Chaque soir à onze heures

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Chaque soir vers onze heures, un fantôme rend visite à une jeune aveugle. Un conte fantastique qui joue la carte du mystère en toute délicatesse.


Adaptations de romans en BD Fantômes La BD au féminin Paris

Paris 2014. Willa Ayre est une habituée des soirées de la jeunesse parisienne. Ce soir, c’est l’anniversaire de Fran, l’une de ses meilleures amies. À cette occasion, elle retrouve Iago, son petit ami, demi-frère de Fran. Pendant la soirée, elle joue un morceau au saxophone. Subjugué par son talent musical, un jeune garçon, Edern, Fils-Alberne, l’invite à jouer en duo avec sa sœur Marni qui joue du piano. En rentrant chez elle, Willa est intriguée par la personnalité d'Edern. En se renseignant sur lui, elle découvre qu’il a vécu un drame par le passé. Alors qu’il était encore enfant, son père a découvert que sa mère entretenait de nombreuses relations avec d’autres hommes. En apprenant l’infidélité chronique de son épouse, il l’a tuée puis s’est suicidé en mettant le feu à sa maison. Willa décide d’aller rendre visite à Edern. Il habite en compagnie de son frère Roch et de sa sœur aveugle Marni, dans la Villa des Brouillards, une immense bâtisse située passage du Docteur Praetorius. Une atmosphère étrange règne dans ce lieu où elle fait connaissance avec O’Connor, O’Brien, O’Poulos, les chats de Marni. Elle croise aussi Isabelle, la petite amie de Roch, qui rafistole la plomberie de la maison. Un soir, Marni lui confie un secret. Tous les soirs, quand sonne onze heures, la pendule s’arrête et des bruits viennent troubler le silence de la maison…

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Avril 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Chaque soir à onze heures © Casterman 2015
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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18/07/2016 | Erik
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L'avatar du posteur Noirdésir

Un roman graphique mâtiné de polar et d’un chouia de fantastique, adaptant un roman que je ne connais pas. Je suis resté sur ma faim au sortir de cette lecture (même si je suis un chouia moins sévère que mon prédécesseur pour l’évaluation finale – note réelle 2,5/5). Disons que ça se laisse lire, et qu’il y a une part de mystère, quelques personnages attachants (l’héroïne surtout), et un dessin agréable, qui font passer une intrigue que j’ai quand même trouvée trop légère. Surtout j’ai d’emblée été peu réceptif à l’univers, l’histoire ne proposant quasiment que des personnages vivants dans les beaux quartiers, de riches fils et filles à papa – pas toujours sympathiques, loin s’en faut ! Et quelques facilités scénaristiques (autour de la mort d’une femme quelques années plus tôt) ne m’ont pas convaincu. Bref, une lecture d’emprunt acceptable, mais une histoire qui manque clairement de coffre.

28/05/2024 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Cette chronique sociale n'a pas eu l'effet escompté. Je m'attendais à quelque chose de meilleur lorsque j'ai commencé ma lecture. C'est très confus dans le déroulement de ce récit. On ne s'attache pas aux différents personnages. Cela reste très artificiel dans la construction. Il n'y aura point d'originalité. On flirte un peu avec l'univers d'Agatha Christie quant à l'identité du malfaisant. C'est une romance mâtinée d'intrigue familiale plus ou moins brumeuse. Cela se veut créer une atmosphère d'un Paris nocturne fantasmée. Ce fuit pour moi une ballade fort ennuyeuse. Néanmoins, je reconnais un graphisme tout à fait correct. A noter que ma Médiathèque l'a classé dans les bd jeunesse. Je serai moins prompt à accepter cette catégorisation tout comme une critique élogieuse accompagnant la sortie de cette œuvre tirée d'un roman de Malika Ferdjoukh.

18/07/2016 (modifier)