Tin Lizzie

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Ponchatowla Mississippi, été 1908. Le Colonel Lebey, un riche planteur que tout le monde appelle simplement « le Colonel » vient d’acheter une automobile. C'est l'événement dans le village et le début d'une vocation pour son petit-fils, Jake.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Automobiles Paquet Séries avec un unique avis [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

Ponchatowla Mississippi, été 1908. Le Colonel Lebey, un riche planteur que tout le monde appelle simplement « le Colonel » vient d’acheter une automobile. Son intention n'est pas de parader avec, mais de la rendre utile pour le domaine, aussi charge-t- il Rhod, le régisseur, de la transformer en tracteur... Comme chaque année à la même période, le Colonel quitte son exploitation pour aller à la foire de Saint-Rochelle. De retour de la gare de Ponchatowla (où il a conduit son patron), Rhod apprend à conduire à Jake, le petit-fils du Colonel, puis lui propose de profiter de cette absence pour aller faire une virée à New Bay, la grande ville de l'état. Après bien des hésitations, Jake accepte.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Janvier 2015
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Tin Lizzie © Paquet 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/03/2017 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce diptyque mérite mieux que l’anonymat dans lequel il semble être tombé. Non que ce récit soit d’une exceptionnelle qualité mais il dispose de suffisamment d’atouts pour intégrer la bédétheque de plus d’un lecteur. Premier atout, et non des moindres : un dessin expressif, soigné et dynamique. A titre personnel, je l’ai vraiment trouvé très agréable, ce trait rond et caricatural à l’influence dysnéenne marquée. De plus, la colorisation est réalisée elle aussi avec un grand soin. Dominique Monféry et Julia Weber nous offrent des planches dans lesquelles il est bien agréable de se plonger. Viennent ensuite les personnages. Un petit gamin espiègle et débrouillard, un amoureux maladroit, un grand-père bienveillant, une chanteuse bourrée de charme, et bien d’autres encore. Le casting a beau être classique, il n’en demeure pas moins efficace. Parlons à présent du lieu et de l’époque. Nous nous retrouvons dans le sud des Etats-Unis alors que l’automobile n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Oh, la belle image d’Epinal que voilà car il s’agit bien là d’un environnement propice à la fascination. Enfin, l’histoire, classique mais propice aux rebondissements. Pas de grosse surprise de ce point de vue mais cette histoire cadre bien avec l’esprit de la bande dessinée. Elle recèle de bons sentiments, permet de développer quelques séquences humoristiques et offre de bons moments d’action automobile (collection Calandre oblige). Une bonne bande dessinée qu’il serait malheureux de snober.

20/03/2017 (modifier)