L'Homme de la maison

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

La vie d'un adolescent ordinaire à Singapour...


Adolescence Asie du sud-est

Yong a 12 ans, une grand-mère lunaire, un petit frère turbulent, un père joueur invétéré, une mère courage et un meilleur ami rebelle. Et la vie n’est pas toujours douce pour ce garçon rêveur dont on attend qu’il devienne l’homme de la maison. Une fenêtre inédite, tour à tour poétique, âpre et évocatrice, sur la société singapourienne.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Homme de la maison © Steinkis 2016
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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08/03/2016 | Spooky
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Par Ro
Note: 2/5
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Je me suis amusé au début de lecture à deviner le pays où se déroulait l'action sans avoir lu la présentation au dos de l'album. Mais je me suis retrouvé perplexe à ne pas trouver car il s'y mélangeait des influences chinoises, coréennes et thaïlandaises entre autres. J'ai donc dû avouer ma défaite avant d'apprendre qu'il s'agissait en réalité de Singapour. C'est donc à la vie quotidienne d'un garçon de Singapour dans les années 80 que cet album offre de nous faire assister. La famille de ce dernier est composée d'une grand-mère en fin de vie, de deux parents proches de la séparation, d'un petit frère un peu agaçant, d'un cousin qui tourne un peu mal et d'une cousine amoureuse d'un petit caïd du quartier. On va les suivre ainsi pendant un peu moins d'une année. Le dessin est fin et soigné. Un peu académique, il me plait et a rendu la lecture plutôt agréable. Mais il n'a pas suffi à rendre l'histoire passionnante. Certes j'ai assez aimé découvrir à quoi ressemblait la vie à Singapour à l'époque mais visiblement il n'y avait rien de bien spécial ou intéressant à raconter dans ces années là. C'est de la vie quotidienne très banale, sans rien qui sort de l'ordinaire. Cela se révèle plus ennuyeux qu'autre chose.

01/06/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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Je n'ai pas été convaincu par « l'homme de la maison ». Le récit est beaucoup trop contemplatif à mon goût et il faut se perdre dans tous ces petits riens qui semblent donner un sens à l'existence. Or, je n'ai guère ressenti de l'émotion à travers ces tranches de vie d'un adolescent vivant à Singapour. Il est pourtant rare de rencontrer des récits se situant dans cette ville peu ordinaire. J'avais été attiré en pensant que j'en apprendrais un peu plus d'où une certaine déception. Cependant, on a eu droit à une longue routine. Dommage car c'était également bien dessiné.

02/08/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Il est assez rare de lire des procutions venues de Singapour sous nos contrées. Adapté d'un roman de Dave Chua, cet album propose donc une petite introduction à cette société si particulière, une cité-état qui n'a que 50 ans d'existence en tant que telle, et où la population chinoise et la population malaise se côtoient. Je n'ai pas senti de réel exotisme dans cette histoire, la culture européenne, et surtout britannique étant encore très présente. Il s'agit en fait d'une suite de petits épisodes autour de la vie d'un adolescent appelé à devenir "l'homme de la maison" après que sa mère ait mis son père à la porte. Tranches de vie, éveil aux premiers émois, rapports conflictuels, toute la panoplie de l'adolescence est présente. Mais l'adaptateur n'a pas su rendre le récit passionnant, le tout se passant sur un rythme rien moins que lénifiant, même s'il propose tout de même un témoignage intéressant sur cette période de la vie d'un jeune homme. Le dessin, quant à lui, se veut assez réaliste, mais Koh Hong Teng, dont c'est la première oeuvre complète, est maladroit. Une bonne partie de ses perspectives sont ratées, sauf lorsqu'il dessine des barres HLM (sa grande passion, selon l'éditeur). Ses personnages manquent un peu d'épaisseur, de maturité dans le trait, ce qui fait qu'on confond parfois Yong et son meilleur ami. Je dois avoir un peu de mal avec ce style... Une première un peu maladroite. Je suis curieux de lire d'autres albums du même auteur, pour voir comment il aura évolué, cependant.

08/03/2016 (modifier)