Toys of War

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Dans un futur proche, les jouets se livrent une guerre sans pitié tandis que l'homme n'est plus qu'un produit. En effet, les jouets ne gardent les enfants humains que pour "élever" de nouveaux jouets fraîchement sortis des chaines de montage. Dociles, les enfants obéissent à ces maitres dans l'espoir d'atteindre le Hommeland une fois devenus adultes.


Robots Séries avec un unique avis Shonen

Dans un futur proche, les jouets ont été doté d'une intelligence artificielle. Mais les choses ne se passent pas comme prévu... Les jouets se révoltent. La guerre entre les humains et les jouets s'engage... Quelques années plus tard, les jouets ont gagné la partie. Ils ne gardent les enfants humains que pour "élever" les jouets fraîchement sortis des chaines de montage. Car la guerre n'est pas finie... Les jouets se combattent entre anciennes marques. Le combat est permanent. La quête s'annonce pleine de sueur, de larmes et de sang... (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Juin 2015
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Toys of War © Kana 2015
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

10/08/2015 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

Récit de science-fiction (ou d’anticipation, ça dépend du point de vue) destiné aux jeunes adolescents (voire même aux enfants malgré la violence de certaines séquences), ce Toys of War ne m’a pas séduit outre-mesure. En cause, tout d’abord, un dessin sans finesse. Déjà que le style manga n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais là c’est quand même souvent très schématique. Le trait est épais, les décors sont plus qu’oubliés, les scènes d’action manquent parfois de clarté. A contrario, j’avoue que ce style est bien lisible (hormis certaines scènes de combat) et très dynamique. Le personnage principal est plutôt bien construit : positif, dynamique, un vrai spirou (au sens premier du terme), il se voit rapidement doté d’un « pouvoir » qui lui sera utile sans que cela ne fasse trop improbable (enfin, pour ce genre de récit). Les seconds rôles qui l’entourent répondent au cahier des charges (le meilleur ami cynique mais sur qui on peut compter, la jolie amoureuse à qui il n’ose déclarer sa flamme, le robot plus humain que la moyenne). De ce point de vue, c’est donc plutôt pas mal… Pas révolutionnaire mais bien pensé. Le scénario est des plus improbables, avec ces enfants obéissant docilement à une société de robots-jouets ultra-évolués dans l’espoir d’un monde meilleur (un « Hommeland » idyllique qu’ils peuvent rejoindre à l’âge adulte s’ils se sont montrés bons serviteurs). Un mélange de Matrix et de Terminator version légo-playmobil mais avec des enfants en vedette et beaucoup d’incohérences dans l’enchainement des séquences (qu’un enfant devrait accepter sans trop de difficulté, contrairement à moi). Le tout débute par un flash-forward, puis retour en arrière avec des chapitres qui s’enchainent dans un ordre chronologique parfait pour ramener le lecteur à ce fameux flash-forward, point central du dernier chapitre. Pas très original comme structure mais toujours efficace. A cause de la violence parfois gratuite, du dessin pas suffisamment soigné à mon goût et d’un scénario aux rebondissements souvent trop faciles, je reste très dubitatif… mais la série pourrait bien trouver son public. A essayer via une location et, si vous êtes parents, jetez-y un œil pour voir si l’esprit cadre avec vos valeurs avant de le proposer à vos enfants (rassurez-vous, ça se lit très vite).

10/08/2015 (modifier)