Le Club des prédateurs

Un thriller dans l'Angleterre Victorienne par les auteurs d'Alix Senator et de Kaamelott.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Ere Victorienne La BD au féminin Londres
Londres 1865. Tandis que dans leurs clubs les gentlemen font bonne chère, dans leurs usines les enfants des pauvres se tuent au travail. Tout autour, le brouillard dissimule mal les monstres et les criminels. Jack, un petit ramoneur insoumis, voudrait combattre tous ces prédateurs, et en particulier l'effrayant Bogeyman, le meurtrier de son père. Le hasard va le rapprocher d'une très jeune héritière, Liz, qui pourrait changer sa vie. Mais des rues mal famées jusqu'au Club le plus select, leur innocence va laisser place à la pure terreur.
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Date de parution | 27 Janvier 2016 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


Le Club des Prédateurs offre un récit extrêmement classique dans cette Angleterre victorienne chère à Dickens. Il joue de l’opposition entre les riches bourgeois dégénérés et les pauvres enfants exploités. Dit comme ça, ça peut paraître simpliste. Le problème est qu’à la lecture… ce sentiment se confirme. Après une entrée en matière classique mais très bien servie par le dessin de Steven Dupré, le récit s’enlise dans les lieux communs, les facilités et les coups de théâtre improbables. A la fin du premier tome, j’avais un peu peur d’avoir déjà « lu » le second tant le chemin tracé par Valérie Mangin me semblait semé de petits cailloux trop voyants. A un ou deux détails près, cette appréhension s’est confirmée dans un deuxième tome très linéaire. De plus, cette seconde partie semble parfois se traîner, me donnant le sentiment que les auteurs en avaient déjà trop dit dans le premier et ne voyaient plus trop quoi raconter pour tenir 48 pages. Mon jugement est sévère et ne rend pas justice au dessin de Steven Dupré, vraiment très agréable du début à la fin, mais j’ai vraiment un sentiment de gâchis à la fin de cette lecture, celui d’une superproduction prometteuse qui accoucherait d’une sitcom vaguement horrifique. Une très grosse déception.


Le début de l'album fait vraiment plus penser à une chronique sociale qu'à un thriller. Londres 1865, d'un coté les orphelins et les pauvres qui n'ont rien. De l'autre la jeune fille d'un riche industriel qui vit dans le confort et l'abondance. Au milieu un jeune ramoneur qui essaye de se rebeller contre l'injustice. Ces jeunes vont se croiser plusieurs fois, le lecteur découvrant les conditions précaires qui bercent le quotidien des pauvres. Ce qui va notamment relier tous ces enfants, c'est l'effrayant Bogeyman. Pour les uns c'est un monstre, les autres y croient comme au Père Noël, et Jack y voit lui ni plus ni moins que le meurtrier de son père. Mais nous, le Bogeyman, on ne le voit pas. On en entend parler à travers les enfants, c'est tout. Et 50 pages sur ce rythme, ce n'est pas vraiment suffisant pour mettre le lecteur en haleine. ... Par contre quel revirement dans les 5 dernières pages de ce premier tome. On bascule vraiment dans le thriller, on monte brusquement de plusieurs crans dans la tension et l'horreur. C'est extrêmement bien vu, dommage que l'introduction soit si longue. Evidemment qu'un tel final donne envie de lire le tome 2. Comme celui-ci sera apparemment la conclusion de la série, j'aurais vraiment préféré que la tension décolle plus tôt, au lieu de nous laisser sur ce beau Cliffhanger. Je suis curieux de lire la suite !
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