Torpedo

Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 11 avis)

Angoulême 1986 : Alfred du meilleur album étranger traduit en français Un homme de main italien macho et sans scrupules, aidé d'un benêt, s'occupe de différentes missions (donc plusieurs petites histoires de quelques pages par tome), se déroulant dans les années 1930, où interviennent régulièrement de jeunes filles aux formes avantageuses. Humour souvent noir et dessin vivant. Un bon petit moment de détente et de rires.


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Luca a quitté l'Italie et a gagné l'Amérique après s'être vengé du meurtre de son père par le parrain local. On le retrouve bien après quand il bosse pour la mafia et d'autres commanditaires, mais on a droit à de petits flashbacks de temps à autre.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1983
Statut histoire Histoires courtes 15 tomes parus

Couverture de la série Torpedo © Vents d'Ouest 1983
Les notes
Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 11 avis)
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20/06/2003 | hipopom
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L'avatar du posteur Noirdésir

Abuli est un auteur assez prolifique, dont j’aime bien le style, le ton, souvent noir, et ici je trouve que c’est une de ses plus belles réussites. Accompagné de Thot au départ (2 histoires je crois), il est ensuite en duo avec Bernet. Et ça tombe bien, car je préfère le dessin de ce dernier, parfaitement raccord avec les histoires concoctées par Abuli : son utilisation d’un Noir et Blanc tranché, relativement gras, ajoute de la noirceur à des récits qui n’en manquent pas. Les histoires justement, tournent autour d’un tueur, Torpedo, totalement dénué de scrupules, voire de sentiments, qui exécute froidement ses contrats – en même temps que ceux qui sont désignés par ceux qui le payent. Il n’hésite ainsi pas à flinguer un vieil ami si c’est nécessaire à son business. Parfois accompagné de son acolyte Rascal (qui est son premier défouloir en fait), souvent en solitaire, il accumule donc les meurtres, et les conquêtes féminines. Il faut dire qu’il fait tomber autant les femmes (qu’il traite souvent avec machisme, voire mépris) que les cadavres. Et, cerise sur le gâteau, les dialogues d’Abuli sont remplis de cynisme, de dérision, d’un humour noir (surtout dans les chutes des histoires, souvent amusantes), ce qui rend assez jouissives les saillies du bonhomme (c’est souvent Torpedo lui-même qui nous narre ses aventures, sur un ton faussement dépassionné, très « professionnel » et froid, lui qui manque totalement d’empathie, de morale). Ce polar, se déroulant au milieu des malfrats des années 1930, est une des meilleures séries du genre (lecture fortement recommandée aux amateurs), et une nouvelle très bonne collaboration entre Abuli et Bernet, aussi auteurs du bon Snake et du très bon Sur Liste Noire entre autres.

15/07/2019 (modifier)