Phantasmagoria

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un roman graphique en noir et blanc, qui nous ramène à l'époque des Penny Dreadful (histoires macabres inspirées plus ou moins de faits divers réels) avec des fantômes, des esprits et de la magie.


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Dans le Londres victorien, une entité maléfique est invoquée par un rituel occulte. La créature se déchaîne alors à coups de meurtres et de possessions dont la finalité est de créer un artefact qui permettra aux ténèbres d'envahir notre monde. Le destin de l'humanité est alors entre les mains de deux sorciers qu'oppose une querelle ancestrale : le professeur Hawke et Edwin Drodd. Ils s'engageront dans un combat sans répit pour contrer les puissances obscures, mais en auront-ils le temps ?

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Juillet 2025
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Phantasmagoria © Graph Zeppelin 2025
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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13/09/2025 | Cacal69
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Par Cacal69
Note: 3/5
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Sic incipit fabula. J'ai enfin pu me procurer le quatrième opus de la collection El Torres. Et il est dans la même veine que Le Puritain et Rituel Romain. Une histoire où un esprit maléfique va être la cause de bien des malheurs. El Torres nous plonge dans un Londres fin XIXe siècle, des ruelles sordides et brumeuses du quartier de Whitechapel aux beaux quartiers. Une mise en situation qui ne peut faire penser qu'à Jack l'Éventreur, car des meurtres horribles vont être commis. Les victimes ne seront pas des prostituées, mais des gens de la bonne société affiliés à une loge maçonnique. Deux inspecteurs de police mènent l'enquête, mais c'est un étrange personnage aux pouvoirs surnaturels, Hawke, qui sera au centre du récit. Une histoire très classique dans le genre esprit maléfique et possession, mais El Torres va y introduire de la mythologie égyptienne avec le dieu Horus (le faucon) et surtout avec Jannès et Jambrès (des magiciens de la cour de Pharaon). C'est la dualité entre ces deux sorciers (qui ont traversé les siècles) qui met du piment au récit. Une narration maîtrisée pour un bon moment de lecture. Un délicieux mélange d'Éxorciste, de Lovecraft et de Penny Dreadful (avec la délicieuse Eva Green). Ce qui saute aux yeux, c'est le magnifique rendu en noir et blanc de Joe Bocardo (Sang Barbare). Son dessin aux lignes brouillonnes et expressives retranscrit magnifiquement ce Londres Victorien dans toute sa flamboyance et son misérabilisme. La représentation des décors est somptueuse. Une mise en page très cinématographique. Un artiste à surveiller. Note réelle : 3,5. Je conseille aux amateurs de ce genre de récit.

13/09/2025 (modifier)