Le Corps à l'ombre

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Allongé sur la pelouse, les yeux dans le vague, Drazig semble se fondre dans l’ombre de sa maison. Son corps est ici, mais son esprit est ailleurs. Car pour lui, la vie ne sera plus jamais comme avant : sa mère vient de mourir...


Animalier

Un thriller sur l’enfance perdue à jamais Allongé sur la pelouse, les yeux dans le vague, Drazig semble se fondre dans l’ombre de sa maison. Son corps est ici, mais son esprit est ailleurs. Car pour lui, la vie ne sera plus jamais comme avant : sa mère vient de mourir. Même s’il peut compter sur le soutien indéfectible de ses deux amis d’enfance, Charles et Jean-Basilic, quelque chose s’est brisé en lui et, le jour de la rentrée au lycée, il a du mal à renouer avec la trivialité de ses camarades. Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, la petite ville où il vit est frappée par une affaire de meurtre semblable à celle qu’elle connut 20 ans auparavant. Plusieurs jeunes filles ont été retrouvées atrocement mutilées et d’après les premiers éléments de l’enquête, il pourrait bien s’agir d’un serial killer... Après les mille pages de La Proie, David De Thuin nous revient avec un ouvrage moins imposant mais tout aussi maîtrisé. Il livre un récit subtil au croisement des genres entre thriller et drame contemporain, à l’humour discret et au ton doux-amer, porté par un dessin animalier en filiation directe avec son maître Raymond Macherot. (Texte : Glénat)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Avril 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Corps à l'ombre © Glénat 2016
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

29/06/2016 | ArzaK
Modifier


Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

David De Thuin a toujours cultivé le décalage entre son trait enfantin et les propos plus adultes de ses histoires. Les contours animaliers ne sont pas une constante chez lui mais ils sont quand même bien ancrés dans sa production. Son usage dans le cas présent me semble dispensable car cela n’apporte pas grand-chose au récit. Pire même, cela embrouille le lecteur avec les membres d’une même famille qui ne sont pas de la même espèce. Ainsi, une poule accouche d’une grenouille. Allez comprendre … La trame est centrée sur Drazig (la grenouille), confronté à la perte récente de sa mère et à la réapparition d’un tueur en série, qui va mener l’enquête sur les meurtres qui ébranlent sa ville. J’ai apprécié la construction psychologique du récit qui met bien en avant le côté tourmenté de l’ado qui se voit impliqué dans l’affaire à l’insu de son plein gré. Maintenant, l’histoire met un peu de temps à décoller et j’ai rapidement découvert l’identité du sérial killer. Toutefois, ses motivations profondes ainsi que le lien avec notre grenouille détective sont dévoilées au compte-goutte. L’épilogue est plutôt bien trouvé et inattendu. Mention spéciale pour le choix du titre qui a plusieurs interprétations possibles. Une bd à découvrir si l’occasion se présente mais pas un incontournable.

12/06/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Il est vrai que j'ai mis du temps à apprécier ce thriller au fil de ce récit auquel il faudra s'accrocher. Le graphisme ne m'inspirait pas. C'est surtout assez désuet. Cela faisait un peu bd des années 80 avec le style ligne claire. Il est question de meurtres en série dans une petite ville et d'une enquête par un lycéen. Les têtes des personnages sont ceux des animaux. Bref, encore du zoomorphisme qui est décidément très en vogue. Cela faisait également un genre de bd à la Jason mais dans un tout autre style. Cette oeuvre prend une certaine densité psychologique mais à la toute fin. C'est finalement une bonne surprise dans un genre que pourtant je n'apprécie guère.

12/02/2017 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5

David de Thuin est un auteur plein de ressources. Avec "Le corps à l'ombre", il nous propose non seulement un thriller bien ficellé, mais aussi un récit psychologique sur l'adolescence, sensible et attachant. Pour la touche d'originalité, on remarquera le parti pris, décalé, d'utiliser un traitement graphique à la Lewis Trondheim en utilisant des animaux anthropomorphisés.

29/06/2016 (modifier)