Les Fabuleuses Dérives de la Santa Sardinha

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Drôles, paillards, les marins de la Santa Sardinha abordent des nouvelles contrées, plus pour les trésors qu'elles peuvent contenir que pour dresser la véritable carte du monde.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Animalier Echo des Savanes Vieux gréements

On embarque avec tout l’équipage de la Santa Sardinha et, après avoir mis le cap sur l’Afrique [tome 1], nos grands explorateurs débarquent en Asie [tome 2]. Chaud devant ! Car l’Asie, quand on connaît pas, c’est franchement dépaysant ! Le capitaine Alvares, le padre Salvator, Dom Avido de Rapina... C’est la clique au grand complet de nos navigateurs portugais qui foule le sol de ce continent aux habitudes et aux coutumes plutôt étranges. Première escale, l’Inde. Difficile de ne pas céder aux tentations nouvelles, parmi lesquelles le haschish tient une bonne place. C’est donc tout l’équipage qui se retrouve affalé sur la plage, défoncé, incapable de mettre un pied devant l’autre. Et quand il s’agit de goûter aux plats épicés, les ventres de nos petits occidentaux supportent mal le changement ! Comme d’habitude avec Jano, on part pour un dépaysement total et une vision pour le moins décalée des grands explorateurs. Les belles légendes prennent un sacré coup dans l’aile. Ici, les marins ne sont que pillards et jouisseurs, toujours prêts à lever l’ancre pour rejoindre les paradis artificiels. Les dessins, extrêmement colorés, racontent parfaitement le quotidien de l’Asie. Les détails sont soigneusement travaillés et chaque planche est un vrai régal de drôlerie et de sensibilité. Quand on pose un pied sur le pont de la Santa Sardinha, bien difficile de ne pas céder à la tentation d’y rester !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1999
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Les Fabuleuses Dérives de la Santa Sardinha © Albin Michel 1999
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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08/05/2004 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai retrouvé cette bande dans l'Echo des Savanes en 1998, tout au moins les mini-récits qui constituent le tome 1, je ne les avais pas lus à l'époque, ça ne m'attirait pas, mais comme en ce moment, je suis en pénurie de Bd, j'essaie de revoir ce qui m'a échappé dans les journaux de BD que je possède, et encore je n'ai pas sous la main le gros de ma collection de l'Echo, je n'ai que les années 98 à 2000. Je trouve que ça rappelle un peu d'autres bandes humoristiques de pirates telles que Pepito ou Surplouf en plus salace évidemment, avec des personnages abrutis ou crétins qui ne pensent qu'au sexe, à la buvande et à la rapine, en fait ces marins portugais sont guère différents des vrais qui ont exploré les océans aux XVIème et XVIIème siècles, c'était aussi de vulgaires pillards qui s'abritaient derrière le paravent de la christianisation et de la colonisation forcée. Sauf qu'ici, Jano livre une version plus décapante et revisite leurs expéditions, mais au final je ne trouve pas que ce soit si drôle, c'est un humour qui ne m'a pas vraiment déridé, d'où ma note négative. En fait, il n'y a pas de gags ni de situations vraiment comiques, juste une ambiance humoristique et des têtes de personnages qui donnent une impression de drôlerie. Dans un genre similaire, je préfère largement Surplouf qui paraissait dans Pif-Gadget, même si c'est une bande jeunesse, mais au moins c'était joyeux et magnifié par le dessin de Cézard, encore que là, je reste assez indulgent pour le dessin de Jano que je trouve très coloré et surtout très soigné, il y a une nette différence entre le dessin un peu gribouillis et mal foutu qu'il faisait sur Kebra et ces marins de la Santa Sardinha, c'est donc le bon point de cette bande qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.

02/05/2020 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 1/5

Dérives… oui… fabuleuses… euh, faudra repasser, là !… Cette série ne m’a vraiment pas amusé. Certain(e)s pourront peut-être parler d’histoires décapantes faites d’un bon mélange de femmes, de fric, d’alcool… tant mieux pour eux (ou elles). C’est surtout le dessin qui m’a heurté. Les personnages ont un ces « goûts » de Goutatou et Dorochaux de Mouminoux que c’en est près du mimétisme. Et comme je n’aimais déjà pas trop le graphisme de cette série là, autant vous dire que « nos » navigateurs portugais peuvent toujours être à la recherche des Indes, ce n’est pas moi qui les guiderai. J’ai lu quoi !?… une série au narratif un peu neu-neu, dont le textuel aurait pu faire rire les jeunes lecteurs de Mickey voici quelques dizaines d’années. Vraiment un humour au ras des pâquerettes où les quelques rares bons mots sont à rechercher. J’aurais voulu mettre du positif. Mais non. Découragé je suis par cette série insipide, inodore et peu inspirée. J’avise très rarement un « 1 ». C’est le cas ici. J’aime VRAIMENT pas.

29/04/2009 (modifier)
Par Felipe
Note: 3/5

Comme d'habitude, dans les BD de Jano, les personnages de la Santa Sardina sont obsédés par le cul et la défonce. On peut trouver ça soit lourd soit léger. Le coté personnages modernes transposés au XVIe siècle, avec néanmoins des références historiques réelles, n'est pas très éloigné du ressort humoristique qui a fait le succès des Astérix, même si on est loin d'atteindre le même talent. Personnellement, je trouve les tronches des personnages assez marrantes. BD plaisante à lire, donc, mais de là à l'acheter...

13/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Jano, c'est d'abord un style de dessin. J'aime assez ses couleurs gais, ses décors, ses dessins de bateaux, etc... Mais par contre, je n'aime pas franchement ses personnages animaliers : je leur trouve tous une tête assez similaire, avec le même sourire grinçant et une tête de shooté. Ensuite, ici, ces histoires de navigateurs portuguais qui débarquent successivement sur les côtes africaines, puis américaines et enfin indiennes, ça ne m'a pas franchement plu. Jano a une façon de transposer le monde actuel dans un décor historique, transformant les peuples indigènes ainsi que les navigateurs eux-mêmes en personages trop modernes, accrocs à l'alcool, à l'"herbe à fumer" et au sexe. C'est un peu lourd, et franchement, je ne trouve pas ça drôle. Bref, ce sont là des histoires que je lis avec un certain ennui et un désinterêt prononcé.

08/05/2004 (modifier)