Les Beaux Étés

Note: 3.58/5
(3.58/5 pour 12 avis)

Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !


Auteurs espagnols

Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique... Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Septembre 2015
Statut histoire Une histoire par tome (avec la même famille en vedette) 6 tomes parus

Couverture de la série Les Beaux Étés © Dargaud 2015
Les notes
Note: 3.58/5
(3.58/5 pour 12 avis)
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07/09/2015 | Mac Arthur
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Par Cosme
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Cosme

J’ai passé vraiment un excellent moment en lisant cette série. Cela faisait plusieurs lectures que je restais sur ma faim, trouvant les albums sympathiques à lire au mieux, ou décevants. Et j’avais besoin d’une série agréable à lire. J’avais cette série dans mes lectures en retard, et les bonnes critiques du site m'ont incité à la lire, me faisant penser que je n’allais pas être déçu. Et grand bien m’en a pris ! On suit les vacances d’une famille belge sur une bonne décennie (fin 60 jusqu’à début 80), avec leurs petits couacs, leurs anecdotes, leurs joies et leurs peines. C’est merveilleusement bien écrit, il faut dire que Zidrou ne me déçoit que très rarement dans ce qu’il propose. Très vite je me suis attaché aux personnages, à cette famille, que l’on voit grandir, passer de l’enfance à l’adolescence, le jeune couple de parents que l’on voit vieillir, avec leurs doutes et difficultés au sein de leur relation. C’est véritablement une chronique de la vie de famille tout ce qu’il y a de plus classique, mais la narration est telle que l’on est happé dans son quotidien. Et d’album en album, on se prend au jeu, aux running gags, à la personnalité des protagonistes, très vite on apprend à les connaître, presque de manière intime, on a l’impression de faire partie de cette petite famille. Les références culturelles sont excellentes et ancrent bien le récit dans le temps de la narration, à travers des paroles de chansons, des événements marquants. Immanquablement on repense à nos propres souvenirs d’enfants, aux souvenirs que l’on offre à nos enfants ou à ceux qu’on leur a offerts. Le dessin est très lumineux, très expressif et détaillé, et colle parfaitement au récit. Je n’avais lu que La Mondaine de Lafebre et son trait a considérablement progressé depuis, c’est un vrai plaisir à constater. Un vrai coup de cœur pour cette série, qui me semble terminée au 6ème album. (Une intégrale est sortie en juin 2022). Un véritable hommage à la vie de famille et aux vacances d’été, qui nous rappelle que ces moments sont éphémères, bien trop courts, et qu’il faut savoir les savourer, aussi bien en tant qu’enfant qu’en tant que parent, avant qu’ils ne deviennent que des souvenirs. Je recommande vivement.

21/01/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

En peu de temps, cette série s’est transformée en une évidence pour moi. C’est l’été = le nouveau tome des beaux étés vient sur ma pile de lectures. Et elle y reste rarement longtemps. Parce qu’il faut bien avouer que je ne traine pas à m’en emparer, justement parce que c’est une lecture d’été, rafraichissante comme un cocktail sucré, légère, sympathique et sans prise de tête. Pourtant le premier tome ne m’avait pas pleinement convaincu. Je l’avais certes trouvé agréable à lire mais j’en attendais plus. Mais l’astuce de la série, de nous proposer de suivre les mêmes personnages au travers de plusieurs vacances estivales et dans un ordre pas spécialement chronologique, fait qu’à la longue ces personnages font partie de notre quotidien. Le père qui se débat avec les délais pour pouvoir partir en heure et en temps est un gag récurrent qui fait mouche. Les enfants que l’on peut suivre à différentes périodes de leur jeunesse, on s’y attache forcément et je m’amuse de voir leur évolution. Et puis, il y a la patte des auteurs. Zidrou demeure un excellent dialoguiste sans oublier de truffer ses scénarios de petites anecdotes marquantes. Et Jordi Lafebre nous offre systématiquement de très belles planches, lumineuses, avec des personnages bien croqués, expressifs et sympathiques au premier coup d’œil. Donc voilà, après six tomes, moi je suis devenu accro. Ce n’est pas la plus grande œuvre du monde, cela demeure une lecture légère et divertissante jouant sur le sentimentalisme des lecteurs et avec leurs souvenirs… mais c’est bon comme une Blanche de Namur par une après-midi caniculaire. On en sort rafraichi, le sourire aux lèvres et sans crainte du mal de tête.

07/09/2015 (MAJ le 27/07/2018) (modifier)