La Balance, le glaive et les fourmis

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Après avoir enquêté sur le fonctionnement d'un hyper marché à Hennin-Beaumont dans Le grand A, Xavier Bétaucourt et Jean-Luc Loyer ont suivi pendant un an la marche d'un palais de justice en province, à Angoulême, là où vit J.L. Loyer.


Documentaires Séries avec un unique avis

Loin des images à sensation souvent relayées par la télévision, les auteurs nous montrent à contrario l'envers du décor : comment les 23 magistrats, les 48 greffiers et les 3 directrices du greffe du palais de justice d'Angoulême gèrent les 35 682 dossiers en attente... Entre lourdeurs administratives et sens de la débrouille, entre écoute et sanctions, le lecteur suit pas à pas le déroulement de la justice en France, où souvent le drame côtoie le cocasse, découvrant ainsi des personnes souvent attachantes, dévouées corps et âmes à la grandeur de leur métier.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Janvier 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Balance, le glaive et les fourmis © Futuropolis 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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24/05/2021 | cac
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Par cac
Note: 3/5
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Les auteurs se mettent en scène en immersion dans un tribunal de province, à savoir Angoulême, qui ne serait pas le pire de France à en croire ceux qui y travaillent. Ceux-ci se rassurent en disant qu'il y a Bobigny... Cela promet car pour une ville moyenne avec une délinquance moyenne, les moyens attribués à la justice semblent un peu limités. Problèmes de chauffage en hiver, des poignées de porte cassées... les auteurs insistent pas mal, voire un peu trop, sur ce côté 'débrouille' pour pallier aux carences et sur le fait que les différentes personnes qui y travaillent sont des bonnes âmes dévouées. Le récit permet de montrer la mécanique du tribunal et les interactions entre les métiers, les juges bien sûr (enfin le juge mais normalement il y en a deux), les procureurs, et aussi les greffières qui sont beaucoup mises en avant dans ce récit alors que plus généralement dans l'ombre. Or sans ce rôle pour enregistrer et traiter la paperasserie, le tribunal ne fonctionne pas. Un album qui se laisse lire, pas extraordinaire. On ne s'attache pas plus que ça aux personnages et le dessin ne m'a pas convaincu avec une façon un peu simpliste de représenter les visages. Toujours est-il que ça ne donne pas une super image du milieu judiciaire français. Une cascade de papiers qui n'a pas forcément été simplifiée par l'outil informatique, un manque de moyens à tous les étages et des personnes qui finissent sur les nerfs ou en burn-out et pour certains en viennent à changer de carrière.

24/05/2021 (modifier)