Andy Gang

Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)

Une équipe de flics aux limites de la loi...


Bichromie La BD au féminin Les années Métal Hurlant Marseille

Andy Gang ?… c'est un policier marseillais. Un drôle -si on peut dire d'ailleurs- de flic, lui et son équipe ne commettent que des bavures… Faut dire que la vie de flic, surtout dans Marseille et sa banlieue, c'est vraiment pas tous les jours facile. La Loi ?… ben… vu que les malfrats s'en sortent toujours bien au point de vue condamnations, autant d'abord la faire respecter du mieux que l'on peut… mais à sa façon. Parce qu'il ne faut surtout pas croire que cette vie de flic c'est comme jouer aux gendarmes et aux voleurs. Ces voleurs d'antan sont maintenant devenus une véritable racaille sans foi ni lois… sauf les leurs… Alors, chaque jour, faut y aller. Que ce soit dans les quartiers chauds, les prisons, les bars mal fâmés… Andy Gang et son équipe -même s'ils paraissent désabusés- vont jouer de la répression -juste à la limite de la Loi- pour faire connaître la leur. Y a pas que du côté des flics que la peur et l'angoisse doivent régner…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1979
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Andy Gang © Les Humanoïdes Associés 1979
Les notes
Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)
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02/10/2007 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai souvent du mal avec les séries de Montellier, et celle-ci ne va pas déroger à la règle. Le dessin d’abord, extrêmement rigide, froid. Aucun reproche « technique », c’est juste que ça n’est pas dynamique. Et le Noir et Blanc très terne ne fait qu’ajouter à ce ressenti. Les quelques nuances vaguement rosâtres parfois, les tâches de rouges qui parsèment au hasard décors, objets et personnages sur quelques planches me paraissent incongrues, et ne contrebalancent pas l’impression générale. Les enquêtes sont menées sur un rythme lent, l’action semble anesthésiée et j’ai eu du mal à me passionner pour les péripéties. Montellier développe les histoires dans la société de la fin des années 1970, le dernier tome se conclut sur la campagne présidentielle de 1981 avec des affiches de Mitterrand évoquant le changement. Il est vrai que c’est assez noir, parfois glauque, en tout cas la société semble pourrie, gangrénée (flics, politiques y compris). On est sans doute dans une critique indirecte des années Giscard. Bon, en tout cas, que ce soit le dessin ou les histoires, ça ne m’a pas accroché. Sans doute qu’à l’époque ça passait mieux (graphiquement déjà, les Humanos ont publié pas mal de séries usant de ce Noir et Blanc terne et métallique). Mais ça m’a laissé aussi froid que la narration et le dessin.

29/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

A l'époque de sa création dans le journal féminin Ah! Nana, en 1976, cette série valait le détour, car elle se démarquait des bandes policières de l'époque, avec un flic atypique qui n'entre pas dans le moule du flic solitaire et désabusé, il mène une vie de famille bien rangée, mais surtout, il est à la tête d'une équipe de joyeux cowboys flicards qui connaissent des aventures picaresques où les bavures ne manquent pas. Montellier introduit le lecteur dans un univers décalé peuplé de petits truands minables, de tueurs à la petite semaine, de gros bonnets véreux et de névrosés. C'est une peinture au vitriol d'une société en décomposition, directement en phase avec des références à l'actualité, et qui ne donne pas de la police une image très reluisante. Je me suis ensuite détourné de cette série qui montrait le contraire des héros de BD idéalisés et policés qu'on voyait dans les années 70-80 lorsque la bande a continué sa route dans Métal Hurlant, c'était un peu trop déprimant... et j'ai relu récemment Joyeux Noël pour Andy Gang, ça confirme mon désintérêt, surtout qu'en plus, c'est le dessin que je ne supporte plus trop : un dessin presque figé, au rendu un peu photographique, avec des pointillés, c'est très Métal Hurlant du tout début des 80's, bref, ça ne m'attire plus. Ma note oscille entre 2 et 3, la série possède quand même un fond qui peut plaire aux amateurs de polars décalés.

02/12/2013 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Je ne sais pas si c’était bien à l’époque où c’est paru, mais aujourd’hui ça n’a pas super bien vieilli. Bon il y a bien quelques éléments désuets qui ont du charme, comme les vielles pubs placardées sur les murs. Ca a un coté vintage amusant. Sinon le principe de petites histoires pourrait mieux fonctionner. Elles oscillent entre le moyen et le pas terrible. Elles sont vite lues donc ça passe. Là où ça coince c’est que c’est terriblement répétitif. La trame des histoires est toujours la même, mais le problème principal est que la chute est systématiquement identique : une bavure de Andy et son équipe. Et en plus on a droit à 2 ou 3 bavures en boucle : le meurtre du suspect qui n’était même pas armé, l’arrestation du mauvais suspect, le meurtre du suspect qui n’était même pas armé, etc… Ça manque vraiment de renouvellement.

03/09/2012 (modifier)
Par Telechamp
Note: 3/5

Eh bien moi, contrairement a L'Ymagier, je mets franchement bien, et j'aime ! Le scénario me convient bien, les différentes histoires, qui se sont passées réellement et sont ici réinterprétées par l'auteur qui est Montellier, me passionnent bien. Le style graphique me convient bien, c'est assez en rapport avec le style glauque, sombre, parfois choquant de l'histoire et des dessins. Pour ce qui est des fins, certaines sont surprenantes ! J'aime bien, parfois j'adore, mais l'ensemble des histoires restent très inégales.

15/10/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Je mets "pas mal" mais j'aime pas trop. Les scénarios ?… ben, ils sont basés sur des faits qui se sont réellement passés mais ici transposés suivant l'inspiration de l'auteur. J'ai découvert un univers glauque, sombre, agressif aussi, dans lequel une équipe de flics sur le "fil du rasoir" tente de faire respecter la loi. Le dessin ?… c'est peut-être là que -à mon goût- le bât blesse. Un trait simple, sans aucun relief, épuré, qui pâtit d'un noir et blanc sans force. Une mise en page classique, standard, ne met pas en valeur ce qui aurait pu être une véritable descente aux enfers. "Mauvaise" série ?.. Que non… Montellier dépeint "l'autre côté du miroir", et c'est pour ça que j'aime quand même... un peu.

02/10/2007 (modifier)