Shunga - La Peur d'aimer

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Dans un Japon encore arriéré, comment retrouver le plaisir de faire l'amour ?


Geisha Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs pendant la pandémie Séries avec un unique avis

Nous sommes en 1870, au Japon. Ukiyo est l'institutrice du petit village où elle est née. La jeune femme affiche un désintérêt pour les choses de la chair, rendant la relation avec son époux plus qu'orageuse. La situation finit par alimenter les ragots. Contrainte et forcée, Ukiyo quitte son village pour éviter la honte à sa famille. Elle rejoint sa cousine Stami à Kawasaki. Celle-ci a adopté la condition de Geisha. Les deux femmes se retrouvent complices, s'avouant mutuellement leurs difficultés, leurs peurs. Stami tente alors d'amener Ukiyo à retrouver le plaisir des sens qu'elle avait perdu et l'accompagne dans un intense voyage d'expériences érotiques, mais sans grand succès. Jusqu'à la fête de la fertilité, qui se tient chaque année en avril à Kawasaki. Ce jour-là, un double séisme submergera notre héroïne... Texte éditeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Décembre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Shunga - La Peur d'aimer © Félès 2020
Les notes
Note: 2/5
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18/03/2022 | Cacal69
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Par Cacal69
Note: 2/5
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Une lecture rapide et plutôt décevante. Ukiyo est l'institutrice du petit village où elle est née. N'ayant aucune envie pour les plaisir de la chair et ne voulant se donner à son mari qu'elle n'a pas choisi, elle est repudiée par celui-ci. Sa famille l'envoie chez une cousine à Kawasaki pour éviter la honte. Qui se cache sous le pseudonyme de Katsukazan ? D'abord la traduction : "volcan actif". Un auteur atteint de troubles du spectre autistique et d'agoraphobie. Il ne sort que très rarement de son appartement à Tokyo où il vit. Et lorsqu'il met le nez dehors c'est avec un casque de moto sur la tête. C'est à travers les toiles du maître Hiroshi Yoshida qu'il va puiser son inspiration  pour les décors de cet album. Un graphisme qui tend vers l'estampe dans des couleurs mates et chaudes. Très beau. Par contre les visages ne se ressemblent pas toujours d'une case à l'autre. Mais il est facile de reconnaître le peu de personnages avec leurs vêtements. Le point faible est l'histoire en elle-même, bien trop simpliste avec une fin peu crédible. Je n'ai pas adhéré à ce tremblement de terre qui redonne l'envie de faire des galipettes. Un récit où la voix off de notre héroïne prédomine et qui traite de la transidentité de façon superficielle. Une lecture trop rapide qui ne permet pas de s'attacher aux personnages. Note réelle : 2,5. Malgré le dessin.

18/03/2022 (modifier)