Lune du matin

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Deux frères fumistes et escrocs s’abandonnent à tous les vices : porno, drogues, alcool, entourloupes.


Atrabile Auteurs italiens Italie Séries avec un unique avis

Eddi est sur le point de conduire son frère Tommaso au lycée, lorsque le proprio de leur appart sonne à l’interphone. Ils ont en effet de nombreux mois de loyers de retard. Les deux frères tentent de s’enfuir par la fenêtre de derrière. Le proprio les aperçoit et tente de les arrêter… en vain. La décapotable d’Eddi file déjà vers le lycée. On a beau être en décembre, il fait chaud. Les ouvriers qui accrochent la déco de Noël dans la rue sont en short. Eddi pique 5 euros à son frère – le prix de son sandwich du midi – pour remettre un peu d’essence dans son bolide. Ils arrivent au lycée après l’heure du début des cours. Mais Tommaso s’en fout : il part taper la discute et fumer des clopes sous une passerelle avec deux copines lesbiennes. Eddi, lui, tente d’aller fourguer un gros stock de DVD pornos à un sex shop, à n’importe quel prix. La tenancière ne parvient pas à lui faire comprendre que ses DVD ne valent rien, que le porno se trouve désormais gratuitement sur le web. Alors Eddi rentre dans le bar chinois qui se trouve juste à côté, afin de se saouler avec du mauvais alcool de riz. Evidemment, il ne compte pas payer. Nico, lui, est cariste dans un entrepôt, mais franchement pas du genre carriériste. Il fait le boulot quand sa chef le menace de rétrogradation. Il s’en cogne tellement, qu’il est à l’origine d’un gros accident de palette, alors qu’il gerbe un gros carton tout en haut d’un rayonnage…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mai 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Lune du matin © Atrabile 2018
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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26/03/2019 | Erik
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C'est une société italienne peu reluisante qui nous est décrit dans Lune du matin avec un portrait d'une jeunesse assez paumée. Il est vrai que j'ai très vite été dégoutté par cette lecture qui nous amène dans la drogue, l'alcool, le porno, la paresse, les entourloupes etc... Par ailleurs, il s'agit d'un récit chorale dont on peut perdre assez rapidement le fil passant d'un personnage misérable à un autre détraqué sans vouloir porter le mondre jugement disgracieux. Les faits décrits parleront d'eux-même. Certes, l'auteur introduit une opetite dose d'humour et de lueur d'espoir mais cela ne prend pas. A noter que la présente oeuvre a été récompensé du Prix Micheluzzi 2018 de la meilleure bande dessinée à Naples et du Prix de la Meilleure bande dessinée de l’année à Rome.

26/03/2019 (modifier)