Le Prof qui a sauvé sa vie

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal +) raconte à Florence Cestac ses années d'enseignant.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Autobiographie Ecole La BD au féminin Séries avec un unique avis

Jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980, Albert Algoud atterrit dans le trou du cul du monde : un bled de Haute-Savoie. Anticonformiste, faisant fi des vieilles lunes éducatives, Algoud est le pendant foutraque de l'enseignant Daniel Pennac (Chagrin d'école). Comme quoi, un bon enseignant, ça peut vraiment changer des vies, à commencer par la sienne !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Mars 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Prof qui a sauvé sa vie © Dargaud 2023
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/04/2023 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

C’est la déception qui prévaut à la fin de cette autobiographie partielle d’Albert Algoud. En effet, je n’ai pas trouvé son parcours d’enseignant très intéressant. Je peux même dire que son discours aura été du genre à m’horripiler furieusement. Trop caricatural, trop moralisateur de gauche avec ce côté « laissons faire les enfants et ils deviendront des génies » qui ne cadre pas avec mes propres convictions, trop paternaliste (avec ce sentiment qu'il se sent supérieur à ces provinciaux certes amusants et sympathiques mais quand même un peu retardés). Je ne crois vraiment pas que c'était l'image qu'il voulait donner de lui... mais c'est celle qui s'est dessinée dans mon esprit. Au dessin, Florence Cestac œuvre dans son style habituel. D’énormes patates en guise de nez, des personnages souvent très souriants, des décors des plus secondaires. A titre personnel, j’aime bien la bonne humeur qui s’en dégage. Ce trait a un côté maîtrisé décomplexé qui me plait. Je n’ai pas été séduit par l’image qu’Albert Algoud donne de lui-même. Je n’ai pas trouvé ses anecdotes spécialement drôles ou émouvantes ni étonnantes. Et le dessin de Florence Cestac, s’il ne m’a pas déplu, ne fait tout de même pas partie de ceux qui me font oublier le caractère roboratif d’un scénario. Techniquement parlant, il n’y a cependant rien de vraiment négatif : la narration est vivante, le découpage est clair, l’album a une longueur suffisante pour développer le sujet sans se traîner en longueur. Mais je me suis quand même passablement ennuyé.

03/04/2023 (modifier)