Petit Canard Blanc

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Huit petites histoires, basées sur les souvenirs personnels de l'auteur, donnent aux lecteurs l'occasion de découvrir ce que c'était que de grandir en Chine durant cette période de transformation.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Chine Enfance(s) Manhua Séries avec un unique avis

Dans la Chine des années 1970, le monde est en train de changer pour deux petites filles. Da Qin et sa petite soeur Xiao Qin vivent dans la cité de Wuhan avec leurs parents. Depuis des décennies, le pays est maintenu à l'écart du reste du monde. Mais à la mort du président Mao, de nouvelles perspectives commencent à s'ouvrir...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Juin 2015
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Petit Canard Blanc © Urban China 2015
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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13/08/2015 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Constitué de courts chapitres, cet album rassemble des souvenirs d’enfance de l’auteure, Na Liu, née en 1973 dans la république populaire de Chine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette enfance est incroyablement… sage. Il se dégage de ces différents chapitres un sentiment d’équilibre, de bonheur naïf des plaisirs simples. La mort de Mao y est vécue comme un drame, tandis que les progrès dans l’agriculture sont présentés comme un bienfait dû aux instances gouvernementales. L’entraide, le respect d’autrui, le sens des valeurs… tout ça fait très petite fille modèle des années 30. Trop, à mon goût ! Franchement, sans la présentation de l’auteure en fin d’album (dans laquelle elle nous dit vivre aux Etats-Unis depuis de nombreuses années), j’aurais vraiment eu le sentiment de lire un livre de propagande conçu ou à tout le moins supervisé par une instance gouvernementale chinoise. D’un point de vue technique, l’album se lit facilement et est plutôt destiné à de jeunes lecteurs. La narration est simple, peu chargée. Les planches offrent un nombre très limité de cases. L’ensemble se lit très vite, d’autant plus que l’album est divisé en de multiples chapitres qui peuvent se lire de manière indépendante. Le dessin est loin d’être désagréable mais a un côté vieillot très marqué (peu de dynamisme, couleurs passées, décors simples). Un objet de curiosité dont je doute qu’il puisse trouver un public. Il offre cependant un point de vue particulier sur la Chine des années ’70, à l’opposé de ma vision négative, et véhicule des valeurs traditionnelles trop belles pour être honnêtes. … difficile de croire qu’il ne s’agit pas d’une œuvre de propagande… et pourtant… Bon, personnellement, je peux pas dire que j'ai été charmé mais je serais presque enclin à vous inciter à y jeter un oeil, tant cet album m'est apparu décalé.

13/08/2015 (modifier)