Les Aventures de Tintin

Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 143 avis)

Extrait du Livre de Benoît Peeters “Le monde d’Herge” chez Casterman : "Une fois de plus, c’est la même scène qui recommence: à plat ventre sur mon lit, un album entre les mains, je suis en train d’oublier, à mesure que je m’enfonce dans la lecture, cette histoire que je connais par coeur pour l’avoir lue plus de cent fois. C’est une après-midi de vacances ou un soir... ... Ai-je six ans?, en ai-je vingt? ou bien déjà cinquante ? Rien ne permet de le savoir tant se fondent à ce moment toutes ces heures de lecture, comme si jamais il ne m’était arrivé de lire les albums pour la première fois mais que toujours ils avaient fait partie de moi, chaque lecture convoquant nécessairement le souvenir de toutes celles qui l’on précédée. Et peut-être est ce là, l’origine du charme sans pareil de ces livres que nous avons aimés dès l’enfance. Livres dont le pouvoir envoûtement n’apparaîtra jamais de la même manière à ceux qui, adultes, les découvre pour la première fois. Peut-être, après tout ne peut on parler de Tintin qu’à ceux, heureusement innombrables, qui le connaissent depuis toujours."


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C'est vers la Russie soviétique que Tintin va diriger ces premiers pas, accompagné de son chien Milou. Tout au long des albums. Nous allons découvrir à travers de formidables aventures, des poursuites, des enlèvements, des recherches de trésors, des voyages au bout du monde et rencontrer de nouveaux personnages que nous apprendront à connaître au fil des albums. Un album inachevé termine les aventures de Tintin. Hergé disait sur "Tintin et l'Alph-art" - " je songe à mon prochain Tintin. J'ai une idée, ou plutôt, une fois encore, j'ai un lieu, un décor: j'aimerais que tout ce passe dans un aéroport, du début à la fin. L'aéroport est un centre riche de possibilités humaines, un point de convergence de diverses nationalités: le monde entier se retrouve en réduction dans un aéroport! Là, tout peut arriver, des tragédies, des gags, de l'exotisme, de l'aventure... "

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1930
Statut histoire Une histoire par tome 24 tomes parus

Couverture de la série Les Aventures de Tintin © Casterman 1930
Les notes
Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 143 avis)
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19/08/2001 | pedro
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Par Josq
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Josq

Qu'est-ce qui rend Tintin si intemporel ? Après m'être éloigné un certain temps de la saga, je m'y suis remis il y a peu et l'ai redécouverte avec mes yeux d'enfants. D'où la question qui m'est venue à l'esprit : quel est le secret de Tintin ? Finalement, qu'est-ce qui fait de Tintin... Tintin ? Il est difficile - pour ne pas dire impossible - de répondre à cette question. Mais il est permis d'essayer d'identifier ce qui, chez Hergé, dégage cette magie si singulière qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, alors même que la formule Tintin a été reprise partout et par tous jusqu'à l'overdose. Commençons par le plus évident : Tintin, c'est cette ligne claire, devenue si culte, qui fait d'un dessin d'Hergé un dessin reconnaissable entre mille. Bien sûr, ce style n'a pas commencé avec Hergé, mais aujourd'hui, il en est presque synonyme. On ne peut dissocier l'un de l'autre tant, sur le plan graphique, Tintin pose des bases qui se révéleront fondatrices pour toute une frange des dessinateurs de bande dessinée à venir. Ce dessin très pur, libéré de toute entrave, de tout détail excessif, trouve une forme d'équilibre qui explique sans aucun doute pourquoi Tintin est aussi marquant sur le plan graphique. Pas de fantaisie, pas de remise en cause des codes établis, tout est conforme aux règles de base, donnant à la bande dessinée une unité qu'on ne retrouve finalement que rarement (à ce point) chez d'autres dessinateurs. Tintin, c'est aussi cet art narratif unique qui fait d'Hergé un des plus grands conteurs du monde de la bande dessinée. Contrairement à d'autres auteurs comme Greg, qui s'amusent à tout tenter et multiplient les récits sans souci excessif de cohérence (mais pour notre plus grand plaisir quand même), Hergé est en quête du scénario parfait. Il publie (relativement) peu, mais ne veut publier que de l'extrême qualité. Il sait même à quel point il est le seul à mener cette démarche très entière, et interdit donc qu'un quelconque auteur lui succède. L'unité entre les séquences est absolument remarquable, il n'y a qu'à voir l'admirable introduction de Tintin au Congo pour voir l'aisance avec laquelle Hergé nous fait découvrir les différents endroits du bateau, en introduisant peu à peu ses personnages (Milou étant la star de cette introduction), avec un art de la progression unique, nous faisant aboutir à la découverte de l'antagoniste, caché dans la cale. Ce merveilleux enchaînement de scènes introduit tout l'art narratif d'Hergé, dans ce qui reste à mes yeux le vrai premier tome de la saga (Tintin au pays des Soviets étant pour moi un tome zéro, une sorte de préfiguration de ce qui deviendra seulement au tome suivant Tintin, ne me demandez pas pourquoi). A cette image, quelle que soit l'aventure que l'on sélectionne, la saga d'Hergé ne nous offre que des moments d'anthologie, formidables dans le découpage de l'action, très cinématographiques dans le choix des plans et du montage des séquences. Tintin, c'est évidemment ce parfum de mystère unique, qui transporte la saga dans une sorte de terrain entre la réalité et le fantastique, sans jamais basculer pleinement dans le merveilleux. C'est peut-être pour moi ce qui définit le mieux la saga : le mystère est omniprésent, pas un vague mystère policier sur le "qui ?", mais un mystère bien plus épais sur le "comment ?". On veut savoir comment Tintin va pouvoir à lui seul démanteler ce grand réseau de trafiquants qui semble tout-puissant, on veut savoir comment les savants des Sept boules de cristal ont été envoutés et comment les tirer de là, on veut savoir comment Tintin retrouvera le pauvre Tchang après ce terrible crash d'avion. Et puis, bien sûr, on veut toujours savoir comment Tintin va se tirer de cette terrible situation dans laquelle l'a plongé un auteur malicieux et sans scrupules. N'hésitant pas à emprunter au fantastique (poupées vaudou, rêve prémonitoire) ou à la science-fiction (une météorite tombée du ciel, un voyage spatial), Hergé ne fait jamais entrer ses récits dans ces cases trop étriquées pour lui et reste aux frontières des genres en préférant rester dans cette catégorie bien vaste qu'est l'Aventure, qui autorise toutes les fantaisies, sans nous emprisonner derrière une étiquette trop définie. Tintin, c'est cette écriture savante des personnages. Tous les personnages de la saga sont attachants. A la lisseté volontaire du héros s'oppose la brutalité d'un capitaine Haddock au grand cœur, la surdité d'un savant parfois pénible mais souvent génial, la bêtise touchante d'un duo de détectives animé par un réel sens de la justice, mais aussi l'exubérante amitié d'une cantatrice insensible aux réactions d'un public exigeant, la terrifiante ambiguïté d'un méchant qui cache son jeu sous le masque d'une bonté rugueuse ou encore l'implacable radicalité d'un mystérieux docteur dont la corruption est la principale activité. Chacun de ces personnages est haut en couleur, attachant ou repoussant, mais toujours fort en caractère, et finalement, terriblement humain. Tintin, enfin (on pourrait continuer longtemps !), c'est ce rapport brûlant à l'actualité, qui fait de terribles événements de fantaisistes sujets d'aventure. Qu'il s'agisse de l'URSS, du Congo belge de la Mandchourie ou de la Palestine mandataire (rares ancrages vraiment réalistes dans l'univers d'Hergé), Tintin traverse les grands lieux de conflits et d'intrigues géopolitiques de son époque. Mais Hergé les invente aussi parfois, et il est évident que le San Theodoros, la Syldavie et la Bordurie ne sont que des métaphores joyeuses mettant en scène des réalités beaucoup moins joyeuses, à peine masquées par le voile du conte. En outre, Tintin ira sur la lune, sera à deux doigts de rencontrer des extraterrestres, ou sera emprisonné (ou ne le sera pas, selon si l'on considère que Tintin et l'Alph-art existe ou non) par un gourou arnaqueur à l'identité bien connue. Ce faisant, Hergé fait systématiquement ressurgir les grands débats, les grands conflits, les grandes idées de son époque, en les exorcisant de leur noirceur pour les mettre au cœur d'un combat où le Bien finit toujours par triompher. Et finalement, c'est peut-être là que réside le grand secret de cette immense saga : Tintin ne serait-il pas, tout simplement, le remède universel à l'horreur du monde contemporain ?

29/02/2024 (modifier)
Par Titanick
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Comment débuter ma participation sinon par Tintin. J'ai appris à lire avec Tintin et même bien avant, aux dires de mes parents, car je ne m'en souviens forcément pas, j'ai appris à parler avec les personnages de Tintin. Ils étaient sur le calendrier du mur de la cuisine, il paraît qu'on me les montrait et je disais : « Tintin, Haddock, ... ». Après, je les ai tous lus, relus, re-relus quasiment à les connaître par cœur. À chaque fois c'était une aventure constamment renouvelée. Le plaisir de la découverte des premières lectures est vite remplacé par celui de l'attente impatiente des péripéties suivantes des prochaines pages, on s'en régale d'avance. Aujourd'hui encore, après quelques décennies, si je devais n'emmener qu'UNE série sur une île déserte... bref, on ne touche pas à Tintin ! Maintenant, si j'essaie de me détacher autant que je peux de l'affect pour appréhender l’œuvre d'Hergé, je trouve que, hormis les tout premiers, les récits sont sacrément bien construits. Les déroulements s'enchaînent, l'intensité dramatique se poursuit, entrecoupée de parenthèses d'humour en particulier avec les déboires du capitaine ou la surdité de Tournesol, mais le fil n'est jamais perdu et Hergé nous mène là où il veut. Un modèle du genre est le secret de la Licorne, aucun détail même d'arrière plan n'est laissé au hasard, c'est du grand art. Les bijoux de la Castafiore sont aussi ciselés à souhait. Et le dessin, clair, Essentiel avec un grand E, rien de superflu. Avec la simple ligne claire et les aplats de couleurs, on a la moiteur des forêts tropicales et le sublime des neiges himalayennes. Des personnages tous trop trognons accompagnent Tintin, que demander de plus ? Ah si, même si on pourrait reprocher le journal dans lequel travaillait Hergé, il n'empêche que Tintin est toujours du côté de l'opprimé, et l'affirme de plus en plus au fil des albums. Mes préférés, tous à partir du Lotus bleu, mais surtout, on va dire dans l'ordre : le secret de la Licorne, les bijoux de la Castafiore, Tintin au Tibet, l'affaire Tournesol, l'étoile mystérieuse, l'île noire, le diptyque au Pérou, celui sur la lune... bref tous. Rien que d'en parler, j'ai envie de me refaire la série, tiens, soirée cocooning Tintin aujourd'hui !

30/09/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Gaston

Tintin était une de mes séries préférés lorsque j'étais jeune, mais lorsque j'ai grandi j'ai trouvé Tintin moins intéressant même si je trouvais que c'était toujours une bonne série. Elle ne faisait juste plus partie de mes séries cultes. Puis récemment je me suis mis à relire, après plusieurs années, les albums de cette série et j'ai même relu plusieurs fois certains albums car je me suis aperçu que j'aime autant Tintin que lorsque j'étais petit. Certes, la qualité des albums est inégale, surtout dans les premières années, mais globalement j'adore les albums. Les scénarios se lisent très bien et j'ai autant de plaisir à les relire même après des dizaines de fois. Le dessin est riche en détails, mais le point fort selon moi vient de la galerie des personnages qui est une des meilleures de la bande dessinée. J'adore les personnages de Tintin, des personnages principaux aux personnages qui n'apparaissent que lors d'une scène. Et puis si le personnage titre est le moins intéressant des personnages, je lui trouve maintenant un côté sympathique alors qu'avant il m'ennuyait un peu. Un autre truc que j'aime bien dans cette série c'est qu'à travers les albums on peut voir un peu l'évolution du 20ème siècle. Tintin est un univers riche et c'est dommage que Hergé n'ait pas fait plus d'albums. J'aurais aimé avoir plus d'album avec Rastapopoulos et Abdallah par exemple ou revoir des personnages utilisés qu'une seule fois. C'est dommage d'ailleurs qu'il ne réutilisait pas trop ses personnages dans ses premiers albums. Mais bon la qualité prime sur la quantité.

05/09/2007 (MAJ le 26/04/2016) (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

100ème avis sur le site, je me risque sur le petit reporter à la houppette. Doit-on encore présenter Tintin ? Je vais essayer de ne pas être trop long. Il est clair que Tintin a marqué la planète BD en dépit de ses défauts, et qu'il a bercé l'enfance de plusieurs générations de tous âges depuis 1929, date de sa création. Des récits malhabiles dans le graphisme et l'esprit comme "les Soviets" ou "le Congo" jusqu'aux chefs d'oeuvres que sont le diptyque "Objectif Lune", "l'Affaire Tournesol", "les Bijoux" et "Coke en Stock", Hergé a réussi à donner à son héros une véritable aura, et ce dès le Lotus Bleu, qui plonge dans l'actualité. La série a gagné en puissance et en sérieux et crédibilité au fil des albums, dénonçant ça et là l'invasion japonaise en Chine, les dictatures sud-américaines, l'esclavage ou l'exclusion. Pourtant Tintin ne remet rien en cause, ne soulage pas les peuples et ne propose pas d'alternative aux inégalités, il affronte avec son âme de boy-scout héritée de son créateur la complexité du monde. Tintin est la bonne conscience de la société qui incarne la générosité, la fraternité, l'amitié en défendant des valeurs saines. Reconnue comme étant une réussite majeure de la BD mondiale, l'oeuvre d'Hergé est devenue au gré de nouvelles générations de lecteurs, intemporelle et universelle, elle est rassurante pour l'enfant, réconfortante pour l'adulte. Tintin fait partie de la mémoire collective, surtout si on l'a lu enfant, on entretient avec lui un lien spécial qui dure toute une vie, même si certains s'en détachent. Pourquoi ce personnage fascine-t-il tant les sociologues, les observateurs et les autres ? Hergé lui-même avouait ne pas comprendre. Plusieurs raisons: * Il a su créer un univers riche pouvant être abordé sur plusieurs plans, à la fois sérieux (grâce à sa documentation) et divertissant, mêlant adroitement le ludique à la réflexion. Ces aventures à l'exotisme souvent suranné ont forgé une vision et un imaginaire dont l'enfant a pu se faire une image de l'univers, basé sur le rêve et l'évasion. * les continuelles améliorations et remises à jour d'albums ont joué un rôle important dans ce succès durable; grâce à sa maturité de trait, Hergé a totalement ou partiellement redessiné certains épisodes, ainsi les enfants des nouvelles générations sont à l'aise dans une série modernisée pourtant déja appréciée de leurs parents ou grands-parents. * l'immense cortège de personnages secondaires constitué au fil des années, d'innombrables acteurs ou figurants tous très typés qui forment une sorte de "comédie humaine" et qui évoluent autour du personnage central de Tintin, héros un peu falot il faut l'avouer, et considérablement débordé par l'imposante personnalité du capitaine Haddock, au départ faire-valoir, qui a pris un énorme ascendant sur le héros s'étant retrouvé parfois en situation de faire-valoir à son tour. Source continuelle d'effets comiques, pourvoyeur de jurons célèbres (365 répertoriés je crois), détenteur de tous les vices que Tintin n'a pas. En redessinant les albums qui techniquement avaient vieilli, Hergé n'a rien changé aux caractères : l'ivrogne au grand coeur, les 2 flics idiots, le prof distrait, la diva égocentrique, l'assureur casse-pied, le valet flegmatique, le ruffian mielleux, le marchand affable.... * Tintin n'a pas d'âge, pas de passé, pas de famille, pas de fiancée, même son nom n'est pas sérieux, il n'existe que pour l'aventure, et ainsi tout le monde de tous les pays peut s'identifier à lui. * Autre élément important du succès, le souci d'authenticité a poussé Hergé à peaufiner son oeuvre, même si la bande est considérée comme étant semi-réaliste. Alors, on peut se plaindre de cette fameuse Ligne Claire et du côté figé des personnages, mais je trouve au contraire que ça donne un charme à cette Bd qui a séduit tous les publics. Je laisse de côté la xénophobie, le racisme et la cruauté (le nombre effarant d'animaux tués dans "le Congo") des premiers albums car lorsque j'étais enfant, je ne m'en rendais tout simplement pas compte, et Hergé n'a fait que retranscrire l'état d'esprit qui régnait dans son milieu social... Enfin, une dernière précision, la technique hergéenne a influencé la BD francophone, à l'origine de l'école de Bruxelles, réussissant l'osmose entre le récit et l'image, mais il a aussi donné à la bande dessinée ses lettres de noblesse et au métier de dessinateur une certaine crédibilité à une époque où cette profession et ce mode d'expression étaient encore peu reconnus en Europe. Le 3 mars 1983, Hergé a laissé derrière lui des millions d'orphelins, mais les mythes sont immortels, celui du petit reporter à la houppette, dont De Gaulle disait à Malraux qu'il était "son seul rival international", continuera à faire vibrer encore bien des générations.

19/06/2013 (modifier)
Par Puma
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Je viens de tout relire ! Après 125 avis, je me rends bien compte que le mien ne changera pas grand chose aux statistiques ..... J'avais oublié, de mes lectures d'enfance, combien cette série est tout bonnement extroardinaire ! Certes on pourra dire avec raison que Tintin est typique d'un milieu petit bourgeois, que la présence féminine manque totalement de présence, de diversité, et d'intérêt, que certains rebondissements sortent du chapeau d'un magicien ... et tout cela est bien vrai ! Mais pour tout le reste, quelle formidable épopée à travers tous continents, quelle merveilleuse photographie de la moitié du 20ème siècle et de ses idées reçues (entre 1930 et 1980), quel humanisme et aventures se dégagent au travers de son héros, et quel humour ravageur au travers du capitaine toujours hautement truculent. Et quel graphisme d'une sobriété, d'une efficacité, et d'une beauté, inouïes ! Pour ma part, sans conteste un absolu de la BD, rien n'arrivant selon mes perceptions à la cheville de cette grande oeuvre ! A lire à relire, et à re-relire .... (Je viens de relire les Astérix au complet ... c'est géant, ... mais vraiment pas du même tonneau ...)

25/07/2012 (modifier)
Par Chalybs
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Il existe quelques séries mythiques qu’il n’est bien souvent plus la peine de présenter. Les aventures de Tintin en font indéniablement partie. Au vu du nombre d’avis déjà postés sur cette série, est-il encore nécessaire d’un ajouter un ? Tintin, fait partie d’un trio qui a bercé mon enfance avec Astérix et Lucky Luke. A une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas comprendre, le monde de la BD se limitait à une poignée de séries et d’auteurs. Ce post est ma façon à moi de rendre hommage à un auteur qui a forgé en grande partie ce que la bande dessinée est aujourd’hui. Un auteur qui a sûrement provoqué plus d’une vocation et carrière… Tintin, Milou, le Capitaine Haddock, le professeur Tournesol, la Castafiore, les Dupondt…Qui n’a jamais entendu ces noms ? Le nombre de personnages dans l’ensemble de la série est impressionnant. Mieux encore, chaque personnage créé dispose de son caractère, de sa personnalité. Hergé avait un don afin de donner vie à de nouveaux personnages et ne s’est jamais limité dans les sujets abordés, dans les situations donnant une vie foisonnante et mondialement crédible à son personnage. Preuve en est actuellement avec la sortie du film éponyme, dirigé par Steven Spielberg en toute simplicité. Hergé a su à maintes reprises reproduire la pensée de ses contemporains ou caricaturer son époque avec talent, laissant une trace de l’Histoire au sein de son œuvre. Cela avec tellement de crédibilité que certaines polémiques se sont déclenchées autour de ses premiers albums et notamment "Tintin au Congo". Polémique vaine à mon sens, comme si tous les manuels d’histoire devaient rayer de leurs pages tous les passages liés, entre autre, à la colonisation… Au-delà de cela, Hergé fut un visionnaire dans bien des domaines. Le plus beau fut sans doute son épopée spatiale, qui emmena Tintin et ses amis sur la Lune ! Mais Hergé nous emmena aussi à maintes reprises en voyages autour de la terre, nous promenant, en Afrique, Amérique du Nord, du sud, au Moyen Orient, en Inde, en Ecosse, en Chine, au Tibet, pour n’en citer que quelques-uns… Son souci du détail était impressionnant. Hergé se renseignait énormément avant de réaliser un album. De nombreux lieux, situations politiques, personnages, évènements… agrémentant ses albums sont issus de faits historiques réels ou tirés directement d’expériences, de rencontres de sa propre vie. Hergé se documentait énormément, notamment à l’aide de photos ou approchait des experts dans leur domaine afin de respecter son exigence de réalisme et de crédibilité de ses aventures. Cela se retrouve au fil de ses albums avec par exemple, l’aventure vers la lune, les aventures à Shanghai sous l’invasion Japonaise, ou encore l’éclipse de soleil dans "Le temple du soleil"… Chacun de ses albums est souvent un reflet de son époque. Pourtant, Hergé s’est aussi permis quelques digressions à l’aspect très terrien et vrai de ses albums. C’est ainsi que l’on trouve par-ci des extra-terrestres et par-là un Yéti ! Malgré tout, la qualité de l’œuvre est d’une constance impressionnante qui dépasse les frontières des âges, des appartenances politiques, des situations professionnelles… Un petit mot sur le dessin ? Hergé est l’inventeur et le chef de fil de la ligne claire. Hergé encore une fois a été le précurseur d’un style. Beaucoup de dessinateur ont embrayé sur ses pas et se revendiquent de la ligne claire. Le trait d’Hergé si on compare "Tintin chez les Soviets" et ne serait-ce que "Tintin et les cigares du Pharaon" a énormément évolué et progressé pour devenir d’une stabilité, d’une finesse aussi bien dans le trait que dans la mise en page et le découpage de ses albums indémodable. Tintin est une œuvre phare dans le monde de la bande dessinée. Une œuvre à mon sens que chacun se doit de découvrir. Une œuvre qui, traduite dans une centaine de langues !, mérite sûrement mieux que toute autre le terme de "culte". Respect.

23/09/2011 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Voici un avis qui ne changera rien à tous les amoureux comme aux détracteurs de Tintin, la note parle d'elle même mais c'est bien pourtant aux détracteurs que j'ai envie de parler car l'oeuvre somme d'Hergé est en tous points identifiable et nécessaire à n'importe quel amateur de bande dessinée. Et pourquoi cela ? Et bien je me remémorre mes lectures et relectures d'un monde naïf fait à la fois d'humour et d'évasion, tous ces pays que je n'aurais jamais connu (et que je ne verrais surement jamais) grâce au talent d'Hergé, aussi bien sur nos continents que sur la lune et bien plus encore : notre imaginaire ! Pour tout ces points, je ne peux que m'incliner et dire merci aux aventures de Tintin, reporter d'un quotidien qu'on ne lira jamais mais qui restera ancré à tout jamais dans ma mémoire... Et que dire de mon oeuvre culte, Vol 714 pour Sydney, qui a surement développé mon amour du surnaturel comme de l'Aventure avec un grand A. Une oeuvre sombre et exotique que je rêve un jour de voir portée sur grand écran avec le talent qu'elle mérite ! Oui vraiment lire Tintin c'est pour moi l'un des plus beaux bains de jouvence !

21/08/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Pour ma 500ème chronique de ce site de bédéphiles tarés, je fais un grand (et long) hommage à « Tintin » (comme par hasard, cette bd vient de fêter ses 80 ans !). Ça peut paraître inutile car plus d’une centaine d'avis ont déjà été postés sur cette série mais voilà, « Tintin » est la première bd que j’ai lue (je devais avoir sept ans), surtout c’est celle qui m’a fait aimer la bande dessinée. Encore de nos jours, je la relis encore et encore avec le même plaisir que quand j’étais gosse ! Qui est Tintin et quels sont les faits marquants de la série ? « Tintin », c’était tout d’abord un reporter toujours accompagné par Milou, son fidèle fox-terrier, qui avait pour mission de voyager à travers de nombreux pays pour mener des enquêtes à l’image de son périple au pays des Soviets. C’est à partir du troisième tome « Tintin en Amérique » que notre jeune homme va commencer à lutter contre des bandits et le trafic de drogue. Mais le premier gros tournant de la série viendra du « Crabe aux pinces d’or » où Tintin fera la connaissance du Capitaine Haddock qui l’accompagnera ensuite dans toutes ses aventures. Puis, à partir de « L’étoile mystérieuse », Hergé (de son vrai nom : Georges Rémi) va incorporer dans ses récits une part d’espionnage et de science-fiction qui atteindra son apothéose dans « On a marché sur la lune ». L’autre gros tournant de la série apparaîtra au 19ème tome « Coke en stock » où notre reporter va se montrer très attaché à la cause humaine. C’est aussi à partir de cet album que se trouvent –à mon avis- les meilleures histoires de Tintin. En effet, j’ai particulièrement adoré « Tintin au Tibet », « Les Bijoux de la Castafiore » et « Tintin et les Picaros ». « Tintin » : témoin de l’évolution de la société au XXème siècle En-dehors de la diversité des aventures de Tintin, c’est un pan de l’histoire du XXème siècle (de 1930 à 1976) que les lecteurs découvriront au fil des tomes. Ainsi, en-dehors de la deuxième guerre mondiale, le bédéphile notera l’évolution de la technologie (moyens de communication, transports, etc.) et des mentalités aussi bien politiques (colonialisme des premiers tomes, parfum de guerre froide dans « L’affaire tournesol », contrôle des régions productrices du pétrole dans « L’or noir », les renversements de pouvoir en Amérique du Sud, etc.) mais aussi humaines (par exemple : la question de l’abolition de l’esclavage dans « Coke en stock »)... Ce qui est intéressant à travers cette série, c’est que Tintin va énormément évoluer au fil des tomes. Ainsi, d’un personnage prétentieux et arrogant, Hergé va le rendre de plus en plus « humain » allant jusqu’à ce que Tintin risque sa vie pour sauver Tchang au nom de l’amitié dans « Tintin au Tibet » et jusqu’à mener sa propre enquête pour désinculper les gens du voyage dans « Les Bijoux de la Castafiore ». Des personnages par centaines jouant un rôle essentiel dans la série Ce qui est captivant aussi à travers cette série, c’est la prolifération de personnages secondaires très importants : ceux qui prendront une place de plus en plus importante au fil des tomes et ceux qui joueront un rôle primordial dans au moins un album complet : Les Dupondt, le professeur Tournesol, le général Alcazar, Abdallah, Rastapopoulos, Tchang, les frères Loiseau, Allan, Bianca Castafiore, Séraphin Lampion, Nestor, Irma, Laszlo Carreidas, Szut, le général Tapioca et j’en passe ! Et le Capitaine Haddock ? Peut-on le considérer comme un personnage secondaire ? Je ne pense pas ! Dès son apparition dans « Le crabe aux pinces d’or », ce « vieux loup de mer », comme il se désigne lui-même, accompagnera toujours Tintin dans ses aventures sauf peut-être dans « L’or noir » où Hergé avait interrompu sa réalisation avant la deuxième guerre mondiale soit bien avant « Le crabe aux pinces d’or » ! C’est la venue du Capitaine Haddock qui apportera beaucoup d’humour à la série à travers ses situations surréalistes et ses commentaires lorsqu’il se met en colère. Ainsi, le lecteur se souviendra à jamais de ses fameux « Mille millions de mille sabords ! », « Tonnerre de Brest ! » et son irrésistible « Espèce de zouave ! » adressé au professeur Tournesol. Le bédéphile se souviendra aussi de sa chasse aux moustiques sur le lac Léman dans « L’affaire Tournesol » et ses malheurs dans « Les Bijoux de la Castafiore »... Personnellement, j’aime énormément cet humour qui ne tombe jamais dans la vulgarité et qui reste toujours bon enfant. « Tintin » : L’aventure avec un grand « A » Tout au long de la série, Tintin voyagera sans cesse aux quatre coins de la planète et même plus puisqu’il ira sur la Lune ! Sauf dans « Les Bijoux de la Castafiore » dont l’histoire se déroule en huis-clos. Ainsi, à mon avis, on doit certainement à Hergé une des plus belles aventures spatiales de la bd avec « Objectif Lune » et « On a marché sur la Lune ». Ces albums ont été réalisés quinze ans avant la mission Appolo, Hergé avait réuni le maximum d’informations sur la fusée V2 et sur le centre de séparation de l'uranium d'Oak Ridges (Etats-Unis) qui a servi de décor à l’usine où Tintin se rendra dans « Objectif Lune ». On doit aussi à Hergé un des sous-marins les plus « attirants » de la bd, c’est un appareil que l’on retrouve dans « Le Trésor de Rackham le rouge » et qui ressemble à un requin. Cet esprit d’aventure sera parfois complété par la science-fiction comme dans les albums « L’île mystérieuse », « Vol 714 pour Sydney », et parfois par de l’ésotérisme comme le tome « Les Sept boules de cristal ». Mais, incontestablement, Hergé donnera les lettres de noblesse à l’aventure en réalisant cette série ! Un style graphique qui marquera son époque et surtout, un excellent don de narrateur ! Un « coup de crayon » très agréable à contempler, une absence de détails inutiles, un dessin très lisible, une mise en couleurs simple et efficace : voilà ce que je retiens du graphisme d’Hergé ! Cependant, je lui dédie une mention spéciale pour « Tintin au Tibet » car l’auteur a réussi à rendre vivant son récit malgré la situation de cette histoire dans de la neige ! Pour « L’affaire Tournesol », Hergé est allé lui-même en Suisse afin de réaliser des repérages sur une route menant à Nyon qu’emprunteront Tintin et le capitaine Haddock ! Pareil pour « Coke en stock » où l’auteur et son associé Bob De Moor ont voyagé sur un cargo en mer du Nord pour y effectuer des croquis préparatoires. D’un style de dessin dit « Ligne claire », les derniers tomes de Tintin présenteront un « coup de patte » plus « fouillé ». Je ne souviens pas d’avoir eu des difficultés pour lire les « Tintin », tous les tomes de cette série me sont apparus très faciles et très agréables à feuilleter. A mon avis, ceci est dû au fait que l’auteur a eu la bonne idée de ne jamais « lâcher » le personnage principal. Ainsi, le lecteur aura toujours l’impression d’accompagner réellement Tintin dans ses aventures. Il faut dire aussi que le format de 62 pages a permis à l’auteur de développer et de faire « respirer » ses récits même si Hergé a sacrifié quelques planches dans certains albums comme dans « Tintin et les Picaros ». A propos des critiques négatives sur « Tintin »… Je ne peux m’empêcher de répondre aux détracteurs de « Tintin », leurs principaux reproches sont les suivants : 1 - le racisme et l’arrogance du héros dans les premiers albums de la série, 2 - l’absence de personnages féminins importants (en-dehors de la Castafiore) et l’indifférence de Tintin à l'égard des femmes, 3 - l’obstination de la société « Moulinsart SA » qui gère les droits d’Hergé à ne pas publier un « Tintin » réalisé par d’autre(s) auteur(s) et à imposer des conditions de vente trop draconiennes aux commerçants. Sur le premier point, à propos des premiers albums de « Tintin », je pense que le lecteur devra se mettre à place d’Hergé. Lorsque l’auteur écrit les première et deuxième aventures de Tintin, nous sommes en pleine période de colonialisme et de l’apparition du communisme. Comme la plupart de ses compatriotes, Hergé sera influencé par la propagande de l’époque (Le Congo était une colonie de la Belgique et la « chasse aux communistes » avait commencé dans certains pays), sa naïveté sera retranscrite sur les premiers albums. Quant au racisme sur les noirs dont Hergé fait étalage dans « Tintin au Congo », je pense que c’était une erreur de sa part et que cela ne doit pas faire l’objet d’un débat car, par la suite, Tintin va se montrer très humain et comptera de nombreux amis à travers le monde (Tchang, Abdallah et j’en passe !). Dans ce cas, on ne pourra pas reprocher à Hergé de ne pas voir évolué dans ses sentiments et dans sa vision du monde ! C’est –à mon avis- tout à son honneur ! Bref, si vous voulez lire « Tintin », je vous conseille de commencer par les excellents cycles « Le trésor de Rackham le rouge » et « On a marché sur Lune », puis de feuilleter bien plus tard « Tintin au pays des soviets », « Tintin au Congo » et « Tintin en Amérique » : vous aurez alors plus de recul pour juger ces tomes ! Sur le second point, à ceux qui montrent du doigt le célibat de Tintin, je leur demande : « Qu’aurait apporté de plus une femme dans une aventure de Tintin ? ». Objectivement, pouvez-vous me citer un tome de cette série où la présence féminine (en-dehors des « Bijoux de la Castafiore ») aurait été indispensable ? Pour ma part, je pense que non. Hergé n’avait que pour motivation de créer des récits d’aventure, pas des romances ! Après, il faudrait peut-être arrêter les délires sur la prétendue homosexualité de Tintin comme l’a fait très récemment un journaliste anglais ! Il y a d'autres choses plus passionnantes à faire que de lancer un débat sur ça ! Sur le dernier point, je n’ai pas d’opinion particulière sur la société « Moulinsart SA ». Avant sa mort, Hergé a souhaité que son œuvre ne soit reprise par un autre auteur, je pense qu’il faut respecter son choix, point barre... Mes petits commentaires sur chaque album : « Tintin au pays des soviets » C’est le dernier album que j’ai lu de « Tintin », c’est un tome intéressant pour la représentation que faisait Hergé sur la Russie à cette époque. Sans plus... Note : 2/5 ”Tintin au Congo” Je n’ai jamais aimé cet album, Tintin y apparaît arrogant et cette bd est truffée de clichés sur l’Afrique noire. Mais c’est un tome intéressant sur la mentalité de cette époque notamment sur le colonialisme. Note : 2/5 « Tintin en Amérique » C’est, à mon avis, un album dispensable qui contient beaucoup de clichés sur l’Amérique à cette époque. Tintin y apparaît également arrogant. Note : 2/5 « Les cigares du pharaon » C’est le premier tome de la série qui m’est apparu comme agréable à lire, les péripéties de Tintin pour lutter contre des trafiquants de drogue sont assez divertissantes. Surtout, « Les cigares du pharaon » présente des personnages qui reviendront sur d’autres tomes. Note : 3/5 « Le lotus bleu » « Le lotus bleu » est un tome très intéressant car Tintin évolue en Chine alors que ce pays est occupé par le Japon. Outre son intérêt historique, notre héros rencontrera Tchang, un personnage qui a réellement existé et qui est l’ami d’Hergé. C’est, à mon avis, l’album qui a posé les bases de la série : aventure, amitié et humanité. Note : 4/5 « L’oreille cassée » Première aventure de Tintin en Amérique du Sud où il évolue au milieu des Jivaros, c’est –à mon avis- un album agréable à lire. Note : 3/5 « L’ile noire » Les Dupondt prendront une place importante dans cet album dans le rôle de comiques. « L’ile noire » met en scène les frères Loiseau qui reviendront dans d’autres tomes. J’ai trouvé cette bd très plaisant à lire. Note : 3,5/5 ”Le Sceptre d’Ottokar” C’est le premier album où Tintin évolue dans un pays imaginaire (même si le lecteur y notera de nombreuses similitudes avec les pays de l’Est). Bd agréable à lire mais sans plus... Note : 3/5 « Le Crabe aux pinces d’or » « Le Crabe aux pinces d’or » est un tome important de la série, il marque l’apparition du capitaine Haddock. Ensemble, ils vont lutter contre des trafiquants de drogue (encore !). Note : 3,5/5 « L’Etoile mystérieuse » C’est le premier album de la série où la science-fiction fait son apparition, le scénario est original. Note : 3/5 « Le Secret de la licorne » et « Le Trésor de Rackham le rouge » Un classique de Tintin, ces deux albums sont très plaisants à feuilleter. Tous les amis de Tintin y sont présents, le professeur Tournesol y fait son apparition et surtout l’humour y est omniprésent grâce aux pitreries du capitaine Haddock et des Dupondt. Note : 5/5 « Les Sept boules de cristal » et « Le Temple du soleil » Cette fois-ci, Hergé introduit (un peu) l’ésotérisme dans les aventures de Tintin. Aventures, voyages, retournements de situation inattendus, amitiés, humour... c’est une bd très plaisante à lire... un classique ! Note : 4,5/5 Tintin au pays de l’or noir » C’est –à mon avis- un des albums les plus humoristiques de Tintin : les personnages secondaires comme les Dupondt, Abdallah, le professeur Tournesol, Séraphin Lampion rivalisent de situations rocambolesques pour notre plus grand plaisir de lecture ! Note : 4/5 « Objectif Lune » et « On a marché sur la Lune » Faut-il encore parler de ces deux tomes ? La fusée m’a fait rêver pendant des années et continue encore à me faire rêver ! Un grand classique de la bd franco-belge ! Note : 5/5 « L’affaire Tournesol » C’est –à mon avis- un album remarquable sur la façon dont Hergé a mis en place cette histoire en allant effectuer beaucoup de recherches sur place pour la réaliser. Les suisses auront eu certainement beaucoup de plaisir à reconnaître des lieux. Ce tome est –à mon avis- le récit le plus centré sur l’espionnage de la série. Un vrai régal ! Note : 4,5/5 « Coke en stock » Un grand plaidoyer contre l’esclavagisme ! Cet album met en scène un fléau qui existait (et qui semble perdurer de nos jours !) au Moyen-Orient à cette époque. C’est un album que j’aime énormément. Comme d'habitude, le Capitaine Haddock en fait des tonnes ! Note : 5/5 « Tintin au Tibet » L’amitié avec un grand “A” ! C’est mon album préféré de « Tintin », c’est certainement -à mon avis- la bd la plus riche en émotions de la série. Super dessins, humour, aventure... la totale ! Note : 5/5 « Les Bijoux de la Castafiore » C’est certainement l’album le plus insolite de la série puisque l’histoire est un huis-clos en se passant à Moulinsart. C’est aussi un des albums les plus hilarants de « Tintin ». A noter que cet album réunit énormément de personnages de la série. Note finale : 5/5 « Vol 714 pour Sydney » La science-fiction prend une part très importante dans ce tome où le lecteur retrouvera un des plus féroces adversaires de Tintin. Cet album est très riche en retournements de situation et l'humour est omniprésent. Très divertissant ! Note : 4/5 « Tintin et les Picaros » « Tintin et les Picaros » est le dernier album "complet" de la série et est l’un de mes albums préférés de la série, j’y ai adoré le scénario qui fait preuve d'une logique implacable et le fait qu’Hergé « casse » ses personnages surtout le capitaine Haddock. Dommage qu'Hervé soit mort alors qu'il réalisait "Alph'Art" car j'aurais bien voulu savoir comment il allait faire évoluer ses personnages principaux... Note : 5/5 "Tintin et le lac aux requins" Cet album ne fait pas vraiment parti de l'oeuvre d'Hergé, il est en fait tirer d'un dessin animé inédit. Ainsi, le dessin est assez différent de la série : la mise en couleurs utilise des tons pastels tout en dégradés et non plus uniquement en aplats. Quant au scénario, il est plaisant à lire mais sans plus (un peu trop simpliste à mon goût), le découpage est correct surtout quand on sait qu'il provient d'un film d'animation : ce n'était pas gagné d'avance ! Note : 3/5 En conclusion, aux bédéphiles qui n’ont jamais lu cette série (qui ???!!!!), j’espère vous avoir convaincus à la découvrir. A ceux qui ont détesté « Tintin au pays des soviets », « Tintin au Congo » et « Tintin en Amérique », j’espère vous avoir convaincu de relire les premiers tomes de « Tintin » avec plus de recul et de découvrir les albums postérieurs au « Sceptre d'Ottokar » qui me sont apparus comme les plus intéressants. A ceux qui ont aimé « Tintin »... Eh bein… rerererelisez cette série !!!!!

10/01/2009 (MAJ le 19/02/2009) (modifier)