The Dangers in my heart

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas...


Akita Shoten La BD au féminin : le manga Shonen

Ichikawa est un collégien renfermé et torturé, étrangement attiré par Anna, la plus belle fille de l’école, qui est sociable et drôle, soit l’inverse du protagoniste. Si cette attirance du héros se traduit d’abord par une pulsion destructrice, il ne tarde pas à comprendre qu’elle pourrait en réalité cacher autre chose…

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Septembre 2023
Statut histoire Série en cours (10 tomes parus au Japon, série en cours) 6 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série The Dangers in my heart © Kana 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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09/10/2023 | Mac Arthur
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Tiens, ce manga est sorti en France. Comme souvent avec les mangas modernes, j'ai connu tout d'abord son adaptation en anime. Ce qui frappe en premier lieu c'est que comme l'écrit Mac Arthur, l'ambiance est beaucoup moins gnan-gnan que plusieurs séries romantiques et aussi je trouve que c'est moins puéril que d'autres shonen du même genre. Je veux dire, certes la manière dont se comportent les personnages est souvent immature, mais tout me semble crédible. On n’est pas dans un récit où le héros va se retrouver dans des situations téléphonées avec des filles à poils. Ce sont juste des adolescents avec des pensées parfois immatures sur le sexe et qui peuvent avoir un comportement ou des pensées un peu malsaines (et pas nécessairement liées au sexe), mais sans tomber dans l'excès. Je pense qu'on va tous se retrouver dans des situations, en tout cas moi je me suis reconnu ados lorsque le héros a peur de se retrouver dans des situations embarrassantes et réfléchit trop à ce qui peut arriver s'il fait telle action ou pas. Bon, c'est sympathique à lire et les persos sont attachants, cela reste le type de manga dont j'aime bien quelques tomes, mais je ne me vois pas en lire des dizaines et des dizaines de tomes. Il faut dire que je ne suis plus le public cible des shonens, mais je trouve celui-ci plus intéressant que d'autres mangas pour ados qui ne font que reprendre les mêmes formules. Le dessin est bon.

10/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Honnêtement, j’ai vraiment craint de tomber sur une énième histoire d’amour de pré-adolescents japonais sans intérêt, gnangnan et remplie de clichés mais, très étrangement, et alors qu'en gros j'ai eu droit à ce que j'appréhendais, j’ai plutôt bien accroché. Le rythme (sur les deux premiers tomes) est bon, les personnages principaux ont ce qu’il faut de farfelu pour les rendre sympathiques, les personnages secondaires offrent la panoplie idéale pour que l’on puisse y identifier tel ou tel camarade de classe (voire soi-même) et l’idée à la base du récit n’est pas totalement dénuée de sens. Après, ça reste du shonen, romantique dans le cas présent, donc il ne faut pas s’attendre non plus à ce que ça vole très haut. Destiné à un public de jeunes adolescents (12-13 ans), l’histoire parle de l’éveil à l’amour et à l’attirance physique. 12, 13 ans, garçons, éveil à l’amour, vous l’aurez compris, dans un pays où la majorité sexuelle est longtemps restée de 13 ans ça cause d’érection, de soutien-gorge vu par transparence, de ce qui se cache sous les jupes des filles. Mais ici, les personnages ont ce qu’il faut de naïveté, d’inexpérience, d’immaturité pour que ça passe sans spécialement me choquer. C’est bête, souvent puéril mais, quelque part, je trouve cette histoire et ses personnages principaux touchants. Au niveau du dessin, ce shonen ne s’extrait pas de la masse. On tombe sur le style très passe-partout que l’on retrouve dans 75 pourcent des productions du genre, ni bon ni mauvais, facile à lire avec des personnages bien typés, des décors simplifiés voire inexistants et des expressions caricaturales directement issues du manuel du parfait petit mangaka. A titre personnel, j’ai trouvé ces deux premiers tomes sympathiques. Sujet oblige, les allusions sexuelles sont fréquentes et peuvent choquer les parents de jeunes adolescents qui voudraient lire cette série mais je la trouve encore assez soft et surtout fondamentalement crédible quant à la puérilité avec laquelle un jeune adolescent gère ses premiers émois, quand bien même ceux-ci se manifestent dans son caleçon. Et puis, plus que le désir sexuel, le sujet principal demeure le sentiment amoureux en général, l’envie d’être avec quelqu’un, de partager son intimité, ses secrets, de s’attacher à ses défauts. La trouver physiquement désirable n’est qu’un élément de plus dans l’éventail des petits détails qui font qu’on aime quelqu’un ou pas. Gentil.

09/10/2023 (modifier)