Scandales

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Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Machinations, humiliations et secrets d'un institut pour gosses de riches


Auteurs italiens Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

L'institut Albert Windsor est une école privée pour jeunes gens bien nés, dirigée par des religieuses strictes... s'y bousculent des garçons plein de fougue et des jeunes filles plutôt coquines. Le jeune Luca Vitelli, orphelin sans le sou, y est mystérieusement admis et ses frais scolaires payés par un mécène inconnu... mais cette école réservée à l'élite sociale cache en réalité une série de nombreux scandales.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Octobre 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Scandales © Tabou 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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02/05/2017 | Agecanonix
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Par gruizzli
Note: 3/5
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Je connais l'auteur pour une autre série qui traine chez moi depuis quelques années et que j'ai toujours oublié de lire, mais j'ai bien apprécié la lecture de cet opus qui me donne envie d'aller retrouver ceux qui trainent. L'histoire se concentre sur un pensionnat pour jeunes gens de la haute, pensionnat où un nouveau est admis après lettre mystérieuse à la sœur supérieure. Qu'est-ce qui permets à ce jeune orphelin issu de la DASS de venir côtoyer ainsi les fils de bourgeois ? Personne ne le sait, mais sa venue va déclencher un enchainement de conséquences souvent désastreuses. Si la BD est classé X, je dirais qu'elle s'inscrit dans ce renouveau que Tabou met souvent en avant : c'est avant tout l'histoire qui mène le récit, plus que les scènes de sexe qui la parsèment et sont franchement anecdotique. La moitié d'entre elles peuvent être enlevés sans aucun soucis pour l'histoire, qui est d'ailleurs bien menée. Entre les personnages se tissent des liens qu'on ne comprendra qu'à la fin comme une toile. C'est mené sans temps mort et chaque scène apporte un élément intéressant, que ce soit les caractères de chacun ou la résolution progressive du mystère. Je pense que cette BD saura ravir les fans de Tabou, qui nous fournit son lot de BD de qualité chaque année. Ici c'est à la fois une sorte de polar et une histoire de pensionnat qui peut faire penser aux nombreux films anglais sur ce thème. Les protagonistes sont plutôt bon, mention spécial à la garce de fille du directeur, et j'ai aimé la façon dont tout ceci arrive sur un climax et une fin très satisfaisante. Sans parler de génie, je trouve que la BD s'en sort honorablement sur la question du polar. Avec quelques scènes de sexe pour pimenter l'ensemble et on a toutes les qualités d'une bonne BD.

10/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

La BD italienne a décidément bien évolué, on est loin ici des petits pockets pornos Elvifrance de ma jeunesse qu'on lisait au service militaire dans les années 70. Avec ce genre de Bd, l'éditeur Tabou fait connaître un autre auteur italien qui fait partie de cette renaissance de l'érotisme à l'italienne, avec des gens comme Gambedotti, Filobédo, Baldazzini, Cosimo Ferri ou encore Giovanna Casotto... Faut dire que Manara et Serpieri avaient déjà bien ouvert la voie à cette nouvelle génération d'auteurs audacieux. C'est la plus récente création de Giuseppe Manunta chez Tabou, auteur que je ne connaissais que vaguement de nom, mais dont je n'avais pas lu les 3 albums déjà publiés chez cet éditeur depuis 2010 ; ses précédents ouvrages étaient constitués de récits courts, mais ici, il livre un récit complet en 48 pages qui se révèle assez sulfureux. C'est un auteur qui a fait ses classes érotiques si je puis dire à partir de 1998 dans les magazines italiens comme Selen. On est dans la gaudriole perverse et le voyeurisme, avec un érotisme hard qui se met au service de l'histoire, en se jouant de certains clichés, et en ne misant pas que sur le sexe à outrance. On y trouve quand même quelques séquences très excitantes. Cet institut où arrive le jeune héros, Luca Vitelli, n'est pas qu'un simple lupanar pour ados fortunés, c'est un peu plus compliqué, avec des liens entre le crime, l'Eglise et la bourgeoisie italienne, d'où le relatif intérêt que présente cet album. Le dessin par contre m'a un peu moins séduit, mais rien de bien gênant, j'ai vu bien pire ; Manunta affirme son style semble-t-il, qui tend vers un dessin à l'ancienne, avec un mélange de crayonné, d'encre et de pinceau, ce qu donne un rendu assez curieux au premier abord, mais pas désagréable. C'est à découvrir.

02/05/2017 (modifier)