Complainte des landes perdues - Les Sorcières

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 6 avis)

Troisième arc de la Complainte des landes perdues, l'histoire du cycle des Sorcières se déroule avant les deux précédents cycles et constitue une vraie entrée en matière de l'univers de Complainte. Dans ce cycle, très justement intitulé « Sorcières », la forêt cache une demeure fantomatique, une forteresse émerge du bord de la mer, et le décor est planté pour assister à une terrible course au trône. Tandis que, dans l'ombre, s'affrontent les sorcières, à coups d'amulette maléfique, de magie noire ou blanche... Voir aussi : La Complainte des landes perdues La Complainte des landes perdues - Les chevaliers du pardon Complainte des landes perdues - Les Sudenne


Ecole Emile Cohl Jean Dufaux La BD au féminin Les prix lecteurs BDTheque 2015 Sorcières

Troisième arc de la Complainte des landes perdues, l'histoire du cycle des Sorcières se déroule avant les deux précédents cycles et constitue une vraie entrée en matière de l'univers de Complainte. Dans ce cycle, très justement intitulé « Sorcières », la forêt cache une demeure fantomatique, une forteresse émerge du bord de la mer, et le décor est planté pour assister à une terrible course au trône. Tandis que, dans l'ombre, s'affrontent les sorcières, à coups d'amulette maléfique, de magie noire ou blanche...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 30 Octobre 2015
Statut histoire Série en cours (4 tomes prévus) 3 tomes parus
Dernière parution : Moins de 2 ans

Couverture de la série Complainte des landes perdues - Les Sorcières © Dargaud 2015
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 6 avis)
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30/10/2015 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

3ème cycle paru mais encore non terminé des complaintes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dufaux sait s’entourer de sacrés dessinateurs pour décliner son univers. Dans ce cycle, les pinceaux sont confiés à Béatrice Tillier, et même si je ne raffole pas de ce type de graphisme, je serais goujat de nier les qualités, hyperchiadé, fin, lisible, détaillé … sur ce point du très lourd, difficilement critiquable. Quand à l’histoire, pas subjugué mais elle ne m’a pas foncièrement déplu pour l’instant. On s’éloigne assez en temporalité des 3 autres cycles, pas pour me déplaire. À voir comment ce cycle consacré aux sorcières se termine (j’ai d’ailleurs un peu peur), mais c’est pas mal bien à ce jour. 3+

21/09/2022 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Bon, j'étais curieux de voir ce qu'allait fait Béatrice Tillier dans cet univers graphique pour lequel elle semblait totalement faite, après le travail de Rosinski et Philippe Delaby (et un intérim formidable de Jérémy). Le résultat, sur le plan graphique, est tout simplement merveilleux. La plume élégante de la dessinatrice semble se délecter de ces costumes médiévaux, ces décors somptueux, ces palais mirifiques. Je n'ai pu m'empêcher d'admirer une fois de plus son travail fantastique sur les visages de ses personnages, délicatement sculptés. Il n'y a que la couverture que je trouve singulièrement ratée ; c'est peu face au reste, mais cela risque de rebuter des lecteurs potentiels. Bien sûr il fallait un scénario solide pour que la rencontre soit belle. Dufaux nous propose donc une nouvelle variation de l'un de ses plus beaux univers, avec des intrigues de palais somme toute assez classiques, mais vraiment plaisantes à suivre. J'attends la suite avant de me prononcer plus longuement, mais pour l'heure c'est du tout bon.

10/12/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Soyons sérieux deux minutes les gars et les filles, d'aucuns parmi nous attachent plus d'importance au scénario qu'au dessin, ce qui est un argument valable, mais personnellement avisant sur un site de BD c'est plutôt l'inverse qui me préoccupe. Bref soyons encore une fois concis il se trouve que sur ce nouveau cycle c'est Béatrice Tillier qui se colle au "fameux" dessin et à laquelle il faut rendre un hommage certain. Congratulation, bravo, quel talent, bises et tutti quanti, si je peux me permettre (vais me gêner tiens!!). Rude mission car je connais quelques aficionados qui se disent "Quoi ? Béatrice ne serait il pas un prénom de femme , Viendrait 'elle après des gars aux talents inénarrables genre Rosinsky et Delaby, paix à leurs âmes, marcher sur des plates bandes inabordables?. Ben ouais mais avec quel putain de talent, cette dame dans son dessin que nous avions pu admirer encore une fois en collaboration avec Dufaux sur "Le bois des vierges" nous offre ici un truc assez flamboyant. Les codes du médiéval-fantastique sont présents, mais avouez le, son trait ne vous rappellent 'il pas quelques enluminures des "Riches heures du duc de Berry", cet aspect moyenâgeux des traits, surtout sur le travail concernant les visages et quelques arrières plans fabuleux. Bon nous nous arrêtons là, la dame à du talent et n'a pas à rougir d'une quelconque comparaison avec ses illustres prédécesseurs. Béatrice nous ne traverserions pas tous les cercles pour vous, mais si vous continuez, qui sait ? Ah tiens le scénario, ben moi je suis à fond dedans; ces histoires, légendes qui puisent au cœur de la celtitude chère à mes racines ça ma fait du bien. Mr Dufaux vous m'avez parfois perturbé mais sur ce coup là je vous suis à fond. Oui c'est court mais c'est clair. Hop là un dernier détail, en accord total avec le camarade Agecanonix pour dire que le classement de cette série est peut être à revoir pour se retrouver dans le médiéval-fantastique. Donc on achète, on lit , on apprécie...

02/12/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'avais un peu perdu le fil depuis le précédent cycle de cette saga, et j'ai dû réviser un peu pour me replonger dans cet univers qui est toujours aussi fascinant. Dufaux est doué pour installer une ambiance envoûtante et empreinte de magie au sein d'une intrigue qui semble banale (un fils bâtard d'un premier lit qui revient vers son père, une belle-mère qui ambitionne le trône pour son propre fils, un roi qui doute), et au sein d'un décor médiéval à tendance britannique qui possède une mythologie très ancienne et obscure. D'où le fait que ce classement en fantasy est toujours aussi inadéquat, plus encore même que les 2 autres cycles ; depuis le début, sur le premier cycle, j'avais soulevé ce point en indiquant que l'ensemble de cette série se situe plus dans le genre médiéval fantastique, car Dufaux joue à fond sur les légendes anglo-saxonnes d'avant la chrétienté. En tout cas, le départ de cette nouvelle aventure se met bien en place, et il sera intéressant d'en connaitre la suite, à condition que Dufaux ne parte pas dans des délires tordus. Graphiquement, même s'il était très difficile de passer après Delaby, B. Tillier relève très brillamment le gant et prouve qu'elle peut faire aussi bien ; son dessin est d'une beauté époustouflante, et par endroits, il se rapproche un peu de Delaby. J'avais déjà remarqué dans Le Bois des Vierges qu'elle s'était inspiré de châteaux réels, et là encore, elle continue dans cette optique puisque j'ai clairement reconnu le château de Largoët (pour le château des Aguries) ; ce sombre château breton situé en pleine forêt au bord d'un étang a une allure romantique, je l'ai visité 8 fois, c'est un de mes préférés, et il convient parfaitement à cette histoire. J'ai aussi reconnu une tour du château de Fougères qui sied bien à la fosse aux loups. Bref, ceci renforce l'image ténébreuse affichée par ce nouveau cycle.

30/11/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Voici le 3ème cycle de cette complainte des landes perdues. Cela se fera sans l'un de mes dessinateurs préférés qui s'en est allé. Cependant, j'ai également beaucoup le trait fin de Béatrice Tillier qui s'adapte très bien à cette ambiance onirique. Finalement, au global, cette saga aura bénéficier des meilleurs dessinateurs. Pour ce qui est du scénario, Jean Dufaux assure toujours pour donner de la magie et du mystère dans un décor médiéval. Je n'avais pas trop apprécié le changement brutal de tonalité entre le premier et le second cycle. Là, on est dans une certaine forme de continuité. Avec ce premier tome, l'histoire est déjà sur les bons rails qui laisse espérer un troisième cycle réussi. Curieux également que l'ensemble de la saga ne soit pas classé dans le médiéval fantastique? J'en profite pour remercier le site et la maison Dargaud sans lequel je n'aurais sans doute jamais gagné cet album. Cela fait toujours très plaisir. Mais bon, ma bonne note n'est en rien liée. Je possède déjà les deux premiers cycles. La complainte fait partie de mes premières lectures. Bref, je suis fan.

21/11/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Déjà complices sur Le Bois des Vierges, Béatrice Tillier et Jean Dufaux s’associent à nouveau pour ce troisième cycle de la Complainte des Landes Perdues. Et il fallait bien tout le talent de Béatrice Tillier pour succéder ainsi aux deux monstres sacrés que sont Rosinski et Delaby ! Et de ce point de vue, comment vous dire ? Je pense qu’elle surpasse encore ses devanciers ! Cet album est en effet superbe visuellement parlant. Tant au niveau de la finesse du trait que du choix des couleurs, chaque planche se révèle être un sans-faute. C’est fin, c’est soigné. Les personnages sont parfaitement typés, avec la tête de l’emploi ad hoc. Les décors sont élaborés. Rien n‘est gratuit dans ces constructions. Vraiment un travail léché d’une très grande qualité (en espérant que ce niveau d’excellence demeurera le long des 4 tomes, contrairement au Bois de Vierges dont le dernier tome était clairement en deçà). Ceci dit, si je vous parle autant du dessin, vous devez vous demander s’il n’y a pas anguille sous roche au niveau du scénario (je vous connais). Et bien… en fait, non. Mais ce premier tome est surtout un tome introductif. Plaisant à suivre, rythmé malgré le grand nombre de personnages à présenter, il s’éloigne de l’esprit celte pour plus lorgner vers un romantisme à la Française teinté du voile noir d’un Game of Thrones. Difficile de voir déjà clair dans le jeu du scénariste même si des bases d’apparence très manichéennes sont déjà jetées. En tous les cas, les auteurs ont réussi à suffisamment capter mon attention pour me décider à poursuivre l’aventure. Pas de réelle surprise avec ce duo d’auteurs mais ils nous livrent un album grand public d’une belle qualité.

30/10/2015 (modifier)