Rituel Romain

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une histoire surprenante d’exorcismes et de possessions qui n’est pas sans rappel de films classiques tel que L’Exorciste de William Friedkin.


Auteurs espagnols Diables et démons L'horreur en bande dessinée Les petits éditeurs indépendants Nouveautés BD, comics et manga Vatican

Le meurtre d’un cardinal ébranle le Vatican. Mais ce meurtre est si cruel et si vicieux qu’il va bien au-delà de tout crime ou complot ayant jamais eu lieu au Saint-Siège. Le père John Brennan, connu comme l’exorciste le plus audacieux de l’Église, est rappelé à Rome. Sa mission est de lutter contre le Mal… un mal qui pourrait bien entraîner la destruction totale de l’Église catholique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Juillet 2025
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Rituel Romain © Graph Zeppelin 2025
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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23/07/2025 | Cacal69
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Par Cacal69
Note: 3/5
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Un album qui plonge dès la première planche le lecteur au cœur de l'intrigue, celle de la mort d'un cardinal au Vatican. Un cardinal qui était l'exorciste du Saint État. Certains hauts dignitaires de l'Église vont alors demander l'aide du père John Brennan, un exorciste à la réputation sulfureuse. Sa mission ? Exorciser le pape ! Évidemment le début du récit fera penser au film l'Exorciste de William Friedkin, il va pourtant vite s'en démarquer. Hormis le pape possédé par un démon (ce qui est une première je crois), ce qui pourrait mettre à mal l'Église catholique si cela venait à se savoir, El Torres va y mêler un chouïa de pédophilie et les luttes intestines au sein du Vatican. Un scénario bien construit malgré quelques faiblesses dans la réalisation et des personnages un peu trop clichés à mon goût. L'histoire reste cependant captivante pour l'amateur que je suis de ce type de récit. Le vocabulaire employé, lors de la présence des démons, n'est pas pour les chastes oreilles. Je ne suis pas complètement convaincu par le graphisme. Le dessin de Jaime Martinez dans un style proche du réalisme manque de lisibilité par moment, il reste cependant expressif et sa mise en page est académique. Les couleurs sombres de Sandra Molina restituent l'ambiance oppressante du récit, mais elles accentuent le manque de lisibilité. Il n'est pas toujours évident de reconnaître les personnages. Le dernier chapitre, des mêmes auteurs, revient sur le passé du père John Brennan et sur les origines de l'intrigue principale. Anecdotique. Une lecture recommandable pour les aficionados du genre.

23/07/2025 (modifier)