Les Vins d'Orient, de Babylone aux pharaons

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Le nectar d’un roi. Le fruit d’une promesse.


Auteurs italiens Bouffe et boisson Corbeyran Le vin Proche et Moyen-Orient

Antiquité. Dans son palais, le roi de Babylone convoque un marchand pour le charger d’une mission spéciale : dénicher le meilleur des vins afin qu’il puisse, en tant que monarque, profiter d’une boisson digne de son rang. Pendant ce temps, en Arménie, un vieux vigneron sur le point de trépasser, fait jurer à Abban, son plus jeune fils, de respecter sa dernière volonté : que son vin soit bu par une tête couronnée ! Porté à la fois par sa promesse et l’appel de l’aventure, le jeune homme embarque pour Emar rencontrer son destin. Et changer celui de sa famille.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Mai 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Vins d'Orient, de Babylone aux pharaons © Glénat 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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13/11/2021 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Après avoir lu l'an dernier Les Amphores de Pompéi, je reviens par hasard à cette collection Vinifera dont je trouve le concept intéressant ; je n'ai pas encore le recul suffisant pour déterminer quels sont les récits les plus réussis de cette collection, n'ayant lu que 2 albums, mais celui-ci m'a laissé une excellente impression. Corbeyran reste donc fidèle à ses séries axées autour des vins, comme Châteaux Bordeaux ou In Vino Veritas (Toscane), et continue sa vulgarisation érudite sur le vin, c'est sympa car j'y apprend toujours des choses. Ici, il remonte très loin, aux origines du vin, on apprend que le vin est un des produits majeurs de cette lointaine Antiquité, un produit de luxe même destiné aux souverains et aux grands seigneurs, alors que je croyais qu'en Mésopotamie, c'était la bière qui était préférée et bue, comme en Egypte. Corbeyran utilise ce matériau et cette époque reculée pour tisser un récit très plausible, même si le manque d'informations historiques très précises sur cette époque a dû l'obliger à imaginer des faits. Son talent lui permet de construire une histoire ayant une réelle épaisseur assortie d'éléments historiques et de quelques thématiques qui donnent une authenticité certaine au récit. J'apprécie particulièrement parce que cette Antiquité babylonienne est tellement éloignée de nous, on en sait tellement moins que sur l'Egypte pharaonique ou la Grèce de Périclès, voire même homérique, que ça m'a toujours captivé. De plus, rares sont les Bd sur cette période. Pour illustrer tout ça, Marco Bianchini accomplit un beau travail, j'aime beaucoup son dessin qui reproduit parfaitement costumes et décors de Babylone avec une précision appliquée et un bon découpage ; ça ne me surprend pas car j'avais déja pu apprécier grandement son dessin sur François sans nom. Voila donc un bon album dont je ressors satisfait et séduit.

09/06/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Premier récit que je lis de cette série sur les vins signée par Eric Corbeyran, celui-ci m’intéressait dans la mesure où il revenait aux origines du breuvage, origines dont j’ignorais pour ainsi dire tout. Dans ce tome, les données historiques sont assez limitées même si le cadre m’est apparu plausible et reproduit avec un franc souci de crédibilité. J’ai le sentiment que tant au niveau du scénario que du dessin les auteurs ont cherché à reproduire fidèlement ce que pouvait être la réalité de l’époque (même si les physiques des personnes, trop souvent comparables aux critères actuels de séduction, épilation des aisselles comprise, me laissent dubitatif. Oui, je sais, c’est plus joli mais ce type de représentation d’humains nés il y a 4000 ans et tellement semblables aux mannequins actuels, ça fait un peu créationniste à mes yeux, comme si l’homme n’avait jamais évolué au fil du temps… ) Au niveau fictionnel, même si ce récit se laisse lire, on sent bien que les auteurs l’ont imaginé de sorte à ce qu’ils puissent aborder un maximum de points historiquement intéressants. Du coup, les personnages et leurs destins touchent peu… mais ça se laisse lire (ce qui n’est déjà pas mal). Je suis un peu moins con qu’avant et je ne me suis pas ennuyé durant ma lecture. Avec ce type d’œuvre, je n’attends pas vraiment plus (et je m’attends bien souvent à moins). Pas mal, en somme.

13/11/2021 (modifier)