La Route de Tibilissi

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)

Deux orphelins, accompagnés par un robot rafistolé et une drôle de créature à fourrure, cherchent à gagner Tibilissi, dernière ville refuge, pour fuir un pays dévasté par la guerre.


David Chauvel

Jake et Oto viennent de voir leurs parents se faire assassiner sous leurs yeux par des miliciens masqués. Les derniers mots de leur père : "Allez à Tibilissi !". Pour se préparer, ils repassent par leur village dévasté pour y récupérer des vivres. Là, le cadet retrouve ses deux amis Doubie et Trois-Trois, une drôle de bestiole à fourrure et un robot rafistolé, qui vont les accompagner tout au long de leur dangereux voyage… Texte de l’Éditeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Lou
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Avril 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Route de Tibilissi © Delcourt 2018
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)
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05/06/2018 | Pierig
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Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Le graphisme et les décors ont éveillé ma curiosité, le 4e de couverture a fait le reste ! Chauvel, qui n’est pas un inconnu, propose un récit à la fois insolite et déroutant. L'environnement n'est pas daté mais il est clairement d’inspiration moyenâgeuse avec des incrustations d’éléments de HF et SF mélangés comme en témoignent la présence d’un robot (Trois-Trois), d’un drôle d’animal (Doubie), de dragons et de loups cracheurs de feu. Le rythme est lent mais pas soporifique. Chauvel place le lecteur au plus près des protagonistes. On a l’étrange sensation de faire partie du groupe, de vivre avec eux, de ressentir leurs peurs. Le final est clairement inattendu et permet de mieux comprendre les épreuves vécues par les deux orphelins ainsi que la présence de ce patchwork d’influences variées. Kosakowski , dont c’est le premier album, propose un trait brut mais travaillé et lisible. On y sent certaines influences des comics. Après coup, à voir où vit notre dessinateur, je comprends mieux cette influence ressentie. Mention particulière aussi à Lou, le coloriste, pour ce travail difficile réalisé avec les décors neigeux. Un bel album traitant d’un sujet dur et malheureusement intemporel.

05/06/2018 (modifier)