El Libertador

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Biographie de Simon Bolivar.


1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte 1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Amérique du sud Auteurs espagnols Biographies Séries avec un unique avis

Bolivar a réussi à lever le vent de la révolte contre le colonisateur espagnol. Il a aussi réussi à maintenir vivant le rêve d'indépendance, malgré les revers. L'Amérique latine lui doit en grande partie ce qu'elle est aujourd'hui.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1987
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série El Libertador © Dargaud 1987
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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30/06/2022 | Noirdésir
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On a là une biographie assez classique de Gourmelen, avec une narration qui, parfois, est un peu lourde – même s’il s’affranchit quand même d’un côté trop didactique. Il n’y a pas non plus trop de raccourcis et, si l’on compare avec les collections de biographie de personnages historiques plus récentes (comme la collection « Ils ont fait l’Histoire » de chez Glénat par exemple), je trouve que ça tient largement la route. Quelques commentaires en off redondant par rapport aux textes des bulles, et une réutilisation de certains thèmes (lors du passage des montagnes par exemple), voilà quelques petites critiques de détails, mais globalement, la narration est agréable. Gourmelen nous dépeint Bolivar en une sorte de Napoléon d'Amérique, jouant sur la mobilité de ses troupes pour défaire ses ennemis par des marches et contre marches, traversant montagnes et autres contrées inhospitalières. Mais le gros point fort à mes yeux de cet album est le dessin de Palacios, compagnon de Gourmelen sur Mac Coy, et qui ici donne toute la mesure de son style très baroque (c’est cet aspect qui me fait arrondir aux quatre étoiles). Un trait gras, un jeu violent sur les couleurs (comme pour Mac Coy, il excelle dans les paysages insolés), une violence exacerbée par quelques scènes s’inspirant de quelques grand dessinateurs espagnols (Goya en tête), je suis vraiment fan de ce travail de Palacios, ici au sommet de son art. Je ne sais pas si cet album a été moins diffusé que les autres de la même collection, mais le fait est qu’on le rencontre rarement en librairie d’occase, alors même que les Mac Coy y sont souvent. En tout cas, il mérite franchement un coup d’œil. Note réelle 3,5/5.

30/06/2022 (modifier)