Similimondes

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Stan Zygart nous entraîne dans les trépidantes aventures du Capitaine Turlupin, fuyant une planète en danger qui ne veut plus de nous, vers un monde à reconstruire d’urgence sur de nouvelles bases de partage et de justice.


Format à l’italienne Les petits éditeurs pendant la pandémie Séries avec un unique avis Une image par page

Illustrateur et graphiste, Stan Zygart puise aussi bien son inspiration dans les œuvres de Bosch, Daumier et De Crécy que dans la contemplation d’une mouche sur le coin d’une table, ou celle d’une miette sur le coin d’une bouche. Le monde est absurde. Avec élégance et dérision, il l’interroge, s’efforce de lui donner un sens et de le rendre parfois un peu plus poétique.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2020
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Similimondes © Patayo 2020
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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22/11/2022 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’avais découvert il n’y a pas si longtemps ce petit éditeur, et ma foi, les petits albums au format à l’italienne qu’il publie sont vraiment intéressants. Et des 5 que j’ai pu lire, c’est clairement la série qui m’a le plus plu. Le coup de cœur est valable pour l’aspect graphique, mais aussi pour l’histoire elle-même, qui ne paye pas de mine, mais que j’ai trouvée à mon goût. Esthétiquement, j’ai trouvé le dessin très chouette. Un rendu proche de la carte à gratter, jouant sur toutes les nuances du Noir et Blanc, du gris, avec quelque chose de brumeux, d’évanescent qui conforte l’impression de rêverie dégagée par le récit. Le récit justement, où se mêlent fantastique, poésie, dans un univers assez riche, mais qui ne livre pas toutes les clés. Il y a un peu de surréalisme dans ces aventures improbables, un peu de de Crécy dans une certaine folie « douce ». Mais Tim Burton ou Bosch peuvent être convoqués au rayon des influences. Deux mondes s’ignorent, perchés je ne sais où, l’un sur l’autre (dans on ne sait quels nuages ou univers, rien n’est précisément ancré), deux univers qui sont reliés à la fin de ce premier tome lorsqu’un personnage « du dessous » est « remonté » au « dessus ». Quelques touches oppressantes, mais l’imagination est ici à son aise. Peu de dialogues, pas mal de commentaires en off. L’histoire , comme souvent chez cet éditeur, peut s’adresser à un jeune lectorat. Mais un adulte comme moi y a aussi trouvé son bonheur. J’attends de voir comment cette intrigue va se poursuivre, mais en l’état, c’est un récit que je vous encourage à découvrir.

22/11/2022 (modifier)