Dream Team (Torecillas/Laperla)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Cette comédie de mœurs réserve des quiproquos savoureux sur le foot et la société contemporaine : la relation père-fils et l’amitié entre enfants issus de l’immigration. Un superbe roman graphique digne des meilleurs films d’Almodovar, Ken Loach et Robert Guédiguian. Pour tous.


Auteurs espagnols Espagne Football

Valence, en Espagne… Pour le jeune Enzo, le football est le seul moyen d'échapper au quotidien de son quartier touché par la pauvreté. Fan du grand « Zizou », Enzo n’a qu’un seul problème dans la vie : un père « incontrôlable » !… Quand il ne se bat pas avec l’arbitre, il s’en prend à ses amis. Alors pour redonner espoir et dignité à son père, Enzo lui annonce que le club mythique d’Arsenal veut l’engager. Et si le mensonge d’Enzo se réalisait ? Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Février 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dream Team (Torecillas/Laperla) © Nouveau Monde 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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09/02/2018 | Gaston
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai à peu près le même ressenti que Gaston après ma lecture de cet album. L’histoire de base, autour d’un gamin espagnol, Enzo, obnubilé par le foot, de ses potes, se révèle assez vite lassante, en tout cas manque d’intérêt. Et, une fois que ce gamin a commencé à faire croire à son entourage (parents, entraineur, etc) qu’il était repéré et recruté par le centre de formation du club anglais d’Arsenal, cela manque de crédibilité, le scénario s’enferrant un peu trop dans cette impasse – surtout que cela dure sur plusieurs centaines de pages ! (il est vrai vite lues, car peu de cases). Ce qui sauve cet album et cette histoire – sans toutefois relever suffisamment le plat à mon goût, c’est l’aspect chronique sociale, qui a un arrière-goût de "Ken Loach du pauvre", avec ce père alcoolique, velléitaire, glandeur, grande gueule, plein de défauts et pourtant personnage intéressant, auquel le lecteur finit par s’attacher presqu’autant que son gamin, près à mentir à l’assistante sociale pour lui sauver la mise. Quelques gags autour d’un copain geek, complice de la supercherie d’Enzo, pimentent un peu l’intrigue qui s’étire un peu trop en longueur. Le dessin – sans être de ceux que j’aime, se révèle simple, mais efficace. C’est surtout la colorisation (à l’ordinateur ?), sans nuance, qui ne m’accroche pas vraiment. Note réelle 2,5/5.

21/02/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Si je ne me trompe pas, c'est une bande dessinée espagnole, un pays dont je ne connais pas trop la production en bande dessinée. L'album raconte l'histoire d'un gamin qui vit dans un quartier défavorisé en Espagne et qui va faire croire à son père alcoolique et haut-en-couleur qu'il a été sélectionné dans une grande équipe parce qu'il croit que cet espoir va rendre son père meilleur. C'est une comédie sociale quoique personnellement j'ai trouvé que si le coté social est bien mis en avant, il y avait pas beaucoup de comédie. Il y a certes des passages rigolos (notamment toutes les scènes avec le geek qui ne sort jamais de sa chambre), mais la plupart du temps je voyais rien de drôle ou alors l'humour espagnol est trop différent de ce que je connais. Il y a des bons dialogues et des personnages intéressants dans cet album, mais l'idée de base (un mensonge qui devient trop gros) est trop basique pour moi pour que je trouve l'histoire captivante et plusieurs rebondissements ne m'ont pas surpris du tout. Heureusement les auteurs ont assez de talent pour me faire lire une histoire de 400 pages sans que je m'ennuie. Il faut dire que la plupart des pages ont peu de cases donc cet album se lit tout de même assez vite pour un gros album. Au finale, c'est une œuvre sympathique quoique je ne sais pas si je vais la relire un jour...

09/02/2018 (modifier)