certaines BD où le style de la police est judicieusement choisi, ici cela se voit trop, de plus c'est en complet décalage avec le style graphique ! Le seul intérêt aurait pu résider dans le style même du dessin, mais on est plus près du travail bâclé que de la recherche impressionniste ;o). Sur ce premier avis très négatif, j'en conviens, je vais tout de même examiner le reste de la production de Deprez, que je ne connais pas encore.

27/04/2007 (modifier)

Casterman fait sa rentrée littéraire. Depuis toujours, la maison d’édition tient des liens avec le monde de la littérature et de la BD avec un résultat parfois surprenant mais toujours passionnant. L’écrivain Jean Rouaud a accepté de travailler avec le dessinateur Denis Deprez sur une adaptation du roman pour lequel il reçu le prix Goncourt voici déjà 15 ans : Les Champs d’honneur. Deprez pour la réalisation de l’album a changé sa méthode de travail et s’est mis à l’aquarelle, cela donne un sentiment de flou ou de brouillard, ce qui convient complètement aux personnages et des décors sortis des souvenirs d’une époque révolue. Une famille du pays nantais dans une vieille France d’après guerre. La loi des séries, quand un membre de la famille meurt un autre va le rejoindre peu après. D’abord le père, suit la tante, la grand-mère et le grand-père. Ceux qui ont la mémoire des souvenirs ne sont plus là pour raconter leurs histoires avec les détails qui font imaginer ce qui ne peut plus être. A la recherche d’indices, de photos ou de lettres et de souvenirs enfouis dans l’inconscience les auteurs font revivre un court instant les morts avec une force capable de faire renaître ceux que l’on a essayé d’oublier. Le dessin peut surprendre au début avec les formes imprécises que peut donner l’aquarelle, mais une fois installé dans la lecture ce même dessin apporte la profondeur et le recul nécessaire pour faire jouer l’imagination et faire ressortir les sentiments enfouis dans l’histoire et dans nos cœurs. A noter que c’est la première fois qu’un prix Goncourt est adapté en bande dessinée.

15/02/2006 (modifier)