Baraka

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Lautner, réalisateur fameux, se lance dans la BD, sans Audiard malheureusement.


Emmanuel Proust Éditions

Le commissaire ne supporte plus les échecs à répétition de son service. Il demande de l'aide à l'Einstein de la police scientifique, qui vient d'inventer "la pilule de la chance". Mais attention: ses effets ne durent que 24 heures. Reste à trouver un cobaye pour tester cette invention miracle!

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2004
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Baraka © Emmanuel Proust Éditions 2004
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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01/09/2004 | Don Lope
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Par herve
Note: 2/5
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Je vais être assez sévère sur cette BD somme toute assez moyenne. Tout d'abord, le scénario est sensé se dérouler dans la fin des années 50 (si on en croit les voitures dessinées) et quelques anachronismes sont flagrants : le Ministère des Finances est situé (voir page 11) à Bercy au lieu du Louvre, des ordinateurs sont présents (voir page 10), et enfin j'ai des doutes sur la pratique du "lifting (planche 26) et encore je passe volontairement sous silence le nom des grades de policiers de la page 3 (commandant, capitaine et lieutenant) qui correspond au grade rénové des officiers de polices de la fin des années 90. Au niveau du scénario, c'est plaisant mais sans plus : un Einstein de supérette qui découvre une pilule de la chance, testée sur un quidam abonné à la chance depuis sa naissance (Bref c'est le scénario de "la chèvre" de Francis Weber à l'envers). Pour les dessins, le personnage principal de ce premier opus est sans nul doute le commissaire (ah ! non, soyons moderne), le commandant Brouillard, véritable aboutissement d'un mélange du commissaire Pradier, de Maigret et de Jean Gabin, bref aucune imagination. En résumé, album tout à fait dispensable.

25/01/2006 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5

Lautner avait déjà mis un pied dans le monde de la bande dessinée en préfaçant Les Teigneux, hommage non déguisé à ses nombreux films. Il se lance définitivement dans le scénario de bande dessinée avec ce premier tome de "Baraka". Si la gouaille typique de ses films est présente par intermitence, l'absence d'Audiard se fait tout de même cruellement sentir, les dialogues n'étant jamais vraiment percutant. Comme le scénario en lui-même et d'une non-inventivité absolue, on est assez loin du plaisir que l'on peut éprouver en revoyant certains des films du prolifique duo ("Ne nous fachons pas", "Les tontons flingeurs"). Le dessin est dans le style des "Teigneux", pas forcément ma tasse de thé mais tout à fait lisible.

01/09/2004 (modifier)