Buckson

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Yannick est un anesthésiste en chômage spécialisé en « mutation sanitaire ». Quand son ancien professeur lui offre l’opportunité de gagner beaucoup d’argent, malgré ses soupçons, il l’accepte. Il se retrouve alors dans une clinique clandestine pour "soigner" son seul client : la Mafia. Bientôt, il se rendra compte qu’il a pris la pire décision de sa vie.


Anticipation Auteurs espagnols Séries avec un unique avis

Un BUCKSON peut te sauver la vie. Mais, qu’est-ce que c’est un BUCKSON ? À première vue, on dirait une créature sortie d’un film du Cronenberg. Ces êtres vivants ont été créés dans un laboratoire dans un seul but : en faire des outils médicaux spécialisés. Malgré leur drôle d'apparence, ils sont très efficaces dans des interventions chirurgicales. Leur « élevage » est interdit et contrôlé par l’État. Mais, pour un brillant étudiant de médecine, il n’est pas très difficile de créer sa propre ferme clandestine... Yannick est un anesthésiste en chômage spécialisé en « mutation sanitaire ». Quand son ancien professeur lui offre l’opportunité de gagner beaucoup d’argent, malgré ses soupçons, il l’accepte. Il se retrouve alors dans une clinique clandestine pour "soigner" son seul client : la Mafia. Bientôt, il se rendra compte qu’il a pris la pire décision de sa vie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Septembre 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Buckson © EP éditions 2017
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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22/11/2017 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Le principal point fort de cette série tient dans ce fameux buckson, création graphique et anticipation malicieuse de la médecine du futur. Ce buckson apporte toute son originalité à un récit qui, par ailleurs, n’est finalement qu’un polar violent (bien fait mais prévisible). Le deuxième point fort du récit est esthétique. J’ai, de fait, beaucoup aimé le trait de Victor Araque. Ce semi-réalisme est singulier, très lisible, expressif et dynamique. Ce style donne une identité propre à l’album. Je regrette juste l’excès de rouge dans la colorisation. Un peu plus de nuance dans les scènes sanglantes aurait, je pense, permis d’en augmenter l’impact sans perdre de force visuelle. Le récit policier en lui-même n’est pas vraiment original. On retrouve en guise de personnage central un simple quidam pris dans un engrenage qui le dépasse, les seconds rôles vont du mafieux ambitieux et cruel au traitre cupide. Des images d’Epinal qui, si elles ne renouvellent pas le genre, permettent au lecteur de nager dans des eaux certes troubles mais qu’il connait bien. Alors oui, il y a quelques longueurs par ci par là et l’excès de violence démonstrative de certaines scènes a finalement un effet inverse à celui escompté mais, dans l’ensemble, j’avoue avoir pris plaisir à lire cet album. Et puis chapeau pour l’excellente idée du buckson, pas si fantaisiste que cela lorsqu’on connait l’usage de certains insectes et autres larves dans la médecine moderne. Une lecture que je recommanderai avec plaisir aux amateurs de récits policiers sanglants et disposant d’une touche de singularité.

22/11/2017 (modifier)