Dick Boss anthology

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Hommage atypique à un personnage de polar.


BD minimaliste OuBaPo Séries avec un unique avis Tout petits albums

A la fin de l’été 1999, Nicolas Mahler découvrit à Haarlem, chez un brocanteur, un petit livre de la série DICK BOSS. C’était le numéro trois de la série et son titre “Knock out”. Ce petit livre lui plut par son format, par le style classique et un peu désuet du dessin et le fait qu’on changeait souvent de dessinateur en plein milieu de l’histoire. Les deux autres numéros déjà parus portaient le titre Dick Boss en action et Terreur. Le numéro quatre était annoncé sous le titre Judo. Il n’apprit que plus tard que Dick Bos n’était pas du tout une série inconnue. En réalité Dick Boss était le détective de bande dessinée le plus connu aux Pays-Bas. DICK BOSS ANTHOLOGY permet à Nicolas Mahler, sur la base d’une vingtaine d’images remaniées dans un ordre à chaque fois différent, de nous livrer une aventure palpitante de plus du détective ténébreux en 4 actes (4 versions d’une même histoire). DICK BOSS ANTHOLOGY rend hommage à son créateur Alfred Mazure. (Site éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 2002
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Dick Boss anthology © B.ü.L.B. comix 2002
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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02/09/2019 | Noirdésir
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Comme il l’explique dans une postface, Mahler s’inspire là – en lui rendant hommage – d’un détective célèbre (mais inconnu de moi) dans la bande dessinée néerlandaise des années 1940 (« Dick Bos »). Cet album, au petit format, est découpé en 4 courts chapitres, dans lesquels Dick Boss, détective de son état, narre certaines situations dans lesquelles il a été impliqué. Chaque « histoire »/chapitre est intitulé « Une affaire très ordinaire ». Et c’est vrai qu’elles sont à la fois basiques, classiques, et peu développées (format oblige il est vrai). Ce qui fait la particularité de cet album, c’est l’utilisation par Mahler du procédé de l’itération iconique. En effet, tous les chapitres utilisent exactement les mêmes images (dans un ordre qui diffère de l’une à l’autre), seul le texte changeant (j’ai même cru au départ à un palindrome, mais non). Ce procédé est amusant, et peut s’avérer intéressant. Mais il ne suffit pas ici à dynamiser suffisamment l’intrigue, narrée sur un ton nonchalant (qui convient quand même à ce genre de polar noir). Le dessin de Mahler (Noir et Blanc sans fioriture, simple esquisse de décor, voire de corps parfois) est minimaliste. Mais il l’est finalement beaucoup moins qu’à son habitude. En effet, les personnages n’ont pas les corps filiformes habituels, et sont ici bien en chair, avec des traits plus ou moins visibles. Lecture sympathique, mais sans plus. Cet auteur autrichien, que j’aime bien, a produit des choses plus intéressantes et plus abouties ailleurs. Note réelle 2,5/5.

02/09/2019 (modifier)