La Diète (Illusions coquines)

J’ai lu cette histoire dans la première édition, parue dans la collection Selen sous le titre « Illusions coquines ». Ce n’est qu’en voulant enregistrer l’album sur le site que je me suis aperçu qu’il avait été réédité sous le titre de « La diète » quelques années plus tard chez Dynamite. Ignacio Noé est un auteur que j’aime bien. On retrouve ici son style (graphique et narratif), mais dans ces deux domaines il fera mieux plus tard. Son dessin, un peu caricatural, est agréable à regarder, donnant un côté comique à certaines scènes. Les fortes poitrines sont de sortie, et les scènes de sexe, très explicites, gardent toujours un côté exagéré (accentué par les « bruits » ajoutés à foison). La narration est dynamique, outrancière dans beaucoup de détails (corps, postures, situations et dialogues), tout en n’hésitant pas à glisser quelques réflexions sous-jacentes : l’obsession de mannequins et de leurs commanditaires pour la maigreur (l’héroïne trop en chair selon son agent veut maigrir à tout prix), mais c’est aussi pour Noé l’occasion de moquer la virilité mal placée, le machisme prétentieux. Note réelle 2,5/5.

16/09/2022 (modifier)

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Ignacio Noé se révèle comme un grand auteur de BD érotique en 1995 avec "le Couvent infernal" (El Convento infernal) qui parait en Europe dans la version espagnole de Kiss Comix, puis dans la version française de ce journal l'année suivante, en même temps qu'il commence "la Diète". J'ai relu ce récit dans les numéros de Kiss Comix qui me restent, et si la première fois, j'avais été séduit, j'avoue à cette relecture une petite déception, mais légère au niveau graphique, je le trouve beaucoup moins abouti et appliqué que dans ses oeuvres de BD classique telles Helldorado ou Jeanne d'Arc (Glénat), c'est très curieux. Ceci dit, au niveau histoire, c'est assez bien foutu, on sent le côté sud-américain , un peu macho et qui se lâche totalement dans un récit plein d'audace et plutôt recherché au niveau idées, mais derrière cette étiquette de Bd érotique et de scènes de sexe, il y a un message intéressant que Noé fait passer en brocardant la profession de mannequinat qui impose l'anorexie comme règle de vie, c'est donc une satire qui s'accompagne d'une dose raisonnable de sexe où Incarnacion, la pulpeuse héroïne espagnole, redécouvre les joies de l'orgasme.

04/07/2020 (modifier)

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J'ai découvert Ignacio Noé avec l'excellent et très drôle album Exposition, puis avec L'Accordeur. Ici, les éditions Dynamite nous propose une œuvre plus ancienne du dessinateur argentin. Si le dessin de Noé est tout a fait reconnaissable avec des femmes avec de forts attributs mammaires, il manque une once de folie et d'humour qui marqueront ses albums futurs. A découvrir oui pour les amateurs de l'auteur mais pour ceux qui veulent aborder la bande dessinée érotique, préférez d'autres ouvrages.

05/07/2015 (modifier)

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Noé est un des grands auteurs actuels de BD érotique/pornographique. Son dessin est merveilleux, ses histoires pleines d'humour! Cette histoire a un mérite de plus: c'est une satire a la profession qui fait de la malnutrition une règle! J'ai lu l'histoire pour la première fois il y a longtemps a la revue espagnole Kiss Comix... Ici nous sommes encore a quelques années de distance face a ce qu'il est capable de produire aujourd'hui.... comme L'Accordeur ou Exposition. Il se revélera un grand créateur aussi en d'autres genres, comme en Douce, Tiède et Parfumée.

04/07/2015 (modifier)

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