The Tarot Café

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

"The Tarot Café n'est pas un mahnwa ("manga" corréen) comme les autres... Imaginez un graphisme entre Mucha et Amano, mais avec juste ce qu'il faut de Clamp pour la narration et la mise en page."


Jeux de cartes Manhwa Séries avec un unique avis

Dès que minuit passe, des clients très étranges viennent au tarot café. Ce sont des créatures non humaines, ou plus exactement, des créatures extraordinaires vivant au milieu des hommes, sans appartenir à leur espèce. Ils demandent tous l'aide de Paméla, la voyante et propriétaire de ces lieux. Mais il semblerait qu'elle cache, elle aussi, un très grand secret.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2004
Statut histoire Série abandonnée (8 tomes parus aux USA (seulement 5 en Corée)) 5 tomes parus

Couverture de la série The Tarot Café © Soleil 2004
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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30/05/2004 | Nirvanaël
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C'est pour moi LE manga à lire, oui, je le mets maintenant devant Chonchu. "Poésie", voilà ce qui vient d'emblée : "poésie". Pas celle fleur bleue de nos vers plein de spleen ou aux élans shôjô et que sais-je encore... Non, ce premier volume vous distille au fil des pages une poésie similaire à celle qui vous happe lorsque vous visionnez un Edward aux mains d'argent. Graphiquement vraiment splendide, cet auteur me touche vraiment rien que par ses traits. Je trouve ses designs de persos et surtout les regards qu'il leur donne magnifiques. Ensuite, le côté "gothique", "fantastique", est amené et traité avec une sensibilité tout à fait féminine, d'une grande douceur, sans que cela ne soit mièvre à aucun moment. Le rapprochement de Bp avec Clamp ne me semble pas idiot, bien qu'un peu caricatural. Je retrouve du Tokyo Babylon surtout dans l'aspect extérieur du volume, couverture plastifiée, quasiment monochrome, et un tantinet dans la mise en planche, très épurée, et aussi pour le seul point noir de cette édition, la papier à effet "transparence", un peu agaçant. Bien que je le rapprocherais plus d'un Trèfle encore pour ce qui est de la mise en planche, mais la comparaison s'arrête là. Où la mièvrerie des Clamp m'agace, je me prends ici à sourire et à me sentir bluffé. Là où la "poésie" d'un Trèfle me laisse presque de marbre, celle-ci, en un volume, me touche profondement.

30/05/2004 (modifier)