L'Incal - Kill Tête de Chien

Note: 1/5
(1/5 pour 3 avis)

Artiste, héros de guerre, amant de l’année… Kill Tête-de-Chien semble cumuler les succès. Mais pourquoi tous ces gens tentent-ils de l'assassiner ? Replongez dans l’univers de « L’Incal » avec Kill Tête-de-Chien, ce personnage attachant créé par Moebius et Jodorowsky.


L'univers de l'Incal Spin-off

Lorsque Kill « Tête-de-Chien » apparaît pour la première fois dans L’Incal, c’est en « pleine action » avec une aristocrate aux humeurs canailles. Puis John Difool lui tire dans l’oreille pour interrompre leurs ébats… On le voit alors comme un soudard, un vulgaire chien qui ne brille que par sa force et sa vitalité sexuelle. Lorsqu’il rejoint l’équipe de John Difool, il devient un compagnon de route fidèle et pittoresque, parfait dans le rôle du faire-valoir. Aujourd’hui, Kill sort de son second rôle. Aujourd’hui, Kill fait son grand retour !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Novembre 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Incal - Kill Tête de Chien © Les Humanoïdes Associés 2021
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

26/10/2021 | Ro
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Je suis un inconditionnel de L'Incal, j’aime beaucoup Kill - Tête de chien. Alerté par les 2 précédents avis, je ne me suis pas rué dessus à sa sortie, et fort heureusement j’ai envie de dire. Qu’est ce que c’est nul !! Déjà, j’ai pas pipé grand chose à l’histoire, et le peu déchiffré m’a ennuyé au possible. J’avais envie de donner des claques au scénariste à chaque fin de chapitre. Vraiment dommage pour le personnage, il méritait mieux. Le dessin et couleur font comics moderne, ça passe encore. Par contre, la narration n’aide pas et le format des planches m’a paru un peu bizarre, je ne saurais dire trop pourquoi (trop haute et pas assez large ?!), bref un truc m’a gêné durant la lecture. Une déception, embrouillé et confus, à éviter !! A noter que 2 autres tomes sont annoncés, à priori sur d’autres persos de l’univers : Capitaine Kaiman et Mental Incal. À voir si ceux sont les mêmes auteurs aux manettes, mais le présent album m’a quelque peu échaudé.

17/05/2022 (modifier)
Par Rick
Note: 1/5

J’ai grandi dans l’univers de l’incal , des meta-barons, des technopères. Ces histoires avaient toutes en commun un chaos s’organisant, un florilège d’hyperboles et de métaphores métaphysiques. Je n’ai pu résister à l’achat de cet opus qui me promettait de retourner à nouveau dans cette cité-puits qui m’a tant marqué, cette fois-ci en suivant un personnage secondaire. Les dessins sont magnifiques et la technique excellente quoique très comics. Mais quelle déception!!! C’est bien la première fois que je ne réussis pas à finir une bande dessinée d’une traite, et je trouve cela profondément perturbant. L’environnement visuel de l’incal est vraiment là, c’est certain, mais l’enchaînement du scénario et des actions est si vide de sens que j’ai eu parfois l’impression d’avoir devant les yeux une collection de cartes Panini sur le thème de l’incal. Le rythme est frénétique, cacophonique, les personnages principaux n’ont aucune substance ni développement, les scénarios sur la perte de mémoire n’excusent pas une telle déconstruction. Ensuite, On reconnaît facilement des éléments scénaristiques et des techniques de storytelling présents dans de nombreux blockbusters qui sont simplement accumulés sans grand intérêt. Pour finir, la présence de commentaires humoristiques s’adressant directement au lecteur ne vient que rajouter une couche de mauvais goût. C’est dommage ç’aurait pu être très bien si les auteurs avaient su se mettre plus de contraintes, le fond scénaristique n’étant pas forcément mauvais, l’éxecution est cependant négligée Je déteste noter, encore moins dire que quelquechose est mal faite, mais je ne peux ici m’empêcher de vous prévenir que cet opus est très peu satisfaisant.

21/12/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

C'est avec plaisir que j'ai accepté cette invitation à replonger dans l'univers de L'Incal que j'aime beaucoup. Dans l'oeuvre de Moebius et Jodorowsky, Kill Tête de Chien n'est pas un personnage très marquant mais il est assez sympathique. J'étais donc un peu circonspect mais curieux de voir quelles aventures allaient pouvoir être racontées à son sujet. Je croyais à tort qu'il s'agirait d'un préquel racontant des aventures pleines d'action d'un Kill Tête de Chien mercenaire et séducteur dans les tréfonds de la cité-puits. En réalité, on apprend assez rapidement que l'histoire se déroule après celle de L'Incal... mais que vous connaissiez bien cette série là ou pas, vous serez sans doute tout aussi perdus que moi. C'est une intrigue complètement déroutante, où il n'y a pas à un seul instant la possibilité de savoir ce qui est réel ou pas. Toute la thématique est centrée sur la figure d'amant incomparable de Tête de Chien dont on n'a qu'un fugitif aperçu au tout début de L'Incal et sur l'absurde vengeance de ses innombrables enfants abandonnés. Mais on navigue en permanence entre délires oniriques, et retournements de situations comme quoi tout cela n'est pas réel, mais ça si ça l'est, ah non, là on vous mentait, là c'est réel, et en fait non pas du tout. J'ai cru que cela allait durer juste le temps de l'introduction, puis j'ai trouvé que cette introduction s'éternisait, et finalement non, c'est comme ça sur l'album tout entier. Et c'est très pénible. Aucun scénario auquel se raccrocher, juste une suite de péripéties loufoques, avec une narration incroyablement décousue, sans aucune consistance à laquelle le lecteur puisse se raccrocher, comme la vase narrative poisseuse d'un mauvais rêve dont on n'arrive pas à se réveiller et où l'on ne comprend rien. La très grande qualité du dessin, le plaisir de revoir quelques décors de la Cité-puits de l'Incal m'ont permis d'endurer l'épreuve, et jusqu'aux dernières pages j'ai cru que finalement l'intrigue allait retomber sur ses pattes et redevenir enfin compréhensible et palpable, mais non, jusqu'à la toute fin on reste dans ce délire onirique où le narrateur brise régulièrement le quatrième mur sans que ce soit ni amusant ni intéressant. Grosse déception.

26/10/2021 (modifier)