Le Major et les Extra-terrestres

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Roman photo de Science-Fiction très kitsch.


Animalier Invasions extraterrestres Roman-photo Séries avec un unique avis

La Terre est menacée par les extra-terrestres. Mais le major et veille. Quatre histoires bourrées d'effets "spéciaux".

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Janvier 2013
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Le Major et les Extra-terrestres © La Cinquième Couche 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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15/04/2016 | Noirdésir
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Voilà un petit album, peu épais, et qui ne paye pas de mine, mais qui, sous ses airs de Science-Fiction du pauvre, offre un court mais agréable moment de lecture. L’album regroupe quatre histoires courtes, dans lesquelles les habitants de la Terre (des humains à tête d’animaux divers, dont le major a la charge) doivent faire face à la menace extra-terrestre. Alors, certes, il est question de survie de l’espèce humaine, de racisme (espécisme plus particulièrement), bref, les grands sujets sont abordés ! Mais ils le sont de manière parodique, ce qui fait qu’on recherche surtout le second degré dans ces histoires à deux balles. C’est qu’Emmanuel Reuzé utilise le style roman photo, avec des collages ou montages vieillots, très kitsch. Sur un fond d’espace sidéral, les vaisseaux, les armes, sont en fait des ustensiles de cuisines, des appareils électroménagers ! On a clairement l’impression de maquettes bricolées (comme lorsque on regarde la série Cosmos 1999 avec les navettes alunissant), les personnages ont des allures de marionnettes du pauvre, avec des têtes animales et des costumes ressemblant à des sur-vêtements hospitaliers ou à ceux d’improbables personnages de séries Z japonaises. Il n’y a pas la poésie des marionnettes d’Harryhausen ou de Svankmajer, mais cet univers kitsch, désuet et loufoque m’a bien plu (même si certains pourraient attendre davantage de non-sens ou de délire). On a clairement l’impression de découvrir le travail de deux gosses, et de le redevenir aussi : c’est à lire au moins au troisième degré.

15/04/2016 (modifier)