H3 School

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Que se passe-t-il quand les élèves d'un lycée réservé aux filles découvrent que leur établissement va être mixé avec un lycée exclusivement masculin ? Hanabi Oozora tombe amoureuse de l'un des garçons les plus populaires : Yasuaki Garaku. Malheureusement, ce dernier ne s'intéresse pas aux filles. Mais Hanabi est prête à tout !


Séries avec un unique avis Shogakukan Shojo

« Les mauvais garçons, moi, j'les éclate ! », telle est la devise de Hanabi, jeune lycéenne de l'établissement privé Otomé. Mais, à 16 ans, elle ne connaît encore rien des tourments de l'amour, et lorsqu'elle apprend que son lycée va fusionner avec Meibi, une école pour garçons, c'est la panique à bord ! D'autant plus que le vice-président du comité des élèves, le beau et ténébreux Yasuaki, ne lui a pas vraiment fait bonne impression. Mais c'est quoi son problème d'abord ? On dirait presque qu’il ne s’intéresse pas aux filles !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Mai 2006
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série H3 School © Kurokawa 2006
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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09/05/2017 | Mac Arthur
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H₃ School aurait pu ne pas me plaire du tout. De fait, le premier tome a été assez pénible à lire lors de certains passages bien trop romantiques à l’eau de rose édulcorée (mais avec double portion de sucre, adjonction de miel et usage de sirop de glucose au cas où). Car le thème de départ est on ne peut plus propice à quelques débordements nunuches. Une école de filles obligée de se fondre dans une école de garçons et voilà un troupeau d’adolescentes en pamoison à la vue d’un bel éphèbe imberbe (que si tu fais pas gaffe, tu en viens à te demander si, avec ses traits efféminés, il s’agit bien d’un représentant du sexe masculin mais, fort heureusement, quelques indices judicieux du genre il pend la gueule, il est grand et il fait du surf sont là pour t’aiguiller). Donc voilà, ça s’annonçait mal et pourtant j’ai bien aimé cette courte série. La raison principale vient du caractère et du traitement graphique d'Hanabi, le personnage féminin principal : une adolescente gaffeuse, immature, fonceuse qui nous est présentée sous le prisme de la tendre dérision. Ce personnage porte vraiment toute la série, à mes yeux. Les autres ne sont souvent que des faire-valoir (même le premier rôle masculin) et c’est tant mieux ! Parce que, dès que l’auteure leur accorde un peu plus de place, on retombe dans le nunuche à deux balles. Je parlais de traitement graphique, j’y reviens. C’est la première fois que je trouve l’emploi de ruptures de style (passage du trait manga classique à un trait plus caricatural et humoristique) réellement utile à la narration. Pourtant, d’ordinaire, ce procédé m’énerve plus qu’il ne m’amuse mais ici, ça marche ! L’héroïne en version courte sur patte/gamine/poussin traduit visuellement parfaitement l’immaturité, l’espièglerie ou le caractère explosif du personnage dans ces moments choisis. Pour résumer ma pensée : le scénario est neuneu, l’intrigue est nunuche, les personnages masculins sont des caricatures du manga (ténébreux, grands, sportifs, artistes, ils ont tout pour eux), le dessin ne sort pas spécialement du lot mais je me suis souvent poilé avec cette héroïne au profil enfantin dont l’auteure, grâce à un traitement graphique adéquat, parvient à nous faire ressentir la fragilité dans ce tangage entre l’enfance et l’âge adulte. Et rien que pour elle, j’ai supporté les passages où le miel me coulait par les oreilles, où le sucre giclait de mes rétines incrédules. Bon, j’avoue, j’ai du rire à des moments où ce n’était sans doute pas vraiment prévu non plus, j’ai beau être un grand romantique, j’ai mes limites. Mais bon, voilà, rien que pour son humour, je ne peux que vous conseiller la lecture de cette courte série manga (5 tomes, c’est pas la mort de notre seigneur… mais faut supporter le premier tome qui ne donne pas encore vraiment le ton de la série). C’est con de terminer sur un dernier chapitre à vous filer le diabète (ce qui m’a laissé sur une relative mauvaise impression finale, vite oubliée, heureusement) mais soit, j’avoue : j’ai bien aimé.

09/05/2017 (modifier)