Dieu point zéro

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Dieu s'adapte à la modernité.


Magazine Fluide Glacial

Une idée, un concept millénaire peut-il s'adapter à la modernité ? Peut-être, mais alors ce ne sera pas facile. Dieu et 2.0 confrontés par James.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Avril 2018
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Dieu point zéro © Fluide Glacial 2018
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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07/06/2018 | Noirdésir
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Par Pierig
Note: 3/5
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Je suis du même avis que NoirDésir. J’en attendais plus de ce duo. Côté dessin, pas de déception. Le trait de Boris Mirroir, alliant souplesse et simplicité, est toujours aussi bon. Côté scénario, les idées sont là, le principe est intéressant mais l’humour est insuffisamment présent. On reste sur sa faim. Pas une mauvaise bd en soi mais son achat est dispensable.

08/06/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Voilà deux auteurs qui ont pondu quelques albums vraiment sympas et réussis, mais que je trouve quelque peu en perte de vitesse – ou d’inspiration – depuis quelques temps. En tout cas, je n’ai pas été convaincu par cet album, qui reprend les courts chapitres/histoires courtes déjà publiées en partie dans le magazine Fluide Glacial. Comme le titre et la couverture l’indiquent, Dieu, des cieux d’où il surveille le bon fonctionnement de sa création, se voit contraint de rejoindre le monde moderne. Avec l’aide d’anges et d’autres négociateurs (son fils Jésus par exemple), il doit tenir compte des nouvelles concurrences (religieuses, économiques) et s’adapter à certaines réalités – le marché, l’incrédulité, voire l’athéisme. Comme on le suppose, des anachronismes, la rencontre de plusieurs réalités a priori éloignées, sont des sources de gags importantes. Mais cela fait quand même pas mal de temps – et cela s’amplifie ces dernières années je trouve – que la Bible, le personnage de Dieu ou la religion (chrétienne surtout) sont l’objet de parodies, de détournements. Plus ou moins réussis, certes, mais en tout cas le sujet a déjà été sacrément balayé, et il faut donc faire preuve d’originalité pour sortir du lot. Ce qui n'est pas suffisamment le cas ici. Il faut aussi, en plus, que l’humour – puisque c’est sur ce registre que joue James – soit drôle. Et c’est là que le bât blesse le plus. En effet, si quelques gags, quelques réparties sont plutôt bien vus, l’ensemble est globalement mollasson, pas assez percutant à mon goût. Cela se laisse lire, mais ce n’est clairement pas cet album que je me vois relire prochainement. Au final, c’est plutôt une déception donc. Note réelle 2,5/5.

07/06/2018 (modifier)