The Witcher

Note: 1.8/5
(1.8/5 pour 5 avis)

Histoires se déroulant après les évènements survenus dans le jeu vidéo The Witcher III.


Auteurs espagnols Dark Horse Comics Jeux vidéo

Après avoir survécu à la Chasse Sauvage et sauvé le monde d'un hiver éternel, Geralt de Riv poursuit la formation de sa protégée, Ciri, au rude métier de Sorceleur. Sur la piste d'une strige terrorisant les environs de Novigrad, l'apprentie chasseuse de monstres cherche à en savoir toujours plus sur la créature. Au fil des haltes jusqu'à la capitale rédanienne, Geralt lui révèle les détails de sa dernière rencontre avec une strige du côté de Wyzima, un combat qui faillit lui coûter la vie.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Novembre 2017
Statut histoire Une histoire par tome 4 tomes parus

Couverture de la série The Witcher © Urban Comics 2017
Les notes
Note: 1.8/5
(1.8/5 pour 5 avis)
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02/07/2018 | Le Grand A
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Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Ayant récemment exploré une grande partie de l'univers de The Witcher, il me manquait une partie des comics dont la licence est gérée par CD Projekt Red, studio ayant réalisé les différents jeux inspirés de l'oeuvre d'Andrzej Sapkowski. Et ce malgré le fait que son nom apparaisse clairement sur la page de titre. Mais je m'égare. Ce premier tome nous met donc peu de temps après l'une des fins alternatives de The Witcher 3, pas celle que j'ai choisie, à l'instar de mon camarade Ro. Mais il est intéressant de voir comment les scénaristes se sont emparés de cet univers pour explorer les interactions entre les deux sorceleurs Geralt et Cirilla, et la sorcière Yennefer. Une interaction pas simple, bien que les relations entre les trois soient assez cohérentes, eu égard à leurs caractères et à leur passif. Le récit fait en outre appel à un certain nombre d'éléments du background de la série originale, et des jeux. Il faut donc y avoir au minimum joué pour comprendre toutes les allusions. De plus le premier tome replonge le lecteur dans la première histoire du Sorceleur. Le déroulement de l'histoire correspond bien à ce qu'il se passe dans le jeu video : Geralt et ses compagnes sont engagés pour une tâche bien précise, mais les rencontres sur le chemin les détournent temporairement de leur but initial. On peut donc dire que sur le plan du background c'est fidèle au boulot des story designers polonais. La faune proposée est, elle, issue de l'imaginaire de Sapkowski, elle bénéficie même d'un petit topo spécifique en fin de volume. Mais cette profusion accuse aussi ses défauts : le récit en devient décousu, on se perd dans les sous-intrigues. Et si on a bien sûr la possibilité de revenir sur les planches du début, ce n'est quand même pas comparable aux jeux. Sur le plan graphique, si Piotr Kowalski est seul aux manettes, son dessin manque parfois de rigueur pour qu'on prenne totalement du plaisir à cette déclinaison visuelle de l'univers créé par le "Tolkien polonais" (toutes proportions gardées) et développé par le studio compatriote. Ces petits défauts sont suffisants pour entraver mon plaisir de lecture sur le premier volume, ce qui explique ma note de 2/5. Dans le troisième tome Geralt erre comme une âme en peine, ne trouvant plus de monstre à chasser... Mais dans la petite ville de Badreine il se rend compte que quelque chose ne va pas, et que l'irruption de tous ces brumelins est due à un phénomène inhabituel. L'histoire est plutôt linéaire, loin d'être ennuyeuse, même si pas inoubliable. J'ai bien aimé, une fois encore, cette impression que le Sorceleur est sur le point de disparaître, avalé, devenu inutile... Sa condition est mise en miroir par celle du pêcheur désespéré qui lui propose de se joindre à lui, mais aussi par celle du mage, qui veut créer un paradis à tout prix à Badreine... Le graphisme d'Amid Mir est très différent de celui de ses devanciers, et j'ai eu un peu de mal au début. Mais son style brut de décoffrage se révèle assez efficace et procure une ambiance bien particulière à ce troisième opus.

14/10/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

A lire les avis ci-dessous, j'ai l’impression que ce comics s'adresse spécifiquement aux amateurs du jeu vidéo. J'en suis un. J'ai énormément apprécié The Witcher 3, son intelligence et sa profondeur, et j'ai toujours la gorge nouée quand j'entends sa musique de fin et que je repense aux conséquences de la décision que j'ai forcé Ciri à prendre. Ce comics semble se dérouler relativement peu de temps après la fin du jeu, dans le cadre d'un choix de fin qui n'est pas celui que j'ai pris. Ici, Ciri est devenue sorceleuse et accompagne Geralt dans ses aventures. C'est lors d'une de leurs nouvelles missions que nous les suivons, avec quelques péripéties et quêtes secondaires en parallèle comme dans le jeu d'ailleurs. J'ai beaucoup aimé être replongé dans une ambiance très fidèle à celle du jeu. Les personnages y sont identiques dans leurs comportements, avec leurs forces et leurs faiblesses. L'atmosphère de Novigrad et ses environs est plutôt bien rendue, avec l'impact de la guerre toujours aussi présent et une certaine fatalité permanente. Et la mise en scène non manichéenne de monstres est fidèle elle aussi à l'esprit de The Witcher, avec toujours cette dualité entre qui sont vraiment les monstres, ces créatures ou bien les hommes eux-mêmes ? Le dessin est plutôt bon, assez soigné et avec des personnages ressemblant bien à ceux du jeu. L'intrigue s'apparente à celle d'une bonne quête du jeu vidéo, avec son lot de complications et de retournements de situation. Elle est parfois légèrement confuse, notamment sur les motivations réelles de celle qui a mandaté Geralt et Ciri, mais elle tient assez bien la route. Il n'y a que la fin que j'ai trouvée trop rapide et facile, et du coup un peu frustrante. Mais comment un monstre pourrait-il résister longtemps face à Geralt, Ciri ET Yennefer ? Ça m'a fait plaisir en tout cas de replonger dans l'ambiance du jeu (d'autant que j'en écoutais la musique en parallèle) pour une histoire fidèle à son univers, au scénario plutôt correct et au dessin de bonne qualité.

05/11/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Que dire de plus sur cette oeuvre d'héroïc fantasy tiré d'un jeu vidéo pour adolescents ? Il est sans doute difficile pour le commun des mortels de faire mieux qu'un certain Tolkien. C'est là où le bas blesse car dans la surenchère de créatures monstrueuses, on n'est jamais rassasié. On est tout de suite balancé dans un récit sans en comprendre les enjeux politiques d'autant que cet univers riche regorge de mille précisions. Certes, le graphisme est assez agréable pour la vue mais les petites cases n'aident sans doute pas. Certains scènes d'action paraissent un peu figées. Bref, je n'ai pas été convaincu par cette adaptation bien que je ne connaisse pas le jeu vidéo mais le genre.

28/10/2018 (MAJ le 29/04/2019) (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Y a-t-il une catégorie où l'on dit "Mon Dieu !!" ? Deux solutions s'offrent à moi. Je fais court ou je digresse un peu, histoire de faire quelques bons mots, une ou deux plaisanteries. Ayant aussi une vie qui ne tourne pas qu'autour de notre fabuleux site je vais faire court. Dessin tout juste bon. Comment fait-on pour dessiner à plat et ainsi ne donner aucun relief à ce que l'on montre ? Colorisation style comic's, rien à ajouter... Histoire : j'en rirais encore si cela n'était pas si triste. J'ai oublié la préface les gars et filles : Le gars se prend pour le successeur de Tolkien, Moorcock, G. Cook et Guy Gavriel Kay. Perso je crois qu'il faut qu'il arrête la vodka, doit être frelaté son truc. Gentille lectrice et gentil lecteur qui passe ici, passe ton chemin et ainsi tes euros garderas.

28/10/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je n’ai jamais joué aux jeux vidéo The Witcher, ni même lu les romans de la saga Le Sorceleur d’Andrzej Sapkowski dont ils sont inspirés. Néanmoins, une histoire quand elle est bien racontée doit pouvoir se suffire à elle-même, sauf s’il est précisé qu’il s’agit d’un récit à lire en complément du jeu ou du roman. Ce n’est pas le cas ici. Nous avons dans un préambule un bref résumé des évènements survenus dans les jeux vidéos qui permettent grosso modo de planter le décor et de tout de suite enchaîner sur cette Malédiction des Corbeaux. Sincèrement, je suis extrêmement déçu par ce que je viens de lire. Je ne vais pas m’attarder sur l’avant-propos qui pète plus haut que son cul, où en gros on compare Sapkowski à Tolkien et Howard et la trilogie du Sorceleur au Trône de Fer ou encore la Roue du Temps de Robert Jordan, en terme de renommée. J’en ai entendu parlé de ce Sorceleur, c’est plutôt connu dans le milieu des littéros Fantaisistes, mais tout de même, il y a des comparaisons à ne pas faire sous peine de passer pour un gros prétentieux. Mais passons… Bon c’est… c’est mou quoi. Il n’y a absolument rien d’exaltant ou d’épique dans cette histoire, et je ne pense pas que les scénaristes aient été à la hauteur de ce qu’ils ont écrit pour les jeux vidéos. Cela ne vole pas plus haut qu’un Hansel & Gretel Witch Hunters. Plus de 120 pages de chasse à la Strige (et non, ce n’est pas au pluriel) d’une lenteur assommante. Le plus hallucinant c’est qu’il y a bien, aller, au moins une quarantaine de pages consacrées à la prise de bain. Oui oui, c’est dingues les mecs passent leur temps à prendre des put@!4 de cure thermales tout au long des cinq chapitres, c’est juste d’un ennui mortel. Si les jeux vidéo sont pareils, ça ne donne pas du tout envie. Sinon à part des prises de bain, beaucoup de dialogues à base de sous-entendu de cul, des flash-back qui ralentissent le rythme, ainsi que de nombreuses mini-quêtes totalement superflues qui entrecoupent la quête principale (une chasse à la Strige). On se croirait dans un JDR romancé. Je reviens sur l’avant-propos, désolé, mais quand j’y lis que The Witcher peut prétendre figurer au panthéon de la Dark Fantasy, je me marre comme une baleine. Relisez Berserk les gars, ça vous fera dégonfler les chevilles. Je n’ai rien trouvé de particulièrement sombre, gore ou flippant dans la tonalité de cette histoire. Je suis assez déçu également par les graphismes de Piotr Kowalski qui m’avait habitué à beaucoup mieux, notamment sur le western Badlands. Ici on dirait qu’il salope son trait que je sais pourtant capable d’être plus fin, plus précis ; pour que cela corresponde aux goûts américains et rentrer dans la norme du comics random. Des fois c’est plutôt sympa à regarder mais la plupart du temps le trait est pâteux et les visages grossiers. C’est pareil pour le traitement de la couleur : ça été fait sous Paint ou quoi ?! Je réserve et conseille ce comics seulement aux fans de Geralt de Riv qui apprécieront peut-être ce Bonheur est dans le pré Fantasy. Pour les autres, il y a carrément mieux à lire.

02/07/2018 (modifier)